Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Mon « IVG de confort » a été un parcours de combattante
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Mon « IVG de confort » a été un parcours de combattante
- Initiateur de la discussion JulietteGee
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@JulietteGee
Il y a une grosse erreur dans cet article (il me semble). La pilule Ellaone empêche l’ovulation elle aussi !
Aucune pilule à ce jour permet d’empêcher l’ovule de se fixer à la paroi utérine.
Il me semble que c’est plus le rôle du stérilet posé en urgence (à vérifier).
Il y a une grosse erreur dans cet article (il me semble). La pilule Ellaone empêche l’ovulation elle aussi !
Aucune pilule à ce jour permet d’empêcher l’ovule de se fixer à la paroi utérine.
Il me semble que c’est plus le rôle du stérilet posé en urgence (à vérifier).
Dernière édition :
Je suis tout à fait d'accord avec @PetitePaille !
Ellaone ne permet pas d'empêcher la nidation. Aucun médicament ne permet de faire ça. Ellaone, comme Norlevo, retarde l'ovulation.
Je cite le Vidal : "Quand il est utilisé en contraception d'urgence, le mécanisme d'action est l'inhibition ou le retard de l'ovulation via la suppression du pic d'hormone lutéinisante (LH)"
https://www.vidal.fr/Medicament/ellaone-93698-pharmacodynamie.htm
Comme le dit le Vidal, les études montrent qu'Ellaone est plus efficace que Norlevo et on peut l'utiliser dans les 5 jours, et pas dans les 3 jours comme pour Norlevo. Elle est par contre plus chère, et il faut bien faire attention à utiliser par exemple des préservatifs jusqu'à la fin du cycle parce qu'elle peut diminuer l'efficacité d'un contraceptif hormonal. On peut aussi rappeler que pour les deux, si on vomit dans les 3h, il faut en reprendre une. C'est rare, mais ça peut arriver.
Le choix entre les deux ne se fait donc pas selon si l'ovulation a eu lieu ou pas. De toute façon, on ne peut pas le savoir.
Je voudrais ajouter qu'un pharmacien ne prescrit pas comme c'est écrit dans l'article, il conseille. Sinon c'est de l'exercice illégal de la médecine.
Il manque aussi un "l" à ulipristal à la fin.
Ellaone ne permet pas d'empêcher la nidation. Aucun médicament ne permet de faire ça. Ellaone, comme Norlevo, retarde l'ovulation.
Je cite le Vidal : "Quand il est utilisé en contraception d'urgence, le mécanisme d'action est l'inhibition ou le retard de l'ovulation via la suppression du pic d'hormone lutéinisante (LH)"
https://www.vidal.fr/Medicament/ellaone-93698-pharmacodynamie.htm
Comme le dit le Vidal, les études montrent qu'Ellaone est plus efficace que Norlevo et on peut l'utiliser dans les 5 jours, et pas dans les 3 jours comme pour Norlevo. Elle est par contre plus chère, et il faut bien faire attention à utiliser par exemple des préservatifs jusqu'à la fin du cycle parce qu'elle peut diminuer l'efficacité d'un contraceptif hormonal. On peut aussi rappeler que pour les deux, si on vomit dans les 3h, il faut en reprendre une. C'est rare, mais ça peut arriver.
Le choix entre les deux ne se fait donc pas selon si l'ovulation a eu lieu ou pas. De toute façon, on ne peut pas le savoir.
Je voudrais ajouter qu'un pharmacien ne prescrit pas comme c'est écrit dans l'article, il conseille. Sinon c'est de l'exercice illégal de la médecine.
Il manque aussi un "l" à ulipristal à la fin.
