@Khyra J'aimerais expliquer aussi bien que les Madz avant moi, mais je vais tenter: ça ne t'est jamais arrivé de tomber sur un relou de première qui devient violent? Franchement, tant mieux pour toi, j'espère sincèrement (vraiment!) (je suis sérieuse) que tu n'en croisera jamais de ta vie. Mais le fait que tu n'en aie jamais croisé ne veux pas dire que ça n'existe pas.
Personnellement, et je ne pense pas être la seule dans ce cas, j'ai eu à subir harcèlement, insultes, agressions physiques et sexuelles pour deux raisons: la première, j'étais une fille, la seconde, j'étais une fille qui ignorait les remarques dans la rue, refusait de donner son numéro/suivre le type ou qui disait juste ne pas être intéressée.
Et quand ça t'arrive quasiment toutes les semaines, bah à la fin tu cherches même plus, tout type inconnu qui t'abordes tu le considère comme un potentiel agresseur jusqu'à ce qu'il te prouve le contraire (notamment par le fait de respecter un éventuel refus, en restant poli et en acceptant de te laisser tranquille si tu ne veux pas interagir), et tant pis si t'as l'air paranoïaque/coincée ou quoi, perso je préfère avoir grillé mes chances avec un type gentil que de finir avec la pommette cassée, voire pire.
Avec les hommes qui ont respecté mon éventuel refus, ou qui quand j'acceptais la drague avaient une conversation intéressante, j'ai eu des discussions super et si je ne voulais pas interagir, un échange poli, même si je refusais de donner mon numéro. Malheureusement, j'en ai aussi croisé énormément qui ne prenaient pas en compte mon refus, qui insistaient, qui se moquaient de mon malaise face à eux, voire se montraient insultants ou violents. Ça ne veut
pas dire que je considère tous les hommes comme des agresseurs en puissance, je ne vais jamais dire "rolala ces zôms tous des chiens en rut", seulement, n'ayant pas de moyen 100% efficace de voir arriver les relous/dangereux (vu qu'ils n'ont pas trop de signes distinctifs), je préfère jouer la carte du principe de précaution.
Si ça peut te rassurer, je ne considère pas du tout mon père et mon frère comme des violeurs (et pourtant dieu sait que j'aimerais coller des baffes à mon frère qui part en ce moment dans des délires masculinistes), pas plus que mes collègues, coétudiants, potes masculins, et quand je rencontre des potes de potes en soirée je suis la première à faire la chouille et à briser la glace, mais si je les vois avoir un comportement limite, je tente la pédagogie, en leur expliquant le pourquoi du comment. L'immense majorité comprend (surtout après en avoir parlé avec leurs mères/soeurs/autres amies/copine), et l'infime minorité qui persiste (un en tout sur 5 ans d'études), je coupe les ponts.
Personnellement, et je ne pense pas être la seule dans ce cas, j'ai eu à subir harcèlement, insultes, agressions physiques et sexuelles pour deux raisons: la première, j'étais une fille, la seconde, j'étais une fille qui ignorait les remarques dans la rue, refusait de donner son numéro/suivre le type ou qui disait juste ne pas être intéressée.
Et quand ça t'arrive quasiment toutes les semaines, bah à la fin tu cherches même plus, tout type inconnu qui t'abordes tu le considère comme un potentiel agresseur jusqu'à ce qu'il te prouve le contraire (notamment par le fait de respecter un éventuel refus, en restant poli et en acceptant de te laisser tranquille si tu ne veux pas interagir), et tant pis si t'as l'air paranoïaque/coincée ou quoi, perso je préfère avoir grillé mes chances avec un type gentil que de finir avec la pommette cassée, voire pire.
Avec les hommes qui ont respecté mon éventuel refus, ou qui quand j'acceptais la drague avaient une conversation intéressante, j'ai eu des discussions super et si je ne voulais pas interagir, un échange poli, même si je refusais de donner mon numéro. Malheureusement, j'en ai aussi croisé énormément qui ne prenaient pas en compte mon refus, qui insistaient, qui se moquaient de mon malaise face à eux, voire se montraient insultants ou violents. Ça ne veut
pas dire que je considère tous les hommes comme des agresseurs en puissance, je ne vais jamais dire "rolala ces zôms tous des chiens en rut", seulement, n'ayant pas de moyen 100% efficace de voir arriver les relous/dangereux (vu qu'ils n'ont pas trop de signes distinctifs), je préfère jouer la carte du principe de précaution.
Si ça peut te rassurer, je ne considère pas du tout mon père et mon frère comme des violeurs (et pourtant dieu sait que j'aimerais coller des baffes à mon frère qui part en ce moment dans des délires masculinistes), pas plus que mes collègues, coétudiants, potes masculins, et quand je rencontre des potes de potes en soirée je suis la première à faire la chouille et à briser la glace, mais si je les vois avoir un comportement limite, je tente la pédagogie, en leur expliquant le pourquoi du comment. L'immense majorité comprend (surtout après en avoir parlé avec leurs mères/soeurs/autres amies/copine), et l'infime minorité qui persiste (un en tout sur 5 ans d'études), je coupe les ponts.
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