Je me permets de réagir à ce débat car j'ai été confronté à ma situation de fumeuse en soirée il y a quelques années. En arrivant pour faire mes études, j'ai rencontré mon groupe d'amis parmis lesquels un de mes meilleurs amis, qui lui est atteint par la mucovisidose. Pour lui, la question ne se pose pas, pas de cigarette ou de fumée car c'est tout simplement dangereux. Au départ il refusait poliment de venir en soirée pour des raisons diverses, puis un jour nous a confié ne pas vouloir nous empêcher de fumer en soirée, mais que lui ne pouvait pas supporter la cigarette. Alors on a décidé de voir ce que ça pouvait donner de ne pas/peu fumer en soirée, et finalement le résultat à été très probant. Au départ, nous allions dans l'appartement d'un ami qui a un petit balcon dans sa cuisine, comme ça on avait un entre deux, et personne ne fumait dans le salon. A force, on a eu marre de se retrouver entre fumeurs dans la cuisine et les autres trouvaient dommage que l'on s'éclipse pour aller fumer. Pas de clash ni quoi que ce soit, juste un constat naturel de notre part à tous. Au final, et je suis toujours fumeuse, on a pus de rendre compte que le fait de moins fumer en soirée était plus économique, on a moins mal au crâne le lendemain, on est plus "frais" (entre guillemets car en terme de fraicheur, on fait mieux qu'en lendemain de soirée). On a réussi à trouver un compromis qui fait du bien à tous le monde. Les fumeurs ne sont plus les relous qui font puer les vêtements, et en plus on apprécie autrement les soirées. Depuis, certains de nos amis qui fumaient chez eux ne le font plus, je fume moins aussi. Je ne dis pas que c'est la porte à toute les solutions mais penser aux non-fumeurs permets aussi, je crois, de réfléchir à sa consommation, en tous cas ça été le cas pour nous tous. Donc peut-être que penser les soirées du côté non-fumeurs peut-être aussi un "exercice" interessant pour les fumeurs, genre "est-ce que je vais aller fumer et couper court à la conversation? ou est-ce que je peux ma passer de cette clope et on continu à parler pépouze?"