Anthony, victime de violences sexuelles, raconte son histoire

Mymy Haegel

Ex-Rédac chef de madmoiZelle
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Autant je suis d'accord pour ne pas modifier le sens d'un texte, autant le texte d'Anthony est assez peu lisible à cause des fautes d'orthographe et de grammaire. Désolée mais je suis en désaccord profond avec cette "non-correction" et j'ai arrêté de lire parce que je n'en pouvais plus des fautes à chaque ligne. C'est vraiment pas lui rendre service que de laisser son texte sans corriger les fautes ou ajouter quelques virgules pour nous aider à le comprendre.
 
3 Novembre 2018
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Je n'ai pas pu écouter au delà de 5mn22, désolée. Je n'ai pas vu l'utilité d'aller plus loin, en tant que femme féministe qui souffre de la situation imposée par le patriarcat, et en tant qu'alliée de personnes racisées, dans la mesure de mes moyens.
J'entends bien la souffrance que ce système peut entraîner chez des hommes, et tous ceux qui sont victimes de violences (sexuelles ou autres) ont tout mon soutien, mais je ne suis pas apte à les aider. D'autres sans doute, moins touchés dans leur corps et leur vécu par la violence patriarcale, seront plus utiles. Ça a au moins le mérite de montrer que le patriarcat c'est un système qui engendre de la souffrance pour tout le monde. Mais ce n'est pas parce qu'on a souffert qu'on est légitime à faire souffrir les autres.

Je cite le témoignage, pour expliquer pourquoi je n'ai pas été plus loin que les 5mn (et je ne commente pas les citations, pour éviter un quelconque impair, je mets juste en souligné et en gras le passage qui m'a fait m'arrêter) :

- à la question "c'est quoi être un homme ?", la première réponse est "avoir une bite".

- à la question "le fait que l'homme est en position de supériorité par rapport aux femmes, et toi tu n'es pas d'accord avec ça, [quelle est ton opinion ?]", la réponse est :
"On fait une erreur en [confondant] une moyenne et les cas individuels [...] oui en moyenne les hommes s'en sortent mieux que les femmes, je ne conteste pas, mais pris individuellement c'est complètement faux [...] Quand on fait partie de cette grande partie des hommes qui ne sont pas privilégiés, parce qu'au final les hommes blancs ne sont qu'une petite partie des hommes [...] Quand on commence à toucher aux basses classes sociales, on constate un effet pervers de la chose, c'est qu'à être considérés comme privilégiés, on se retrouve avec des contre-coups [...]
Dans tout ce qui est association d'aide, par exemple quand on commence à avoir des problèmes de logement [...] on est pas prioritaires [parce qu'il y a des personnes considérées comme davantage en difficulté] par rapport à leur sexe, par rapport à leurs origines".

Pour compléter sur le sujet, une bonne analyse historique de la crise de la masculinité, puisque c'est quand même l'essentiel, avec Francis Dupuis-Déri (politologue), et ça intéressera peut-être aussi la personne qui a témoigné :


Edit : orthographe
 
Dernière édition :
14 Juin 2011
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Déjà : merci pour ce podcast. Avoir un autre son de cloche, c'est bien.
Sa lettre complémentaire est super intéressante, même si les fautes d'orthographe, ça pique un peu à la longue (je ne le blâme pas, il l'a sûrement écrit d'un jet car ce sont des sujets très personnels et délicats). C'est intéressant de voir qu'il se justifie de choses qu'on ne ressent pas nécessairement à l'écoute du podcast. Mais on est toujours plus dur avec soi-même qu'avec les autres.
Ce que je retiens de son entretien et de sa lettre, c'est qu'il n'est pas masculiniste, il a une rhétorique, mais au fond, il se bat pour l'égalité, pour la reconnaissance des maltraitances des femmes et des hommes, des viols des femmes et des hommes, mais qu'une certaine forme de féminisme ne l'a pas laissé avoir ces combats là et donc il s'est replié là où on l'écoutait.

C'est un homme touchant, maladroit mais hyper touchant. J'espère qu'il réussira à soigner ses blessures, parce quand il parle et quand on le lit, on entend à quel point il a souffert. Dans chacun de ses rires alors qu'il est en train de décrire des viols et des agressions sexuelles aussi.

Bref, super entretien et même s'il est maladroit, au final quand on l'écoute au déjà de la rhétorique, il a énormément de choses à dire sur notre société et ce qu'elle force les gens (homme et femme) à être.
 
