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La sapiosexualité, qu'est-ce que c'est ? (Charlie Danger & Lou Howard)
- Initiateur de la discussion Fab
- Date de début
Mais... est ce qu'on ne serait pas une majorité dans ce cas?
Je connais peu de gens qui flashent sur un gars, se rendent compte qu'intellectuellement ça ne le fais pas et se disent «allez zou, j'aime bien les cons...».
Je connais peu de gens qui flashent sur un gars, se rendent compte qu'intellectuellement ça ne le fais pas et se disent «allez zou, j'aime bien les cons...».
@amrie ça va un peu plus loin que ça. La sapiosexualité, c'est le fait de ressentir du désir physique pour une personne parce qu'elle te stimule intellectuellement et émotionnellement. C'est trouver une personne sexy pour sa répartie, son intelligence, son humour etc. même si de prime abord elle n'est pas la plus attirante physiquement.
La stimulation intellectuelle et émotionnelle est le critère numéro 1, passant devant tout le reste.
Alors certes, l'objet de désir n'est pas un taudis non plus. Un minimum quoi. Mais ielle peut avoir un physique banal et être spécial.e grâce à sa conversation et sa façon d'être.
En tout cas, c'est comme ça que je le vis, personnellement. J'avais vu un reportage indiquant que la sapiosexualité était une forme d'asexualité et j'étais plutôt d'accord avec.
La stimulation intellectuelle et émotionnelle est le critère numéro 1, passant devant tout le reste.
Alors certes, l'objet de désir n'est pas un taudis non plus. Un minimum quoi. Mais ielle peut avoir un physique banal et être spécial.e grâce à sa conversation et sa façon d'être.
En tout cas, c'est comme ça que je le vis, personnellement. J'avais vu un reportage indiquant que la sapiosexualité était une forme d'asexualité et j'étais plutôt d'accord avec.
J'ai du mal à comprendre pourquoi, tu pourrais développer (ou si tu te souviens du reportage) ?
Par contre je comprend tellement la partie de la video sur le fait d'être sur le même plan, de pouvoir échanger à égalité. Je peux pas être attirée par quelqu'un face à qui j'ai l'impression d'être un élève devant un prof, et l'inverse est plutôt désagréable aussi.
Je suis sapiosexuelle et je trouve que ce terme a totalement lieu d'exister.
Je ne conçois pas de coucher avec quelqu'un que je trouve bête, mais certes je penses que cela s'applique à beaucoup de personnes n'etant pas sapiosexuelles. Je veux quand meme preciser que je connais des personnes qui au contraire préfèrent que leur partenaire ne soit pas trop intelligent, tous les goûts sont dans la nature.
Cette attirance va beaucoup plus loin, encore plus que la vidéo en elle-même. C'est à dire que même des personnes avec qui j'ai une connexion intellectuelle forte, avec qui je fais des traits d'esprit peuvent ne pas m'intéresser. J'ai un exemple avec un de mes amis avec qui j'ai vraiment beaucoup d'accroches et qui physiquement est attirant en toute objectivité. Ma mère me demande tout le temps pourquoi nous ne sortons pas ensemble. Simplement parce que je n'arriverais pas à ressentir du désir pour quelqu'un à qui je dois expliquer pas mal de mots de vocabulaire et de concepts. Nous somme amis, je l'adore, mais c'est tout.
Mon attirance se base uniquement sur la manière de parler d'une personne (vocabulaire plutôt soutenu), une grande culture generale, un sens logique aiguë, et un humour tres etendu mais pas beauf (le "tire sur mon doigt" très peu pour moi). Le physique finalement n'a pas l'importance qu'il a pour beaucoup d'autres personnes. Je vois un mec tres beau musclé et torse nu, cela ne me fait ni chaud ni froid si je n'ai pas discuté avec lui et que je le trouve très intelligent et cultivé alors que je préfère les hommes, vous voyez le délire ?
Peut on dire que la sapiosexualité existe ? Je pense oui et elle ne me met pas dans une case, elle me permet d'affirmer ce que je pense et ce que je suis vraiment.
Je ne conçois pas de coucher avec quelqu'un que je trouve bête, mais certes je penses que cela s'applique à beaucoup de personnes n'etant pas sapiosexuelles. Je veux quand meme preciser que je connais des personnes qui au contraire préfèrent que leur partenaire ne soit pas trop intelligent, tous les goûts sont dans la nature.
