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Je suis fauchée depuis toujours, et je m'épanouis quand même !
- Initiateur de la discussion QueenCamille
- Date de début
Et tu as bien raison! L'important c'est de faire ce qu'on aime. L'épanouissement au boulot et le partage avec les collègues, c'est ça qui motive à aller bosser et ça rend heureux. Perso, je combine à la fois le job chiant avec des collègues fourbes (sauf deux personnes qui subissent leur vie, comme moi) et une direction de m***e. C'est un mélange de harcèlement moral sur fond de régime de Vichy. La direction m'a sommée de supprimer un article de mon blog qui abordait le harcèlement moral et la législation en vigueur à ce sujet. Aucun nom ni exemple de comportements n'étaient cités mais certains se sont sentis viser. Pendant mes heures de travail, on vient me souligner une coquille que j'ai faite sur l'un ou l'autre article. On me prend pour une débile parce que je suis une femme ET (pour reprendre une remarque qui m'a été faite) que j'ai une licence littéraire et un master en linguistique. On invente même des choses que je ne fais pas. La paye est moyenne et je fais de l'insomnie chronique depuis des mois.
Alors j'ai "tout pour être heureuse" mais en fait je suis loin d'être épanouie. Ceux qui disent qu'il faut séparer ce qu'on vit au boulot avec son chez soi, sont à côté de la plaque. Pcq quand on angoisse d'aller au boulot et que ça nous garde éveillé la nuit, même quand on est épuisé et que ça fait des semaines que ça dure, ben on ne sait pas être heureux.
J'ai laissé la vie m'enchainer à un tas de choses que je n'aime pas et qui sont anxiogènes et il est, à l'heure actuelle, difficile de m'en dépêtrer. Les enfants, faites ce qui vous passionne et ne laissez pas la vie vous lier à des choses/personnes/endroits qui n'en valent pas la peine et sont toxiques. La vie est trop courte et le bonheur est à la portée de chacun
Alors j'ai "tout pour être heureuse" mais en fait je suis loin d'être épanouie. Ceux qui disent qu'il faut séparer ce qu'on vit au boulot avec son chez soi, sont à côté de la plaque. Pcq quand on angoisse d'aller au boulot et que ça nous garde éveillé la nuit, même quand on est épuisé et que ça fait des semaines que ça dure, ben on ne sait pas être heureux.
J'ai laissé la vie m'enchainer à un tas de choses que je n'aime pas et qui sont anxiogènes et il est, à l'heure actuelle, difficile de m'en dépêtrer. Les enfants, faites ce qui vous passionne et ne laissez pas la vie vous lier à des choses/personnes/endroits qui n'en valent pas la peine et sont toxiques. La vie est trop courte et le bonheur est à la portée de chacun
Dernière édition :
@EverGreenHood Il me paraît vital de quitter ce boulot au plus vite, sinon il va te tuer à petit feu. Là, ce n'est même plus se noyer dans un verre d'eau, c'est littéralement une question de survie.
@skippy01 Je cherche, en ce moment. J'ai également fait une formation en bio-esthétique pour me focaliser sur quelque chose de sain et de chouette. Et puis c'est une bouée de sauvetage supplémentaire. Dès qu'il m'est financièrement possible de partir ou que je trouve du boulot ailleurs, j'y vais!
Je suis un peu mitigée sur cet article. 
D'un côté je suis d'accord, l'argent n'est pas forcément le moteur central, on peut être épanoui de plein d'autres manières (et tant mieux !). Mais j'ai aussi un peu de mal avec cette idée de "c'est un métier passion donc pas grave si c'est précaire/payé une misère". Pour moi ça ne devrait pas être une excuse à une paye riquiqui, de mauvaises conditions de travail et c'est un argument qui est vite utilisé pour justifier de mal payer les gens (Hey t'as déjà la chance de faire un boulot passion va pas demander plus !). Sans parler du fait que tout le monde ne peut malheureusement pas arriver à faire ce qui lui plait (bien ou mal payé), que des gens vont faire des boulots qui ne leurs plait pas du tout (ou dans de mauvaises conditions) pour trois fois rien et qu'il faut quand même un peu d'argent pour ne pas être perpétuellement dans la survie (rien que loger un truc, payé ta galère).