Le truc qui me chiffonne c'est cette histoire d'IVG de confort. En passant le fait que le terme est à gerber, dans les discours que j'ai pu entendre/lire, c'est défini comme celle qui avorte pour x fois parce qu'elle sait que ça existe et donc délibérément, ne prend pas de contraception. Je passe aussi le fait que le nb de fois qu'une femme avorte ça regarde que elle et personne d'autre. J'ai surtout lu ici une détresse chez cette femme, j'espère d'ailleurs que tu iras mieux 
. Mais je me demande, pourquoi ne pas avoir signalé ce gynéco qui refusait une contraception ? pourquoi ne pas avoir changé de docteur, été voir une sage femme ?
Quand j'avais 15 ans je devais faire une prise de sang pour un test de grossesse, en allant chercher le résultat on me l'a refusé car j'étais mineure et qu'il fallait que je sois avec un adulte. Evidemment mes parents n'étaient pas au courant et j'ai du aller chercher mon père pour m'accompagner (je lui avais raconter un bobard, que c'était pour vérifier un diabète), et il en a profité pour engueler la fille en face qui me les a rendu comme si c'était 500e, en lui disant que si j'avais été une jeune sans parents de confiance et dans la détresse elle m'aurait laissé crever aussi
. Mais je me demande, pourquoi ne pas avoir signalé ce gynéco qui refusait une contraception ? pourquoi ne pas avoir changé de docteur, été voir une sage femme ?Quand j'avais 15 ans je devais faire une prise de sang pour un test de grossesse, en allant chercher le résultat on me l'a refusé car j'étais mineure et qu'il fallait que je sois avec un adulte. Evidemment mes parents n'étaient pas au courant et j'ai du aller chercher mon père pour m'accompagner (je lui avais raconter un bobard, que c'était pour vérifier un diabète), et il en a profité pour engueler la fille en face qui me les a rendu comme si c'était 500e, en lui disant que si j'avais été une jeune sans parents de confiance et dans la détresse elle m'aurait laissé crever aussi
Puisque ce témoignage évoque la douleur de l'IVG médicamenteuse, je signale que ma généraliste m'a conseillé de privilégier l'IVG sous anesthésie lorsque c'est possible. L'IVG par médicament peut-être assez douloureuse, et en plus elle peut faire peur quand on n'est pas bien préparée ou avec une tendance à paniquer, parce qu'elle provoque une perte de sang importante. Selon elle, ce truc a été inventé pour continuer à faire souffrir les femmes qui avortent, c'est une méthode inutilement désagréable.
L'IVG sous anesthésie a l'avantage d'être presque indolore. Je dis presque, parce que de mon expérience personnelle, la pilule qu'on te donne la veille au soir (pour provoquer une ouverture du col de l'utérus je crois) provoque des contractions très pénibles (en gros, une cystique à côté c'est une partie de plaisir), et la gynéco qui me l'avait prescrite, pourtant du Planning familial, ne m'avait absolument pas prévenu de l'effet.
En fait, je me demande si c'est possible de combiner anti-douleurs et IVG médicamenteuse ? C'est bizarre quand même de laisser souffrir les gens comme ça
.
L'IVG sous anesthésie a l'avantage d'être presque indolore. Je dis presque, parce que de mon expérience personnelle, la pilule qu'on te donne la veille au soir (pour provoquer une ouverture du col de l'utérus je crois) provoque des contractions très pénibles (en gros, une cystique à côté c'est une partie de plaisir), et la gynéco qui me l'avait prescrite, pourtant du Planning familial, ne m'avait absolument pas prévenu de l'effet.
En fait, je me demande si c'est possible de combiner anti-douleurs et IVG médicamenteuse ? C'est bizarre quand même de laisser souffrir les gens comme ça
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@grenouilleau @Poacée Perso j'avais eu un doliprane pour mon IVG médicamenteuse hahaha
Prendre un jour de congé pour faire une IVG? Mais quel est le fuck!!!! On a un arrêt de travail dans ces cas-là...
Bon sang, ça me glace de lire tout ça. Soutien sorore
Edit : je vais parler de l'expérience que moi j'ai eu il y a maintenant 13 ans, et pas en spoiler parce que je n'ai absolument rien à cacher sur le sujet.