Cette attirance va beaucoup plus loin, encore plus que la vidéo en elle-même. C'est à dire que même des personnes avec qui j'ai une connexion intellectuelle forte, avec qui je fais des traits d'esprit peuvent ne pas m'intéresser. J'ai un exemple avec un de mes amis avec qui j'ai vraiment beaucoup d'accroches et qui physiquement est attirant en toute objectivité. Ma mère me demande tout le temps pourquoi nous ne sortons pas ensemble. Simplement parce que je n'arriverais pas à ressentir du désir pour quelqu'un à qui je dois expliquer pas mal de mots de vocabulaire et de concepts. Nous somme amis, je l'adore, mais c'est tout.
Mon attirance se base uniquement sur la manière de parler d'une personne (vocabulaire plutôt soutenu), une grande culture generale, un sens logique aiguë, et un humour tres etendu mais pas beauf (le "tire sur mon doigt" très peu pour moi). Le physique finalement n'a pas l'importance qu'il a pour beaucoup d'autres personnes. Je vois un mec tres beau musclé et torse nu, cela ne me fait ni chaud ni froid si je n'ai pas discuté avec lui et que je le trouve très intelligent et cultivé alors que je préfère les hommes, vous voyez le délire ?
Peut on dire que la sapiosexualité existe ? Je pense oui et elle ne me met pas dans une case, elle me permet d'affirmer ce que je pense et ce que je suis vraiment.
@Olduvaï @Roonie je vais voir si je retrouve le reportage. Je mettrai le lien quand j'aurai remis la main dessus.
En gros, pour envisager une relation sexuelle avec quelqu'un, il faut qu'une connexion spirituelle soit établie. Un.e sapiosexuel.le aura du mal avec les approches rentre-dedans, le côté " assouvissement de pulsion " du sexe. Tandis que pour d'autres, tu vois quelqu'un qui te plaît, en soirée par exemple, il y a le feeling qui s'installe et zou. Enfin en tout cas c'est comme ça que ça a l'air de se passer pour " les autres ".
Pour un.e sapiosexuel.le ce serait plus ... " réfléchi " ( j'trouve pas de meilleur mot
)
En gros, pour envisager une relation sexuelle avec quelqu'un, il faut qu'une connexion spirituelle soit établie. Un.e sapiosexuel.le aura du mal avec les approches rentre-dedans, le côté " assouvissement de pulsion " du sexe. Tandis que pour d'autres, tu vois quelqu'un qui te plaît, en soirée par exemple, il y a le feeling qui s'installe et zou. Enfin en tout cas c'est comme ça que ça a l'air de se passer pour " les autres ".
Pour un.e sapiosexuel.le ce serait plus ... " réfléchi " ( j'trouve pas de meilleur mot
)
@Roonie pourquoi ? Il me semble pourtant que l'asexualité ne se résume pas au fait de ne pas avoir envie de faire l'amour
Edit : j'ai relu mon message de ce matin et je crois voir ce qui te fait tiquer. La formulation n'était pas bonne. Je voulais plutôt dire que la sapiosexualité a des traits s'apparentant à l'asexualité. En tout cas c'était présenté comme tel dans ce reportage que j'essaie de retrouver et ça m'avait beaucoup parlé pour mon cas perso.
Edit : j'ai relu mon message de ce matin et je crois voir ce qui te fait tiquer. La formulation n'était pas bonne. Je voulais plutôt dire que la sapiosexualité a des traits s'apparentant à l'asexualité. En tout cas c'était présenté comme tel dans ce reportage que j'essaie de retrouver et ça m'avait beaucoup parlé pour mon cas perso.
Dernière édition :
Plus je me renseigne sur ce concept plus je le trouve classiste.
@Atlas il y a des gens riches et/ou cultivés qui sont ultra beaufs et peu intéressants. D'autres ont moins de culture générale et moins de prestance sociale mais un esprit fin et une sensibilité telle qu'ils sont ultra touchants. Après tu as le droit de le voir comme ça, mais curieusement les sapios que je connais sont plutôt du côté crève la faim de la force.
@Roonie sur quels critères peux-tu me garantir que cela n'a rien à voir ? As-tu mené une étude poussée sur tous les asexuels et sapios pour en faire une typologie ?
C'est aux gens de choisir comment désigner leur orientation sexuelle. Si la stimulation émotionnelle et intellectuelle est ce qui nous fait choisir un.e partenaire, indépendamment de son genre et devant d'autres critères, on a le droit de se désigner sapiosexuel.le.
Ou alors on est rien, on fera avec.
Edit : validiste oui peut-être. Je pourrais être amie avec une personne souffrant de déficience mentale, par contre je ne pourrais pas construire un couple avec elle.
@Roonie sur quels critères peux-tu me garantir que cela n'a rien à voir ? As-tu mené une étude poussée sur tous les asexuels et sapios pour en faire une typologie ?
C'est aux gens de choisir comment désigner leur orientation sexuelle. Si la stimulation émotionnelle et intellectuelle est ce qui nous fait choisir un.e partenaire, indépendamment de son genre et devant d'autres critères, on a le droit de se désigner sapiosexuel.le.