D'un côté je suis d'accord, l'argent n'est pas forcément le moteur central, on peut être épanoui de plein d'autres manières (et tant mieux !). Mais j'ai aussi un peu de mal avec cette idée de "c'est un métier passion donc pas grave si c'est précaire/payé une misère". Pour moi ça ne devrait pas être une excuse à une paye riquiqui, de mauvaises conditions de travail et c'est un argument qui est vite utilisé pour justifier de mal payer les gens (Hey t'as déjà la chance de faire un boulot passion va pas demander plus !). Sans parler du fait que tout le monde ne peut malheureusement pas arriver à faire ce qui lui plait (bien ou mal payé), que des gens vont faire des boulots qui ne leurs plait pas du tout (ou dans de mauvaises conditions) pour trois fois rien et qu'il faut quand même un peu d'argent pour ne pas être perpétuellement dans la survie (rien que loger un truc, payé ta galère).
Depuis un moment, je m'interroge si je dois délaisser ma vie actuelle (salaire très correct, job où j'ai la sensation que ce n'est pas pour moi) pour un job plus "accessible" , moins bien payé, qui me plaise et qui me laisse un peu de temps pour ma vie personnelle. Ce n'est pas toujours un choix évident à faire car je ne suis pas minimaliste personnellement. Je pourrais faire des sacrifices, mais pas au point d'être fauchée et être à découvert, ça tuerait mon épanouissement justement.
@skippy01 Il faut les faire soi-même pour que ça coûte moins cher ! Chez moi, on essaye de tout fabriquer nous même. Notre liquide vaisselle, notre lessive, tout nos produits ménagers en fait, et aussi nos déodorants, nos dentifrices. On en fait en grosse quantité et au final, il nous faut pas grand chose comme matière première. Principalement que du vinaigre, du bicarbonate, du savon de Marseille et des huiles essentielles. Certes ça prend du temps (mais quand on sait que le français moyen passe 3h par jour devant la télé, bein manquer de temps, c'est quand même assez relatif). Et du coup c'est bio, éthique et pratiquement zéro déchets !
Et en ce qui concerne les cosmétiques, je me lave que avec du savon de Marseille et d'Alep (corps et visage) et j'applique un jour sur deux une crème hydratante bio toute simple. C'EST TOUT. J'utilise littéralement que ça en soin-beauté. En plus d'un mascara et d'un blush pour le maquillage. Parfois je demande à des potes de me ramener des produits de soins locaux quand ils reviennent de voyage, mais en général ça me tient au moins une bonne année.
Niveau budget c'est juste TOP et niveau respect de nos petits corps et de la planète c'est TOP aussi !
Et en ce qui concerne les cosmétiques, je me lave que avec du savon de Marseille et d'Alep (corps et visage) et j'applique un jour sur deux une crème hydratante bio toute simple. C'EST TOUT. J'utilise littéralement que ça en soin-beauté. En plus d'un mascara et d'un blush pour le maquillage. Parfois je demande à des potes de me ramener des produits de soins locaux quand ils reviennent de voyage, mais en général ça me tient au moins une bonne année.
Niveau budget c'est juste TOP et niveau respect de nos petits corps et de la planète c'est TOP aussi !
Dernière édition :
Jusqu'à maintenant j'étais aussi comme ça. J'ai un temps partiel dans un boulot nul mais qui a le mérite de pas me stresser ni me ramener de boulot à la maison et me laisse le temps de m'epanouir en peignant et dessinant. Je gagne la moitié d'un smic. Et je m'en tapais. Mais voilà je suis désormais avec la personne qui va devenir mon mari et je me sens bien angoissée pour payer le dit mariage et une maison. Je me rends compte que ma manière de vivre sans penser au delà du lendemain ne m'a jamais permis de faire des économies et maintenant je me sens nulle face aux désirs de maison etc.