11 Avril 2013
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Je n'ai écouté que la première partie du témoignage parce que le podcast est trop long (d'ailleurs je trouve que tous les podcasts sur madmoizelle sont trop longs, ça oblige à les écouter en plusieurs fois ou à les abandonner en cours de route, dommage).
Big up à Anthony pour être venu témoigner, ça n'a pas dû être facile. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit, loin de là, mais le témoignage reste intéressant, donne la parole à quelqu'un qui souffre… et me conforte dans mon féminisme :v:
Deux-trois réflexions en vrac :
- C'est dégueulasse de dire à quelqu'un qui est victime de viols/violences sexuelles qu'il n'a pas le droit de se plaindre, quel que soit le contexte. Point barre. Entendre ça de la bouche de féministes, qui sont censées lutter contre la culture du viol, je comprends que ça lui ai donné une mauvaise image du féminisme.
- Je crois que beaucoup d'hommes, comme Anthony, s'abusent sur la définition même du féminisme (celui que je pratique en tout cas, et celui qui est mis en avant sur madmoizelle) : pour moi le féminisme ce n'est pas la lutte pour les droits des femmes ("les mecs ont plus de trucs que nous, on veut notre part"), c'est carrément la lutte contre les inégalités de genre ("personne ne devrait être conditionné selon son genre, voir son genre défini par quelqu'un d'autre, et être méprisé/agressé lorsqu'il adopte/subit un comportement qui ne correspond pas à son genre perçu).
Dans ce cas, la parole d'hommes victimes a toute sa place, comme la question de la garde qui serait accordée plus facilement aux mères, comme le fait que les hommes sont plus sujets aux troubles mentaux et tendances suicidaires, etc, etc.
- Anthony avait l'air d'avoir beaucoup de mal, du fait de son histoire et de son engagement extrême gauche, à entendre la phrase "Les hommes sont des privilégiés". Pourtant, si on regarde le système, la structure globale, et donc sans s'arrêter aux contre-exemples individuels, oui, les hommes dans leur ensemble sont privilégiés par rapport aux femmes dans leur ensemble. Là aussi, j'ai envie de rajouter "Point barre" :rire: C'est pas parce que certains hommes gagnent le SMIC que ça occulte le fait que la majorité des personnes en situation de précarité sont des femmes. De la même manière, c'est pas parce qu'il y a (malheureusement) des hommes victimes de viols que ça occulte le fait que l'immense majorité des viols sont subis par des femmes et commis par des hommes. J'ai du mal à comprendre à quel moment l'expérience individuelle de la personne l'empêche de regarder une situation dans sa globalité.
 
26 Octobre 2017
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Je n'ai pas écouté l'entièreté du podcast, ni lu toute sa lettre (seulement certains passages), c'est effectivement très long et violent.
D'abord un gros bravo à Mymy et Fab d'avoir mené cette interview aussi tranquillement, avec autant de bienveillance et en mettant discrètement à travers leurs questions le doigts sur les incohérences du discours de l'invité. Il a l'air d'avoir des idées très arrêtées, comme s'il avait fait sa réflexion et pensait que c'était comme ça et c'est tout. Bravo à eux pour avoir, je pense, fait une brèche dans son raisonnement. Il a effectivement vécu des trucs traumatisants qui expliquent en partie son mode de pensée et je suis très heureuse pour lui et les autres personnes dans son cas qu'il soit venu s'exprimer au micro de Mad. J'espère que des personnes comme lui tomberont sur ce podcast et pourront peut être amorcer le processus pour régler certaines choses dans leur vie.
Sa position sur le féminisme est effectivement l'aboutissement d'une série de mauvaises expériences et de moments clés dans sa vie qui ont été assez violents et c'est bien qu'il ait pu tout exposer à travers sa lettre. Je comprends qu'il pense certaines choses même si je ne les approuve pas et j'espère que grâce à Mymy et Fab il aura de quoi remettre en question tout ça. Je suis contente aussi qu'il ait exprimé son désaccord sur le masculinisme et la misogynie qui en découle, c'est important qu'il l'ait fait pour pas se faire mettre dans un sac auquel il n'appartient pas forcément. Bref, bravo à lui, bravo à l'équipe du podcast.
 

