Autant je savais ce que c'était avant de les avoir (j'ai été harcelée pour ça au collège, la dernière réglée de la classe, aka le gros bébé pendant 2 ans, du coup je ne pouvais qu'être au courant), autant ma mère pourtant féministe n'a pas hyper bien géré la situation lorsqu'elle sont finalement arrivées: j'ai échappé à la baffe (j'ai jamais compris ce délire du "ah ça y'est tu saignes? Pan dans ta face!"
), mais j'ai eu droit à tout un laïus plein de reproches en sous-entendu sur le sexe et la contraception alors qu'à ce moment j'avais juste besoin d'infos sur "comment on colle cette couche au fond de la culotte, bordel de dieu".
Puis zéro info sur le fait qu'au vu de l'hérédité familiale j'allais douiller ma race au début, qu'un cycle irrégulier c'était normal, surtout au début (ma mère: "bah moi, ça a été 28 jours direct, normal quoi, de toute façon trop long ça indique des problèmes"), je vous raconte pas la panique à bord en comptant 45 jours la première fois, je me voyais déjà mourante
. On rajoute à ça une presque engueulade parce qu'au début je n'arrivais pas à mettre de tampons et j'étais parée (car oui, toujours selon ma mère à cette époque, la fâme moderne met des tampons, les serviettes c'est pour les soumises rétrogrades
)
Ah et dès le lendemain plus ou moins toute la ville était au courant, depuis le vendeur de fruits sur le marché jusqu'à la boulangère et en passant par le vigile du supermarché, apparemment prévenir juste mon père pour pas qu'il panique en me voyant me tenir le bide à deux mains en grognant ça ne suffisait pas