Je valide complètement l'entièreté de ce qui a été dit dans l'article.
J'ai eu la chance d'avoir des parents pour qui le concept "d'être une fille" ne rentre pas en ligne de compte et qui m'ont élevé pour être indépendante en toute circonstance.
Quand j'ai repris une formation pro parce que je ne trouvais pas de boulot avec mon diplôme de master (je suis passée d'archéo-anthropologue à la boulangerie). Certaines personnes m'ont dit que c'était un métier d'homme, difficile à vivre parce qu'il faut porter de lourde charge, que les horaires ne s'accordent pas avec une vie de famille etc. --> donc clairement pour eux une femme est faible, fragile, incapable de bosser de nuit et surtout surtout obligatoirement affublée d'enfants.
En fait, d'expérience j'ai pu me rendre compte qu'une partie du problème réside dans le fait que les hommes ont peur des femmes fortes et indépendantes. On intimide les paternalistes, les bien-pensant de la place des femmes dans la société.
Nous, les madz du 21e siècle, qui n'avons pas besoin d'un homme pour monter un meuble ikea, qui voyageons seule, sortons fièrement dans la rue avec nos talons aiguille et notre nouvelle robe (dont on avait tellement envie et qu'on a fini par acheter en se disant et puis flute je porte ce que je veux). Nous qui trouvons chaque jour des astuces et des solutions pour palier à nos faiblesses. Nous qui gérons boulot, loisir, sport, enfant, famille, amis, avec plus ou moins de facilité alors qu'eux sont même incapable de se souvenir de l'anniversaire de leur mère.
C'est bien que ce genre de message soit abordé dans un film grand public. Il faut juste espérer qu'il soit compris.