Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : « Donne un faux numéro à ce mec qui te drague si tu n'es pas intéressée ! », la fausse bonne idée
« Donne un faux numéro à ce mec qui te drague si tu n'es pas intéressée ! », la fausse bonne idée
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
M
Membre supprimé 146616
Guest
Ah, donner un faux numéro... Et qu'est-ce qui se passe si le faux numéro appartient à une personne qui se retrouve harcelée par le dragueur? 
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Mouais, je vais tiquer sur la traduction d'un des tweet
"Yall do realize men will call you right then and there and refusing can get you killed. Yall don't get how dangerous men are. https://twitter.com/TrizzeTrell/status/853994681335762944 …"
La traduction exact c'est quand même "vous comprennez pas a quel point les hommes sont dangereux"
"Yall do realize men will call you right then and there and refusing can get you killed. Yall don't get how dangerous men are. https://twitter.com/TrizzeTrell/status/853994681335762944 …"
La traduction exact c'est quand même "vous comprennez pas a quel point les hommes sont dangereux"
Dernière édition :
Wow ! Attendez attendez attendez, et expliquez-moi : quel genre de mec fout un coup de poing ou tue la personne qu'il a en face parce que le numéro est faux ? ! ?
@helvira ben peut-être qu'aux states dans un quartier bien craignos tu peux te prendre une latte par un gars un peu imbibé si tu essaies de le pigeonner... =/
Moi ça me surprend même plus que ce genre de chose puisse exister, quand on sait que des nanas sont brûlées à l'acide si elles déboutent un prétendant.
Moi ça me surprend même plus que ce genre de chose puisse exister, quand on sait que des nanas sont brûlées à l'acide si elles déboutent un prétendant.
@helvira
J'ai jamais eu affaire à ce genre de cas là personnellement. Par contre, je pense que si tu traînes un peu tard, dans un quartier ou personne ne voudrait traîner, que c'est pas un mec tout seul, et que l'ambiance est pas très engageante, tu peux te sentir menacée s'il pense que tu t'es foutue de lui.
Enfin, j'imagine bien que la scène puisse exister (et même avec moins de conditions qu'énumérées).
J'ai jamais eu affaire à ce genre de cas là personnellement. Par contre, je pense que si tu traînes un peu tard, dans un quartier ou personne ne voudrait traîner, que c'est pas un mec tout seul, et que l'ambiance est pas très engageante, tu peux te sentir menacée s'il pense que tu t'es foutue de lui.
Enfin, j'imagine bien que la scène puisse exister (et même avec moins de conditions qu'énumérées).
Je fais genre que j'ai plus de batterie et que je connais pas mon numéro (ce qui est vrai) et alors si vraiment il est agressif (parce que même si c'est chiant je différencie insistant et agressif) alors je prends le sien et le rappelle pas.... Mais j'ai jamais eu affaire à ce genre de gars en étant seule.
@Syam Moi c'est plutôt le #notallmen à la suite d'un sujet qui parle d'une énième forme de violence subie par les femmes (et infligée par les hommes) qui me fait tiquer...
En quoi ? La seule façon de savoir comment le mec réagira dans cette situ c'est de tenter, et en général tu le fais parce que soit tu penses qu'il te laissera pas tranquille juste parce que tu dis que t'es pas intéressée, ou parce que tu le lui dis, et que ça le stoppe pas
Donc perso, j'ai pas envie de prendre le pari, parce que tu sais après quelle est sa réaction et que ça peut être de la colère, des insultes, des coups ...
Petit rappel : en mai 2014, Elliot Rodger a tué six personnes & blessé quatorze autres, parce qu'il voulait punir les femmes pour l'avoir rejeté et les hommes ayant une vie sexuelle pour avoir une vie tout court plus agréable que la sienne
Il s'est aussi plaint en autres de son incapacité à trouver une copine, sa haine des femmes
Donc c'est peut-être "franchement limite" mais les personnes qui le font le font parce qu'elles peuvent pas prendre le risque de dire non
Dans mon exemple ci-dessus c'est pas dû à un faux numéro, mais ça montre à quel point un rejet "peut être mal pris"
Après je voudrais juste dire aussi que c'est pas à cause du faux numéro en soi, mais parce que le mec peut pas accepter qu'on lui dise non (ça sonnait un peu comme du victim blaming pour moi, et tu voulais sûrement pas en faire, mais je voulais préciser)
J'ai déjà eu un mec qui m'a fait chier comme ça >_<
Quand c'est la 1ère fois que ça arrive on est totalement prise au dépourvue, je savais vraiment pas quoi faire -_-
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Quand c'est la 1ère fois que ça arrive on est totalement prise au dépourvue, je savais vraiment pas quoi faire -_-
Les agresseurs sont souvent des gens connus de la victime oui
Ce que tu dis dans cette partie de ton post ça fait passer les personnes méfiantes pour des sortes de paranos qui se braquent dès qu'un homme (n'importe quel homme) leur parle mais sinon tout va bien
Donc les agressions se limitent qu'à Paris ou à certains quartiers ? Du coup, si un mec qui vit "dans un quartier craignos" vient sur les Champs, il va emmerder une nana ou il peut le faire que dans son quartier ?
Ca t'arrive pas ? Youpi ! Ca veut pas dire que ça marcherait pour tout le monde. C'est comme les fringues "taille unique", on peut penser que c'est bon pour soi, mais on s'aperçoit vite que ça marchera pas.
