Oh, j'en ai, des exemples:
Ces belles promesses que tu as pris erronément pour un engagement sincère,
cet article qui enfonce le clou sur son soi-disant féminisme, ainsi que les nombreuses fois où on a fait remarquer qu'il ne tenait pas ses promesses et où tu l'as défendu très maladroitement voire avec mauvaise foi (
ici,
ici et
ici). Il en ressort une forte impression de complaisance envers lui, impression également partagée par d'autres madz.
"
Ces belles promesses", donc le relai et le commentaire d'une vidéo devenue virale, plus d'une semaine après sa sortie — desfois qu'un relai "trop tôt" puisse être soupçonné de "participer à la com' du candidat". J'ai donc attendu le cycle de l'action, afin de
bien m'inscrire dans le cycle de l'information.
"
Cet article" que tu cites, est
un reportage au sein d'une session de formation à destination
de femmes, pas nécessairement encartées En Marche, venues se renseigner auprès d'élues, pour
savoir comment faire pour accéder aux fonctions électives. J'aurais pu faire le même reportage au sein d'autres partis, seul problème : soit des sessions de ce type n'existent tout simplement pas, soit la presse n'y a pas accès. Je n'avais d'ailleurs accès qu'à la matinée ce jour-là, car j'étais
journaliste et pas militante.
ici j'ai "défendu" Brigitte Macron contre les attaques incessantes sur son âge.
ici je ne vois même pas en quoi je valide quoi que ce soit, puisqu'il est écrit noir sur blanc "Je
CHALLENGE l'engagement féministe du gouvernement" (et non "je le valide" ?!)
Et
ici en fait tu me cites un article qui clashe directement le manque du financement d'une asso féministe, et à travers ce cas, on relaie une interpellation directe faite à Macron.
Et donc nous avons cet échange assez surréaliste sous un article qui relaie une nouvelle fois
une interpellation directe à Macron, le sommant d'agir en concordance avec "ses belles promesses" comme tu le dis.
Ok super tu as démontré que je suis féministe, que je donne la parole aux femmes, que je me préoccupe de l'accès au pouvoir des femmes, que je me préoccupe de la santé des associations d'aides aux femmes et aux victimes de violences sexistes et sexuelles.
Guilty as charged!
PS : je repose ma question : qui pitche cet article à Océane ? Qui donne ce titre à Océane ? qui valide la publication et la diffusion de cet article, à ce moment, sous cette forme ? Ils sont où, les articles qui défendent
vraiment Macron, qui le réhabilitent face aux critiques des féministes, qui mettent en avant son eeeeexcellent bilan niveau droits des femmes ? (Cherche bien !!)
J'accepte d'être accusée à tort de beaucoup de choses, dans la vie. Je ne te connais ni d'Ève ni d'Adam, mais tu te permets t'attaquer mon intégrité professionnelle sur la base de ta propre interprétation de mes écrits — ou de l'absence de ceux-ci. Lis-moi si tu veux me critiquer. Demande-moi mes partis pris si tu veux les dénoncer. Les voici : je suis féministe. Je suis végane. Je suis écologiste. Je suis de gauche. Je suis universaliste. Je suis beaucoup de choses, mais je ne suis pas malhonnête, et je ne suis pas manipulatrice.
Si je pensais que Macron était un président féministe, si je pensais que le Gouvernement était féministe, je l'écrirais. Si je pensais que l'action publique était à la hauteur des enjeux des droits des femmes, je l'écrirais.
Sinon, c'est à cause des procès d'intention comme celui que tu me fais que les femmes sont si nombreuses à hésiter avant de prendre la parole, prendre position, agir. Tu ne m'écoutes pas, tu ne me lis pas : tu m'interprètes. Je pense et je défends le contraire de ce dont tu m'accuses, mais rien à faire, ta décision sur mon compte est prise. Je suis dans une case : "pro-macron".
J'ai l'habitude d'être mise dans des cases, mais ça fait toujours mal quand ça vient de personnes qui se réclament féministe. On sait pourtant le mal que ça fait, d'être enfermée dans des cases qui ne nous correspondent pas.