Mouais... Faire un travail épanouissant même si mal payé, ok, ça a ses côtés cool, mais pour moi le côté "chill je m'en tape je suis optimiste et je vis de ma passion" il est surtout bien pratique à promouvoir pour ne surtout pas encourager les gens à une meilleure valorisation financière de leur boulot.
Le "soyez content.e.s de vivre de ce que vous aimez, n'attendez pas un salaire correct et un niveau de vie décent en plus, faut des sacrifices pour faire ce qu'on aime, voyez le bon côté VOUS VIVEZ DE VOTRE PASSION" c'est surtout du pain béni pour l'ultra-libéralisme économique et pour continuer à sous payer des gens au vu de leur niveau d'études et de compétences.
Mais bon, ils vont pas se plaindre non plus, ils font ce qu'ils aiment
Je veux bien que dans certains cas, effectivement, on aie pas les moyens de rétribuer plus mais à l'échelle de la société il y a énormément de bullshit à ce niveau là... C'est avec ce genre de mentalité qu'on paye pas/mal toute une série de métiers (notamment artistiques mais pas que) parce que ça va hein, c'est du plaisir avant d'être du travail, un peu d'argent de poche en guise de cachet, un petit cadeau et des crayons de couleurs après avoir participé à un concours et c'est bon hein. Si vous vouliez un vrai salaire, fallait faire un vrai métier, pas un métier passion (pensée aux auteurs dont on est en train de saborder tous les moyens de vivre de leur plume en ce moment même, avec ce genre de commentaires qui reviennent en masse).
Gros ras-le-bol de cette mentalité. Tant mieux pour l'autrice si sa situation lui convient, et je lui souhaite sincèrement que tout aille bien pour elle, mais est-ce qu'on pourrait arrêter de banaliser ce discours foireux du "je fais ce que j'aime alors tant pis si je gagne pas ma vie correctement avec" ? Sérieusement, ça rendrait service à pleins de monde.
Edit : imaginez vous aller chez le médecin, lui demander en fin de consultation s'il aime son travail et qu'il vous réponde "oui" : est-ce que, pour autant, vous le paieriez moins ? Non. Ça parait impensable, absurde. Ça devrait être comme ça pour tout.
Le "soyez content.e.s de vivre de ce que vous aimez, n'attendez pas un salaire correct et un niveau de vie décent en plus, faut des sacrifices pour faire ce qu'on aime, voyez le bon côté VOUS VIVEZ DE VOTRE PASSION" c'est surtout du pain béni pour l'ultra-libéralisme économique et pour continuer à sous payer des gens au vu de leur niveau d'études et de compétences.
Mais bon, ils vont pas se plaindre non plus, ils font ce qu'ils aiment
Je veux bien que dans certains cas, effectivement, on aie pas les moyens de rétribuer plus mais à l'échelle de la société il y a énormément de bullshit à ce niveau là... C'est avec ce genre de mentalité qu'on paye pas/mal toute une série de métiers (notamment artistiques mais pas que) parce que ça va hein, c'est du plaisir avant d'être du travail, un peu d'argent de poche en guise de cachet, un petit cadeau et des crayons de couleurs après avoir participé à un concours et c'est bon hein. Si vous vouliez un vrai salaire, fallait faire un vrai métier, pas un métier passion (pensée aux auteurs dont on est en train de saborder tous les moyens de vivre de leur plume en ce moment même, avec ce genre de commentaires qui reviennent en masse).
Gros ras-le-bol de cette mentalité. Tant mieux pour l'autrice si sa situation lui convient, et je lui souhaite sincèrement que tout aille bien pour elle, mais est-ce qu'on pourrait arrêter de banaliser ce discours foireux du "je fais ce que j'aime alors tant pis si je gagne pas ma vie correctement avec" ? Sérieusement, ça rendrait service à pleins de monde.