Parce que personne se tatoue sur le front "je vais te causer des emmerdes si tu me donnes pas ce que je veux". C'est comme le jeu "à prendre ou à laisser" (en gros si tu connais pas, tu dois ouvrir des boîtes, en espérant trouver le jackpot à l'intérieur), tu peux croiser les doigts de tomber sur la boîte avec le gros lot, mais tu peux en être sûre que quand tu l'ouvres. Et une fois ouverte, y a pas de demi-tour. Si je dis non, je peux pas annuler la réaction du mec en face. Juste espérer rentrer chez moi saine et sauve.
@Khyra J'aimerais expliquer aussi bien que les Madz avant moi, mais je vais tenter: ça ne t'est jamais arrivé de tomber sur un relou de première qui devient violent? Franchement, tant mieux pour toi, j'espère sincèrement (vraiment!) (je suis sérieuse) que tu n'en croisera jamais de ta vie. Mais le fait que tu n'en aie jamais croisé ne veux pas dire que ça n'existe pas.
Personnellement, et je ne pense pas être la seule dans ce cas, j'ai eu à subir harcèlement, insultes, agressions physiques et sexuelles pour deux raisons: la première, j'étais une fille, la seconde, j'étais une fille qui ignorait les remarques dans la rue, refusait de donner son numéro/suivre le type ou qui disait juste ne pas être intéressée.
Et quand ça t'arrive quasiment toutes les semaines, bah à la fin tu cherches même plus, tout type inconnu qui t'abordes tu le considère comme un potentiel agresseur jusqu'à ce qu'il te prouve le contraire (notamment par le fait de respecter un éventuel refus, en restant poli et en acceptant de te laisser tranquille si tu ne veux pas interagir), et tant pis si t'as l'air paranoïaque/coincée ou quoi, perso je préfère avoir grillé mes chances avec un type gentil que de finir avec la pommette cassée, voire pire.
Avec les hommes qui ont respecté mon éventuel refus, ou qui quand j'acceptais la drague avaient une conversation intéressante, j'ai eu des discussions super et si je ne voulais pas interagir, un échange poli, même si je refusais de donner mon numéro. Malheureusement, j'en ai aussi croisé énormément qui ne prenaient pas en compte mon refus, qui insistaient, qui se moquaient de mon malaise face à eux, voire se montraient insultants ou violents. Ça ne veut
pas dire que je considère tous les hommes comme des agresseurs en puissance, je ne vais jamais dire "rolala ces zôms tous des chiens en rut", seulement, n'ayant pas de moyen 100% efficace de voir arriver les relous/dangereux (vu qu'ils n'ont pas trop de signes distinctifs), je préfère jouer la carte du principe de précaution.
Si ça peut te rassurer, je ne considère pas du tout mon père et mon frère comme des violeurs (et pourtant dieu sait que j'aimerais coller des baffes à mon frère qui part en ce moment dans des délires masculinistes), pas plus que mes collègues, coétudiants, potes masculins, et quand je rencontre des potes de potes en soirée je suis la première à faire la chouille et à briser la glace, mais si je les vois avoir un comportement limite, je tente la pédagogie, en leur expliquant le pourquoi du comment. L'immense majorité comprend (surtout après en avoir parlé avec leurs mères/soeurs/autres amies/copine), et l'infime minorité qui persiste (un en tout sur 5 ans d'études), je coupe les ponts.
Personnellement, et je ne pense pas être la seule dans ce cas, j'ai eu à subir harcèlement, insultes, agressions physiques et sexuelles pour deux raisons: la première, j'étais une fille, la seconde, j'étais une fille qui ignorait les remarques dans la rue, refusait de donner son numéro/suivre le type ou qui disait juste ne pas être intéressée.
Et quand ça t'arrive quasiment toutes les semaines, bah à la fin tu cherches même plus, tout type inconnu qui t'abordes tu le considère comme un potentiel agresseur jusqu'à ce qu'il te prouve le contraire (notamment par le fait de respecter un éventuel refus, en restant poli et en acceptant de te laisser tranquille si tu ne veux pas interagir), et tant pis si t'as l'air paranoïaque/coincée ou quoi, perso je préfère avoir grillé mes chances avec un type gentil que de finir avec la pommette cassée, voire pire.
Avec les hommes qui ont respecté mon éventuel refus, ou qui quand j'acceptais la drague avaient une conversation intéressante, j'ai eu des discussions super et si je ne voulais pas interagir, un échange poli, même si je refusais de donner mon numéro. Malheureusement, j'en ai aussi croisé énormément qui ne prenaient pas en compte mon refus, qui insistaient, qui se moquaient de mon malaise face à eux, voire se montraient insultants ou violents. Ça ne veut
pas dire que je considère tous les hommes comme des agresseurs en puissance, je ne vais jamais dire "rolala ces zôms tous des chiens en rut", seulement, n'ayant pas de moyen 100% efficace de voir arriver les relous/dangereux (vu qu'ils n'ont pas trop de signes distinctifs), je préfère jouer la carte du principe de précaution.
Si ça peut te rassurer, je ne considère pas du tout mon père et mon frère comme des violeurs (et pourtant dieu sait que j'aimerais coller des baffes à mon frère qui part en ce moment dans des délires masculinistes), pas plus que mes collègues, coétudiants, potes masculins, et quand je rencontre des potes de potes en soirée je suis la première à faire la chouille et à briser la glace, mais si je les vois avoir un comportement limite, je tente la pédagogie, en leur expliquant le pourquoi du comment. L'immense majorité comprend (surtout après en avoir parlé avec leurs mères/soeurs/autres amies/copine), et l'infime minorité qui persiste (un en tout sur 5 ans d'études), je coupe les ponts.
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