Ou alors on est rien, on fera avec.
Edit : validiste oui peut-être. Je pourrais être amie avec une personne souffrant de déficience mentale, par contre je ne pourrais pas construire un couple avec elle.
@Roonie en effet désigner la sapio comme une forme d'asexualité était un peu maladroit 
Le point commun est que ( me basant sur expérience perso et discussions avec amis sapios + lectures/visionnages par ia par là ), l'attirance physique est conditionnée ( et donc médiatisée ) par une connexion spirituelle. Donc qu'il faut qu'il y ait ça pour qu'il y ait attirance, sinon c'est mort. Et du coup, vu qu'en général les sapios sont des personnes très ( trop ) cérébrales, ben ... elles peuvent beaucoup mentaliser leurs relations amoureuses et être moins dans le lâcher prise.
Quand j'ai des discussions avec des personnes tenant un discours hétéronormé, je me sens tellement en décalage en fait. Et me sens plus proche des propos des personnes asexuelles que je lis sur Internet, sans pour autant m'y identifier complètement. C'est pourquoi selon mon point de vue, mon ressenti, il y a des points de convergence entre sapio et asexualité.
Après l'idée n'est pas de """ piquer """ quelque chose aux asexuels, juste de dire que je m'y retrouve en partie en fait.
@Cépamoi
pour la pansexualité j'imagine que c'est au cas par cas
pourquoi forcément un élitisme non assumé ?
Le point commun est que ( me basant sur expérience perso et discussions avec amis sapios + lectures/visionnages par ia par là ), l'attirance physique est conditionnée ( et donc médiatisée ) par une connexion spirituelle. Donc qu'il faut qu'il y ait ça pour qu'il y ait attirance, sinon c'est mort. Et du coup, vu qu'en général les sapios sont des personnes très ( trop ) cérébrales, ben ... elles peuvent beaucoup mentaliser leurs relations amoureuses et être moins dans le lâcher prise.
Quand j'ai des discussions avec des personnes tenant un discours hétéronormé, je me sens tellement en décalage en fait. Et me sens plus proche des propos des personnes asexuelles que je lis sur Internet, sans pour autant m'y identifier complètement. C'est pourquoi selon mon point de vue, mon ressenti, il y a des points de convergence entre sapio et asexualité.
Après l'idée n'est pas de """ piquer """ quelque chose aux asexuels, juste de dire que je m'y retrouve en partie en fait.
@Cépamoi
pour la pansexualité j'imagine que c'est au cas par cas
pourquoi forcément un élitisme non assumé ?
@Nedjma Mais ça veut dire quoi « un esprit fin » ? Je demande sérieusement parce que clairement ce que je lis d’habitude chez les sapiosexuels et ce qui est revenu sur le topic c’est un certain vocabulaire donc une certaine éducation (la légitime, pas les trucs « beaufs », j’ai jamais lu une seule sapiosexuelle dire qu’un mec qui lui parle de sa passion tuning ça l’avait conquise mais bon), une grosse culture g (mais en histoire, philosophie, le mec type normale sup quoi), un humour particulier (du genre sarcasme, second degré mais jamais vulgaire). Un bourgeois sorti de prépa en fait avec la culture légitime qui va bien.
Et les gens avec des défauts d’élocution mais qui sont des puits de sciences ?
Et les gens neuro atypiques qui saisissent pas forcément le second degré ?
Et les gens qui n’ont pas grandi dans un milieu bourgeois mais ont une culture autre ?
Je me pose la question du classisme (et du validisme merci @Flowercream- d’avoir mis le doigt sur ce qui me gênait) parce qu’à chaque fois que je lis des trucs sur la sapiosexualité, c’est toujours les mêmes trucs qui reviennent sur la culture g ou l’humour et que ça me donne juste l’impression que c’est un concept qui masque un bon gros classisme des familles.
Et les gens avec des défauts d’élocution mais qui sont des puits de sciences ?
Et les gens neuro atypiques qui saisissent pas forcément le second degré ?
Et les gens qui n’ont pas grandi dans un milieu bourgeois mais ont une culture autre ?
Je me pose la question du classisme (et du validisme merci @Flowercream- d’avoir mis le doigt sur ce qui me gênait) parce qu’à chaque fois que je lis des trucs sur la sapiosexualité, c’est toujours les mêmes trucs qui reviennent sur la culture g ou l’humour et que ça me donne juste l’impression que c’est un concept qui masque un bon gros classisme des familles.
@Atlas
Y a moyen.
Y a moyen.
Y a moyen.