J'étais tombée enceinte sous pilule, d'un ami avec lequel j'avais couché alcoolisée; j'avais vomi tripes et boyaux le lendemain (et probablement la pilule avec...).
J'ai avorté par aspiration juste avant la fin du délai légal car mes règles sont arrivées (en fait non, mais je ne pouvais pas savoir!) et que je ne me savais pas enceinte avant...
Je suis passée par le SSIU à l'époque, qui m'avait orientée vers le CHU de Clermont-Ferrand. Et j'ai été outrée de la façon dont j'ai été traitée : écho de datation avec salle d'attente commune avec les futures maman (qui vous demandent innocemment "c'est prévu pour quand?" "ben c'était pas, et c'est toujours pas prévu en fait!"), entretien avec un-e psy condescendante ("mais vous avez l'air intelligente alors comment vous en êtes arrivée là!"...), délais ric-rac avec la période de réflexion (abolie depuis me semble-t-il).
Je pensais que les choses avaient évolué depuis... Visiblement non.
En effet, le DIU peut aussi être posé comme contraception d'urgence, on en parle très peu, ce qui est fou car ça éviterai sans doute pas mal d'avortements. Et que dire de ces médecins qui refusent encore de poser des DIU cuivre à des nullipares? Bordel, en 2018 on en est encore à se battre pour des trucs pour lesquels nos mères se battaient déjà...
Bon sang, ça me glace de lire tout ça. Soutien sorore
Edit : je vais parler de l'expérience que moi j'ai eu il y a maintenant 13 ans, et pas en spoiler parce que je n'ai absolument rien à cacher sur le sujet.
J'étais tombée enceinte sous pilule, d'un ami avec lequel j'avais couché alcoolisée; j'avais vomi tripes et boyaux le lendemain (et probablement la pilule avec...).
J'ai avorté par aspiration juste avant la fin du délai légal car mes règles sont arrivées (en fait non, mais je ne pouvais pas savoir!) et que je ne me savais pas enceinte avant...
Je suis passée par le SSIU à l'époque, qui m'avait orientée vers le CHU de Clermont-Ferrand. Et j'ai été outrée de la façon dont j'ai été traitée : écho de datation avec salle d'attente commune avec les futures maman (qui vous demandent innocemment "c'est prévu pour quand?" "ben c'était pas, et c'est toujours pas prévu en fait!"), entretien avec un-e psy condescendante ("mais vous avez l'air intelligente alors comment vous en êtes arrivée là!"...), délais ric-rac avec la période de réflexion (abolie depuis me semble-t-il).
Je pensais que les choses avaient évolué depuis... Visiblement non.
En effet, le DIU peut aussi être posé comme contraception d'urgence, on en parle très peu, ce qui est fou car ça éviterai sans doute pas mal d'avortements. Et que dire de ces médecins qui refusent encore de poser des DIU cuivre à des nullipares? Bordel, en 2018 on en est encore à se battre pour des trucs pour lesquels nos mères se battaient déjà...
Dernière édition :
Je ne sais pas si la personne concernée lira les commentaires mais je lui souhaite du courage pour la suite. j'aimerais lui dire qu'elle ne doit pas avoir honte ni culpabiliser. Personne ne peut juger son choix car son corps lui appartient, ce qu'elle en fait la concerne !
