Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Le harcèlement de rue, bientôt sanctionné par des amendes ?
Le harcèlement de rue, bientôt sanctionné par des amendes ?
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Je comprends pas trop. Il faudrait aller porter plainte contre les harceleurs ? On connait en général pas leur nom et je doute que la police les recherche activement alors à part si le policier est sur place je vois pas comment il pourrait y avoir verbalisation... Parce que clairement les dernières fois où un homme m'a harcelée dans la rue il n'y avait pas de policier autour que j'aurais pu aller voir pour dénoncer le type...
pareil que @helline
je comprends absolument rien........
on fait quoi du harceleur le temps de trouver un policier ?
on utilise du chloroforme, on le ligote et on le porte sur notre dos jusqu'aux pieds du policier le plus proche ?
Quand au "parlementaires et un groupe de travail vont se réunir, et vont nous dire ce qui caractérise le harcèlement de rue" j'espère sincèrement qu'il y aura + de femmes que d'hommes.......
je comprends absolument rien........
on fait quoi du harceleur le temps de trouver un policier ?
on utilise du chloroforme, on le ligote et on le porte sur notre dos jusqu'aux pieds du policier le plus proche ?
Quand au "parlementaires et un groupe de travail vont se réunir, et vont nous dire ce qui caractérise le harcèlement de rue" j'espère sincèrement qu'il y aura + de femmes que d'hommes.......
Dernière édition :
je suppose que c'est ça la zone grise dont parle Mme Schiappa, le fait que cette limite est subjective et mal comprise par beaucoup de monde, et donc sujette à débats.
C'est un peu compliqué tout ça, c'est bien de pouvoir sanctionner, mais comment tu fais pour dénoncer s'il n'y a pas de policier autour ? Puis surtout, comment tu peux le prouver ? Parce que le harceleur il peut très bien dire "Ah non je prenais le même chemin" ou "Ah non mais elle a pas compris" et pour le peu que tu tombe sur un agent complètement con ça risque d'être compliqué.
Juste une petite remarque, dans l'interview la "zone grise" se situe entre la séduction et l'agression et pas entre la séduction et le harcèlement il me semble...enfin c'est comme ça que je l'avais compris en entendant Mme Schiappa. Du coup, dans son propos la zone grise serait le harcèlement.
Je pense, comme les autres, que faire reconnaître l'infraction sera difficile. Pour moi la limite est celle-ci, une interaction que je n'ai pas souhaitée et une insistance de la personne malgré mon refus. Mais comment prouver les faits si un policier n'est pas là sur le moment et comment fournir l'identité du harceleur ? Ça va etre un sacré boulot de définir tout ça... En plus, j'ai des craintes concernant le travail des parlementaires sur un tel sujet. Quand on écoute les débats sur certains sujets qui concernent majoritairement les femmes (la taxe tampon par exemple...), ça fait peur. Mais bon, c'est bien qu'une ministre s'y colle et qu'on parle du harcèlement de rue. Ça va lancer des discussions et contribuer à faire évoluer les mentalités. C'est déjà un pas vers une prise de conscience pour certain.es et vers plus de reconnaissance.
Je pense, comme les autres, que faire reconnaître l'infraction sera difficile. Pour moi la limite est celle-ci, une interaction que je n'ai pas souhaitée et une insistance de la personne malgré mon refus. Mais comment prouver les faits si un policier n'est pas là sur le moment et comment fournir l'identité du harceleur ? Ça va etre un sacré boulot de définir tout ça... En plus, j'ai des craintes concernant le travail des parlementaires sur un tel sujet. Quand on écoute les débats sur certains sujets qui concernent majoritairement les femmes (la taxe tampon par exemple...), ça fait peur. Mais bon, c'est bien qu'une ministre s'y colle et qu'on parle du harcèlement de rue. Ça va lancer des discussions et contribuer à faire évoluer les mentalités. C'est déjà un pas vers une prise de conscience pour certain.es et vers plus de reconnaissance.