Edit : imaginez vous aller chez le médecin, lui demander en fin de consultation s'il aime son travail et qu'il vous réponde "oui" : est-ce que, pour autant, vous le paieriez moins ? Non. Ça parait impensable, absurde. Ça devrait être comme ça pour tout.
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J'ai eu un sentiment de malaise en lisant cet article.
Prenons les choses dans l'ordre : il s'agit d'un article sponsorisé pour commencer, même si cela se voit très peu. On a la phrase d'accroche qui précise le partenariat, on nous balance une bande-annonce, on rebondit vaguement sur celle-ci pour dire qu'on n'est pas comme X personnage puis l'article part sur une sorte de témoignage.
Bon.
Ensuite, ce témoignage provient d'une membre de la rédac, qui explique qu'elle est vraiment mal payée mais que même si elle "est toujours en galère, [que s]on découvert [lui] stresse le trognon régulièrement", elle est heureuse de faire un métier-passion. D'un point de vue éthique, je ne suis pas certaine que ce soit très bien vu qu'un employé fasse un article pour dire qu'il est mal payé mais que la passion lui suffit. Enfin, je ne sais pas, en lisant ça je me suis dit "ben... ils attendent quoi pour payer mieux leurs employés Madmoizelle en fait ?". Si tu veux absolument te localiser à Paris, LA ville super chère, tu ne paies pas tes employés le SMIC, jsais pas. J'ai même vérifié que Queen Camille n'était pas une stagiaire tellement son article m'a interrogée. Non, non, nous avons bien ici un article d'une membre de la rédac avec un emploi qui n'est pas censé être précaire mais qui survit à peine 
(mais c'est pas grave, elle fait sa passion).
Enfin, il va falloir m'expliquer la cohérence de Madmoizelle. Sous cet article, une pub pour la box "World tour". Chaque jour, plein d'articles sponsorisés (dont celui-ci !), des présentations d'objets trop cools qu'il faudrait trop avoir chez soi, une volonté que la lectrice de Madmoizelle soit jeune, féministe mais aussi un peu bobo et capable d'acheter ce que le magazine bombarde chaque jour comme articles à posséder. Bref, une démarche capitaliste pour vivre au milieu du capitalisme. De l'autre côté fleurissent des articles sur le minimalisme, le fait de se contenter de peu, blablabla. Bon, laissons de côté l'idée même que le minimalisme est un privilège de bourgeois.e initialement.
Ce n'est pas un peu contradictoire tous ces messages ?
Je ne comprends pas trop que @Clemence Bodoc ait laissé passer cet article : vous présentez clairement votre entreprise comme ne rémunérant pas à leur juste valeur ses employés tout en faisant croire que c'est trop cool parce qu'ils font leur passion. C'est justement contre quoi les professions dites de "vocation" (graphistes, illustrateurs, auteurs, profs...) essaient de lutter en fait. La passion ça paie pas la bouffe ni le loyer.
Prenons les choses dans l'ordre : il s'agit d'un article sponsorisé pour commencer, même si cela se voit très peu. On a la phrase d'accroche qui précise le partenariat, on nous balance une bande-annonce, on rebondit vaguement sur celle-ci pour dire qu'on n'est pas comme X personnage puis l'article part sur une sorte de témoignage.
Bon.
Ensuite, ce témoignage provient d'une membre de la rédac, qui explique qu'elle est vraiment mal payée mais que même si elle "est toujours en galère, [que s]on découvert [lui] stresse le trognon régulièrement", elle est heureuse de faire un métier-passion. D'un point de vue éthique, je ne suis pas certaine que ce soit très bien vu qu'un employé fasse un article pour dire qu'il est mal payé mais que la passion lui suffit. Enfin, je ne sais pas, en lisant ça je me suis dit "ben... ils attendent quoi pour payer mieux leurs employés Madmoizelle en fait ?
