Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Maman, Papa, je ne sais pas quoi faire l’année prochaine et lâchez-moi le slip
Dernière modification par un modérateur :
merciCe n'est pas parce qu'on a pas un projet ou un objectif de vie qu'on est paumé, nul... Quand on vous parle d'indécision, d'instabilité, d'immaturité... répondez accomplissements, réussites, choix !
Alors qu'au fond je cherche juste un endroit où je peux échanger, partager, m'enrichir de ces échanges et peut-être enrichir aussi les gens. Juste partager des valeurs. Et sans concours permanent, du "tout doit réussir, pas d'échec", et de jugements.
Y aussi le fait que les parents payent ou non une partie des études influe pas mal sur les choix d’orientation.
A titre perso, je me demande sérieusement si je n'aurais pas mieux fait à 17 ans de refuser que mes parents payent mes études. Je me rend aujourd’hui bien compte que si j'ai poursuivi dans des voies qui m’enthousiasmaient moyen (avec des résultats moyens, qui plus est), où je branlais globalement pas grand chose; c'est quand même beaucoup car j'étais bloquée dans un raisonnement qui étais le leur:
"Bon okay, t'as pas eu les concours cette année, mais ça vaut le coup de les repasser non ? Qu'est-ce que tu vas faire sinon ?"
Spoiler: 1. Non, ça vaut pas le coup de les repasser, j'ai rien foutu pdt une année entière de prépa et j'ai pris 10 kilos, pour la simple et bonne raison que je ne crois pas une seconde à ma réussite à ces fameux concours et que si le métier au bout m'intéresse, c'est qd même plus pour la sécu de l'emploi que pour l'emploi lui-même
2. Il y a tellement de possibilités, à l'époque déjà je voulais désespérément partir à l’étranger mais toujours les mêmes réponses "Et qui c'est qui va payer, année de perdue, blablabla".
Résultat des courses, j'ai également loupé mes concours après une deuxième année de prépa.
Tout l'argent investi dans cet échec aurait pu par exemple financer un joli projet à l'étranger, où être investi autrement, mais bon, j'imagine qu'il m'a été plus bénéfique et instructif de me taper deux ans de déprime où je n'ai rien appris, ne me suis pas fait d'amis, ne suis ni sortie, ni n'ai voyagé.
Ce n’est pas tant une question de génération qu’une question de différence d’âge et donc de façon de voir la vie, et surtout de savoir qui va payer au final. Il me semble que dans tous vos exemples les parents sont réfractaires car ce sont eux qui paient les études (de plus en plus coûteuses car écoles souvent payantes et coût de la vie qui explose et de plus en plus longues) et ce sont eux qui vont devoir payer encore plus en cas d’échec, de réorientation, de pauses, d’années à l’étranger et donc de retard d’entrée dans le marché du travail. Si vous faites des études sans débouchés vous aurez plus de mal à trouver un premier poste, vous allez galérer au chômage (sans toucher le chômage d’ailleurs) et pendant ces années il y a de fortes chances que ce soit vos parents qui paient. Si ils étaient assurés de ne jamais rien devoir payer pour vous après votre bac, je suis d’avis qu’ils auraient l’esprit plus ouvert quant à vos choix d’orientation. C’est surtout pour eux-mêmes qu’ils sont inquiets. Du coup la solution serait de faire ses propres choix sans se laisser influencer par les parents, mais en contrepartie de s’assumer totalement financièrement.J'ai l'impression qu'il y a véritablement un creux entre notre génération et celle de nos parents.