La pote qui n'arrive plus à respirer quand quelqu'un fume, c'est moi
(ah, les problèmes pulmonaires, un joyeux bordel -et j'arrive plus à respirer au sens strict du terme, c'est pas une petite toux ou une irritation).
Sans rire, je comprends que je sois pénible pour mes amis qui doivent s'exiler pour fumer, mais en vrai...je comprends pas comment mes amis ne pourraient pas aménager l'espace qu'on partage en fonction de moi (tout comme moi j'adapte mon espace pour que tout le monde se sente bien). Ca doit faire très égoïste et égocentrique dit comme ça, mais vraiment : j'arrête de respirer si tu fumes à côté de moi, t'es mon ami, j'adore faire des soirées avec toi, mais tu vas quand même fumer à côté de moi ou me dire de dégager ?
Genre : clope >>> amis ?
Je suis probablement biaisée parce que j'ai jamais fumé (captain obvious here), mais j'agis souvent en terme de "est-ce que faire cet effort me coûte plus ou moins que la tristesse/joie de l'autre si je fais cet effort ?". Et j'arrive pas à comprendre comment on peut trouver l'effort consistant à aller fumer sa clope ailleurs trop dur, et y préférer une (petite) exclusion sociale d'un de ses amis.
J'ai vu plus haut qu'on parlait d'inviter ses amis dans des conditions qui pourraient leur convenir...et je suis d'accord, mais en fait je vois pas en quoi la clope est l'élément principal d'une quelconque soirée. Je comprends que ce soit un plaisir, voire une obligation parfois, mais un élément central ? Je pense pas (alors que oui, l'acrobranche dans une journée acrobranche, c'est clairement limitant pour le pote qui n'a plus de jambes, mais c'est aussi très difficile de faire une journée acrobranche sans acrobranche, mais ça n'exclut que peu : je connais peu de personnes qui ont besoin de faire de l'acrobranche dès qu'ils voient leurs amis, trois fois par semaine -alors que la clope est présente tout le temps).
(Dans les faits mes amis sont des gens super, ils se retiennent de fumer à côté de moi, ou font attention au vent ; et de moi, de mon côté, je me déplace en fonction et je ne fronce pas du nez dès que j'ai capté la moindre particule de tabac -je le fais remarquer avec gentillesse, quand vraiment mes poumons atteignent leur limite)
(Je suis désolée si j'ai manqué de délicatesse dans l'expression de mes propos, ça n'est pas tout à fait le but, mais le sujet m'agace malheureusement un peu trop vite -mais je travaille dessus
)