". Si tu veux absolument te localiser à Paris, LA ville super chère, tu ne paies pas tes employés le SMIC, jsais pas. J'ai même vérifié que Queen Camille n'était pas une stagiaire tellement son article m'a interrogée. Non, non, nous avons bien ici un article d'une membre de la rédac avec un emploi qui n'est pas censé être précaire mais qui survit à peine (mais c'est pas grave, elle fait sa passion).Enfin, il va falloir m'expliquer la cohérence de Madmoizelle. Sous cet article, une pub pour la box "World tour". Chaque jour, plein d'articles sponsorisés (dont celui-ci !), des présentations d'objets trop cools qu'il faudrait trop avoir chez soi, une volonté que la lectrice de Madmoizelle soit jeune, féministe mais aussi un peu bobo et capable d'acheter ce que le magazine bombarde chaque jour comme articles à posséder. Bref, une démarche capitaliste pour vivre au milieu du capitalisme. De l'autre côté fleurissent des articles sur le minimalisme, le fait de se contenter de peu, blablabla. Bon, laissons de côté l'idée même que le minimalisme est un privilège de bourgeois.e initialement.
Ce n'est pas un peu contradictoire tous ces messages ?
Je ne comprends pas trop que @Clemence Bodoc ait laissé passer cet article : vous présentez clairement votre entreprise comme ne rémunérant pas à leur juste valeur ses employés tout en faisant croire que c'est trop cool parce qu'ils font leur passion. C'est justement contre quoi les professions dites de "vocation" (graphistes, illustrateurs, auteurs, profs...) essaient de lutter en fait. La passion ça paie pas la bouffe ni le loyer.
J'ajouterai que mettre ça en rapport avec le film présenté me semble tout sauf anodin. On contrebalance un film qui parle de la précarité des jeunes, phénomène alarmant actuellement et dont il y a toutes les raisons de se préoccuper, par un gros "la précarité c'est pas grave, l'important c'est d'aimer ce qu'on fait". Bravo "la fière partenaire", vous soutenez vachement le propos !
Autant dire que la même bande annonce avec, je sais pas, un article sur la grève, sur la situation des auteurs en France, sur les grosses boites qui organisent des concours où on gagne une trousse de crayons de couleurs pour se faire faire un nouveau logo alors qu'elles peuvent payer des graphistes, sur les casses du droit du travail, sur les entreprises qui ne prennent que des stagiaires pour pas avoir à payer leurs employés, sur les travailleur.euse.s handicapé.e.s qui trouvent rien parce que les aménagement ça coûte des sous et qu'aucun employeur n'est prêt à le faire... ça aurait une autre allure et un autre message.
Affamé.e.s, soyez épanouis même si pauvres et vous n'en aurez plus rien à foutre.
Sérieusement ?
(Je tiens à préciser que je n'attaque pas l'autrice qui a tout à fait le droit d'être épanouie et de ne pas avoir de problèmes avec sa précarité, je n'ai aucun soucis avec ça. C'est le choix éditorial de mettre la bande annonce et le partenariat pour le film en rapport avec ce témoignage que je critique. Le message véhiculé par l'accolage des deux me semble vraiment limite.)
Autant dire que la même bande annonce avec, je sais pas, un article sur la grève, sur la situation des auteurs en France, sur les grosses boites qui organisent des concours où on gagne une trousse de crayons de couleurs pour se faire faire un nouveau logo alors qu'elles peuvent payer des graphistes, sur les casses du droit du travail, sur les entreprises qui ne prennent que des stagiaires pour pas avoir à payer leurs employés, sur les travailleur.euse.s handicapé.e.s qui trouvent rien parce que les aménagement ça coûte des sous et qu'aucun employeur n'est prêt à le faire... ça aurait une autre allure et un autre message.
Affamé.e.s, soyez épanouis même si pauvres et vous n'en aurez plus rien à foutre.
Sérieusement ?
(Je tiens à préciser que je n'attaque pas l'autrice qui a tout à fait le droit d'être épanouie et de ne pas avoir de problèmes avec sa précarité, je n'ai aucun soucis avec ça. C'est le choix éditorial de mettre la bande annonce et le partenariat pour le film en rapport avec ce témoignage que je critique. Le message véhiculé par l'accolage des deux me semble vraiment limite.)
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