Merci pour cet article
Merci pour cet article
J
JAK-STAT
Guest
C'est qu'un mini bout du témoignage mais bordel les professionnels de santé qui prennent une voix joyeuse pour annoncer ça (ça aurait pu être une sage femme ou un.e inf ect)
On peut PAS savoir si c'est voulu ou non
prenez une voix neutre bon sang 
Bon elle s'est excusée mais c'est mieux de ne pas blesser
Et puis en 2018 on met des DIU aux nullipares, c'est bon quoi il faut évoluer, je comprends pas pourquoi choisir gynéco si on est pas convaincu des méthodes de contraception
vous imaginez vous allez voir un gygy et il vous sort "hmmm moi je suis pas sûr de la pilule chez les femmes qui ont pas eu de gosses" sans plus d'explication
On peut PAS savoir si c'est voulu ou non
prenez une voix neutre bon sang Bon elle s'est excusée mais c'est mieux de ne pas blesser
Et puis en 2018 on met des DIU aux nullipares, c'est bon quoi il faut évoluer, je comprends pas pourquoi choisir gynéco si on est pas convaincu des méthodes de contraception
vous imaginez vous allez voir un gygy et il vous sort "hmmm moi je suis pas sûr de la pilule chez les femmes qui ont pas eu de gosses" sans plus d'explication 
@PingouinMasqué : Pour avoir déja eu affaire au CHU de Clermont, ce sont des branques !! Ils m'ont oublié alors qu'il y avait personne dans la salle d'attente, j'y ai passé 8H j'en pouvais plus. Ils me faisaient poireauté 2H entre chaque exam pour au final me laisser repartir a 5H du mat' avec du doliprane. Super, merci les gars --'
Sinon un immense calin de réconfort à la personne qui a témoigné ainsi qu'à toutes celles qui sont passées par la
Sinon un immense calin de réconfort à la personne qui a témoigné ainsi qu'à toutes celles qui sont passées par la
J'ai déjà lu dans plein de témoignages cette dualité entre envie d'avorter et culpabilité de le faire et d'expérience j'ai l'impression qu'à partir du moment où on sait qu'on est enceinte ya comme un phénomène d'attachement à l'enfant mais qui disparaît progressivement après l'IVG (enfin je dis ça mais ce n'est que ma petite expérience 1 IVG à 18ans une grossesse désirée en cour 10 ans après) du coup je pense que même si l'IVG devenait communément admise il y aurait toujours une part de culpabilité sur le moment.
Sinon moi se que j'avais préféré dans mon IVG c'est moment où cette c**** de sage femme m'a fait l'échographie avec l'écran de l'échographe tourné vers moi, 10 ans et je revoit encore les images de mon bébé ...
Sinon moi se que j'avais préféré dans mon IVG c'est moment où cette c**** de sage femme m'a fait l'échographie avec l'écran de l'échographe tourné vers moi, 10 ans et je revoit encore les images de mon bébé ...
Dernière édition :
On a pas eu la même expérience
, parce que moi je n'ai eu aucun phénomène d'attachement à l'amas de cellule qui potentiellement allait peut-être devenir autre chose que juste des cellules, si je le décidais et si pas de fausse couche (ça arrive très souvent les fausses couches, donc parler d'enfant à ce stade c'est excessif).Et absolument aucune culpabilité. Donc je te rassure, il n'y aura pas toujours "une part de culpabilité sur le moment", ce n'est pas une règle générale.
C'est culturel cette histoire d'attachement à l'enfant, parce que la société en général pousse les femmes à se sentir mères dès qu'elles sont enceintes.
Et de nombreuses pratiques sont de nature a créer une culpabilité qui n'existe pas à la base : faire attendre dans la même salle d'attente les femmes ayant rdv pour une IVG et les femmes qui ont l'intention de mener à terme la grossesse, les soignants qui peuvent être maladroits (volontairement ou non) dans leurs rapports avec les patientes, les photos de bébés dans les secrétariats des cliniques...
Edit : tu viens de citer un exemple parfait de culpabilisation des femmes par un soignant. Ce n'est donc pas un sentiment "naturel", c'est une conséquence du conditionnement que les femmes subissent.
D'ailleurs à ce propos, cet article analyse bien la question, partant du constat que, socialement, les femmes sont priées de ne pas se sentir trop bien d'avorter, parce que bon, les s** hein.
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