Ce qui m'attriste dans cette article c'est le sentiment de culpabilité puissance 1000 que tu ressent, alors j'ai envie de te faire un gros câlin même si tu pleure et tu m'étale de la morve sur mon épaule .
Non ne ressent pas cette culpabilité que la société veux que tu ressente, tu n'étais pas prête à t'occuper de cet embryon, dis toi que ce choix tu l'as fait pour toi.
Quand je lis les commentaires sa me fait mal de voir que beaucoup de femmes ont été maltraité en amont de leur IVG, par le corps paramédical et le corps médical.
En tant que technicienne de laboratoire préleveuse je me suis toujours débrouillé pour rester la plus neutre possible, de toujours rassuré les patients.es au moment du prélèvement pour que ça se passe le plus sereinement possibles.
Mais je me souviendrai toujours de cette jeune fille venant pour un test de grossesse à l'insu de ses parents, en panique totale au moment du prélèvement car elle avait peur que ses parents ne débarquent au labo pour récupérer ses analyses.
J'ai pris le temps qu'il a fallut pour la rassurée, même si du monde attendaient dans la salle d'attente, je voulais qu'elle se détende (pour que sa fasse moins mal au moment du prélèvement).
Étant très sensible je me suis fait violence pour ne pas pleurer devant elle, et garder un visage et une voix sereine.
À la fin du prélèvement je lui tend une petite carte avec une étiquette de son dossier pour qu'elle puisse récupérer son résultat le lendemain après midi, je lui explique que nous pourrons rendre de résultats que si la petite carte nous est présenté, que même si ces parents viennent au labo sans cette carte nous ne pouvons pas leur donner son résultat.
Ça l'a rassuré, j'ai vu un sourire même si il était crispé, elle a glissé cette petite carte dans son soutien gorge pour éviter que ses parents ne fouillent dans ses poches.
Je ne sais pas si elle est venue le lendemain après midi, je n'étais pas de secrétariat, mais j'ai toujours une pensée pour elle, et j'espère que quelque soit le résultat, elle se sente bien dans sa peau.
Je ne travaille plus dans ce labo, j'ai démissionné pour suivre mon conjoint.
Même si mon conjoint n'avais pas changé de région j'aurais démissionné, non pas à cause de ce que je viens d'évoquer, mais parce que prélevé à la chaîne sans prendre le temps de discuter/rassuré/rire avec les patients, travailler avec des collègues désagréable et pas toujours compréhensif avec les patients, ne me convenait plus.
Les labos n'ont pas le même mode de fonctionnement pour le rendu des résultats, qu'il y ait de la mauvaise volonté de la part du personnel du labo ça je n'en doute pas une seconde, mais il ne faut pas oublier de les remettre à leurs place quand selon vous ils dépassent les bornes, quitte à faire une réclamation auprès du biologiste (qui est le patron du labo).
Les labo privé (labo de ville, clinique) et publique (hôpital), on une obligation de qualité (politique qualité) ça inclus l'accueil, le prélèvement, l'acheminement des prélèvements, le traitement des prélèvements, l'analyse des prélèvements, et le rendu de résultats, le but est de satisfaire les "clients" (patients, médecin, prestataires sociaux, etc...).
J'espère à l'avenir plus de compréhension, plus d'empathie, plus de réserve de la part des professionnels de santé.
Ne vous flageller pas, vous avez fait un choix pas facile, mais il est mûrement réfléchi, rester libre dans votre corps, en tant que femme, c'est votre vie, et fuck les mégères condescendantes !
Non ne ressent pas cette culpabilité que la société veux que tu ressente, tu n'étais pas prête à t'occuper de cet embryon, dis toi que ce choix tu l'as fait pour toi.
Quand je lis les commentaires sa me fait mal de voir que beaucoup de femmes ont été maltraité en amont de leur IVG, par le corps paramédical et le corps médical.
En tant que technicienne de laboratoire préleveuse je me suis toujours débrouillé pour rester la plus neutre possible, de toujours rassuré les patients.es au moment du prélèvement pour que ça se passe le plus sereinement possibles.
Mais je me souviendrai toujours de cette jeune fille venant pour un test de grossesse à l'insu de ses parents, en panique totale au moment du prélèvement car elle avait peur que ses parents ne débarquent au labo pour récupérer ses analyses.
J'ai pris le temps qu'il a fallut pour la rassurée, même si du monde attendaient dans la salle d'attente, je voulais qu'elle se détende (pour que sa fasse moins mal au moment du prélèvement).
Étant très sensible je me suis fait violence pour ne pas pleurer devant elle, et garder un visage et une voix sereine.
À la fin du prélèvement je lui tend une petite carte avec une étiquette de son dossier pour qu'elle puisse récupérer son résultat le lendemain après midi, je lui explique que nous pourrons rendre de résultats que si la petite carte nous est présenté, que même si ces parents viennent au labo sans cette carte nous ne pouvons pas leur donner son résultat.
Ça l'a rassuré, j'ai vu un sourire même si il était crispé, elle a glissé cette petite carte dans son soutien gorge pour éviter que ses parents ne fouillent dans ses poches.
Je ne sais pas si elle est venue le lendemain après midi, je n'étais pas de secrétariat, mais j'ai toujours une pensée pour elle, et j'espère que quelque soit le résultat, elle se sente bien dans sa peau.
Je ne travaille plus dans ce labo, j'ai démissionné pour suivre mon conjoint.
Même si mon conjoint n'avais pas changé de région j'aurais démissionné, non pas à cause de ce que je viens d'évoquer, mais parce que prélevé à la chaîne sans prendre le temps de discuter/rassuré/rire avec les patients, travailler avec des collègues désagréable et pas toujours compréhensif avec les patients, ne me convenait plus.
Les labos n'ont pas le même mode de fonctionnement pour le rendu des résultats, qu'il y ait de la mauvaise volonté de la part du personnel du labo ça je n'en doute pas une seconde, mais il ne faut pas oublier de les remettre à leurs place quand selon vous ils dépassent les bornes, quitte à faire une réclamation auprès du biologiste (qui est le patron du labo).
Les labo privé (labo de ville, clinique) et publique (hôpital), on une obligation de qualité (politique qualité) ça inclus l'accueil, le prélèvement, l'acheminement des prélèvements, le traitement des prélèvements, l'analyse des prélèvements, et le rendu de résultats, le but est de satisfaire les "clients" (patients, médecin, prestataires sociaux, etc...).
J'espère à l'avenir plus de compréhension, plus d'empathie, plus de réserve de la part des professionnels de santé.
Ne vous flageller pas, vous avez fait un choix pas facile, mais il est mûrement réfléchi, rester libre dans votre corps, en tant que femme, c'est votre vie, et fuck les mégères condescendantes !