Si on part dans ce sens, ça risque d'être compliqué, ça reviendrait au "Si tout le monde attend que l'un commence, jamais rien ne se fera" diction dit par l'Abbé Pierre mais sur un autre sujet et je ne suis pas sure de l'avoir dit correctement, m'enfin bon je pense qu'on me comprend mdr
M'enfin après la rue c'est pas un lieu pour draguer, si tu veux draguer tu vas dans un bar ou dans une boite de nuit ou dans un lieu fait pour ça. Mais pas dans la rue...
Après ça devient du harcèlement quand il y a insistance lors d'un refus et des insultes.
Après c'est sur qu'il ne faut pas voir toute personne qui vient te parler comme potentiel harceleur.
Mais c'est vrai que, si dans la journée plusieurs mecs sont venu te harceler tu avoir un ras le bol et envoyer le pauvre gars qui voulait juste demander son chemin ou un renseignement qui n'a rien à voir avec la drague.
Après j'avoue que j'envois chier les gens qui viennent taxer de l'argent.
D'accord avec les premiers éléments de définition apportés par d'autres Madz plus haut ! si une personne insiste encore et encore malgré un refus, il y a harcèlement.
Mais ce n'est pas suffisant. Quelqu'un qui t'aborde en te demandant "juste un sourire mademoiselle", ça parait démesuré de le verbaliser. Mais si c'est le 10ème de la journée à t'aborder, c'est profondément déstabilisant et ça donne le sentiment d'être un morceau de viande. Que des hommes se sentent autorisés à commenter ton apparence ou à te réclamer quelque chose est anormal.
Alors faire une loi, pourquoi pas ? le hic, c'est que le droit repose sur un principe fondamental de responsabilité individuelle : On ne peut pas faire payer le 11ème gars pour les 10 autres avant lui qui t'auront sifflé, dit que t'es bonne, ou réclamé un sourire. Verbaliser des personnes, donc apporter une réponse individuelle, me semble une réponse maladroite et inadaptée à un problème global...
Il vaudrait mieux (à mon avis) mettre le paquet sur un travail de prévention. Mais ça, c'est pas en sucrant 25% du budget du secrétariat à l'égalité (-7,5 millions) qu'on y arrivera...
Mais ce n'est pas suffisant. Quelqu'un qui t'aborde en te demandant "juste un sourire mademoiselle", ça parait démesuré de le verbaliser. Mais si c'est le 10ème de la journée à t'aborder, c'est profondément déstabilisant et ça donne le sentiment d'être un morceau de viande. Que des hommes se sentent autorisés à commenter ton apparence ou à te réclamer quelque chose est anormal.
Alors faire une loi, pourquoi pas ? le hic, c'est que le droit repose sur un principe fondamental de responsabilité individuelle : On ne peut pas faire payer le 11ème gars pour les 10 autres avant lui qui t'auront sifflé, dit que t'es bonne, ou réclamé un sourire. Verbaliser des personnes, donc apporter une réponse individuelle, me semble une réponse maladroite et inadaptée à un problème global...
Il vaudrait mieux (à mon avis) mettre le paquet sur un travail de prévention. Mais ça, c'est pas en sucrant 25% du budget du secrétariat à l'égalité (-7,5 millions) qu'on y arrivera...
Oui je n'en doute pas, mais après chacun sa sensibilité. Personnellement, je n'aime pas recevoir des compliments d'inconnus même s'ils veulent être bienveillants. Dans la rue j'aime être tranquille. Après, il ne faut pas non plus être hostile si la personne ne veux aucun mal.
Ah oui les mauvaises expériences ça peut rendre méfiant... =/
C'est à dire ?
Leur apprendre que c'est mal, que c'est interdit et qu'il faut qu'ils défendent les victimes contre les harceleurs.... grosso modo et dans le meilleur des mondes.
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