Il y a des gens qui ont une culture générale ouffissime mais qui ne savent pas penser par eux-mêmes et qui sont très cons. Il y a des gens qui ne sont pas allés jusqu'au brevet et qui te mettent sur le cul en te donnant un avis, un conseil méga avisé. Et te refont la même le lendemain. Et ainsi de suite tous les jours.
Je reprends les mots de Montaigne ( meuh la grosse pédante ) mais un esprit fin est une tête bien fait et non une tête bien pleine. C'est la capacité à prendre du recul sur les événements de la vie, la capacité à te faire rire aux éclats avec un mot bien placé, la capacité à s'émerveiller de certaines choses, à s'intéresser ...
Et oui, une personne s'intéressant au tunning peut tout à fait devenir un partenaire potentiel. Il suffit de ne pas se réduire à ça. Peut-être que ce passionné de tunning réunira tout ce dont je parlais précédemment. Tandis que je peux m'ennuyer comme un rat mort avec un doctorant en géographie ...
Et je rajoute quelque chose quant au validisme. Le handicap mental ne se résume pas à Asperger. Du coup je me permets de reprendre le jeu des questions.
Et les personnes qui sont obsédées par leur production fécale au point de te le faire partager chaque jour ?
Et les personnes qui veulent planter un couteau dans ton chat/chien/bébé parce que ça ne va pas ?
Et les personnes qui hurlent quand elles ont trop chaud/froid/mal quelque part ?
Et les personnes qui n'arrivent pas à assimiler la moindre notion d'hygiène ?
Et celles qui mangent des cailloux et de l'herbe ?
Et celles qui ne parviendront jamais à communiquer de la moindre façon avec toi ?
Et celles qui ne peuvent exprimer leur amour qu'en lançant tout ce qui leur passe sous la main contre les murs, y compris leur propre tête ?
Et celles qui sont profondément marquées physiquement par leur handicap ?
C'est aussi ça, le handicap mental. Bien plus que de l'autisme léger ou Asperger. Cela ne veut pas dire que les personnes n'ont pas le droit à leur dignité, ni d'être aimées. Bien au contraire.
Mais pour celles qui crient au validisme, cela implique que vous pouvez envisager une relation sexuelle/amoureuse avec tout déficient mental. Et sans vouloir m'avancer, je doute que vous en réalisiez vraiment l'étendue. Je n'en ai en tout cas pas la prétention de mon côté.
Y a moyen.
Y a moyen.
Y a moyen.
Il y a des gens qui ont une culture générale ouffissime mais qui ne savent pas penser par eux-mêmes et qui sont très cons. Il y a des gens qui ne sont pas allés jusqu'au brevet et qui te mettent sur le cul en te donnant un avis, un conseil méga avisé. Et te refont la même le lendemain. Et ainsi de suite tous les jours.
Je reprends les mots de Montaigne ( meuh la grosse pédante ) mais un esprit fin est une tête bien fait et non une tête bien pleine. C'est la capacité à prendre du recul sur les événements de la vie, la capacité à te faire rire aux éclats avec un mot bien placé, la capacité à s'émerveiller de certaines choses, à s'intéresser ...
Et oui, une personne s'intéressant au tunning peut tout à fait devenir un partenaire potentiel. Il suffit de ne pas se réduire à ça. Peut-être que ce passionné de tunning réunira tout ce dont je parlais précédemment. Tandis que je peux m'ennuyer comme un rat mort avec un doctorant en géographie ...
Et je rajoute quelque chose quant au validisme. Le handicap mental ne se résume pas à Asperger. Du coup je me permets de reprendre le jeu des questions.
Et les personnes qui sont obsédées par leur production fécale au point de te le faire partager chaque jour ?
Et les personnes qui veulent planter un couteau dans ton chat/chien/bébé parce que ça ne va pas ?
Et les personnes qui hurlent quand elles ont trop chaud/froid/mal quelque part ?
Et les personnes qui n'arrivent pas à assimiler la moindre notion d'hygiène ?
Et celles qui mangent des cailloux et de l'herbe ?
Et celles qui ne parviendront jamais à communiquer de la moindre façon avec toi ?
Et celles qui ne peuvent exprimer leur amour qu'en lançant tout ce qui leur passe sous la main contre les murs, y compris leur propre tête ?
Et celles qui sont profondément marquées physiquement par leur handicap ?
C'est aussi ça, le handicap mental. Bien plus que de l'autisme léger ou Asperger. Cela ne veut pas dire que les personnes n'ont pas le droit à leur dignité, ni d'être aimées. Bien au contraire.
Mais pour celles qui crient au validisme, cela implique que vous pouvez envisager une relation sexuelle/amoureuse avec tout déficient mental. Et sans vouloir m'avancer, je doute que vous en réalisiez vraiment l'étendue. Je n'en ai en tout cas pas la prétention de mon côté.
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