Mymy Haegel

Ex-Rédac chef de madmoiZelle
1 Février 2012
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Merci tout le monde pour l'empathie dont vous faites preuve dans vos réactions (ici et sur YouTube). J'avais assez peur de publier cet épisode, pas tant pour moi mais pour Anthony. Je suis contente de voir que vous comprenez ma démarche et la sienne, et que les réactions sont mesurées, polies, bienveillantes. C'est vraiment un chouette forum :jv:
 
12 Septembre 2018
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Je n'ai pas écouté le podcast, mais j'ai trouvé son texte très intéressant (et cela confirme que ce n'est pas pas parce qu'un homme se revendique de gauche que c'est automatiquement un allié, contrairement à ce que certains profems voudraient nous faire croire). Cependant y a plein de trucs qui sont plus que critiquables selon moi :

"Donc (que je vous dit que je digresse beaucoup) balançons du propos sexiste :
pour moi la différence principale c’est que les hommes sont d’avantage dans l’action les femmes dans le « care ».
« être un homme » c’est avoir un besoin d’agir.
les hommes se construisent à travers ce qu’il font, leur réalisations, la ou se sont illustré les femmes dans leurs lien aux autres.
c’est pour cela que combatif, entreprenant, fort esprit de compétition etc… sont des trait surtout connoté masculin (bon ok la dedans y’a que l’esprit de compétition que j’ai)."
=> Là juste pour dire que je le trouve pas sexiste. C'est un état de fait, les deux genres sont sociabilisés pour se conduire ainsi. Et il semble en être conscient, enfin jusqu'à un certain point comme l'indique sa réponse "Etre un homme c'est avoir une bite.". Non ça c'est être un mâle de l'espèce humaine. Mais oui au final c'est dur de répondre à "ce qu'être un homme" ou "ce qu'être une femme" sans tomber dans la généralisation de comportements genrés. On peut aussi répondre à cette question en tant que classe , être femme c'est faire parti de la classe opprimée par le patriarcat, être un homme c'est faire parti de la classe privilégié du patriarcat. De ce fait quand le patriarcat tombera avec, je pense que le genre tombera avec, qu'il y aura autant de genres que de personnes, et que l'on se positionnera à la limite selon que l'on est un mâle, une femelle, ou une personne intersexe.


"C’est parce que je ne veux pas causer du tord a des proches en ressortant des histoire qui appartiennent au passé. J’aurais aimé ne pas avoir à en parler mais il faut bien en parler pour faire comprendre que non les « not all men » et « les homme aussi » y’a un fond derrière qui n’est pas d’empêcher les femmes de parler."
=> On rentre dans la partie qui fâche. Mais perso je me retrouve dans cette notion d'anonymat, si un jour je devais parler en public de mon vécu je ne voudrais pas que mes proches sachent et s'en trouvent blesser.

"comme la partie précédente peu le faire deviné c’est pas du tout e mon père que j’ai reçu les injonction de « masculinité toxique ». tout les un homme ça doit être fort, un homme ça pleure pas ça endure etc.
ma mère non plus aussi fermer dans l’image de la famille patriarcal fusse-t-elle ne m’a jamais inculqué de tel chose, on pourrait dire que les injonction qu’elle faisait a mon père je les suivait, mais non il aurait fallut que la respect pour cela. L’école non plus. Je me suis mis tout seul ces idée dans la tête."
=> Là j'y crois moyen. C'est impossible qu'il n'est pas été influencé par ces parents ou l'école à ce sujet là, même s'il n'en a pas été conscient. Ou alors ça serait le premier humain à être imperméable à son milieu social.


"Non ce n’est pas « toxique » d’encourager les garçon a être fort, entreprenant, audacieux etc.… c’est parce qu’il faut être fort, entreprenant, compétiteur, sur de soi pour avoir une chance de réussir qu’on appeler les garçon a l’être.
c’est parce que ceux qui sont faible, passif, sans confiance en soi vont avoir une vie de merde qu’on insiste tant garçon en ne pas l’être, qu’on les pousse a ne pas montrer qu’il pourrait être des victimes faciles.
non la vie des garçon ne serait pas meilleurs si on les éduquerait a être plus « comme des filles »a pleurer, montrer leur faiblesses, par contre si on éduquerait un peu plus les filles « comme des garçon » elle s’en sortirait mieux.
[...]
Les féministes pensent bien a tord qu’il serait mieux pour les garçons qu’il montre leur faiblesse, parce que les femmes vivent avec e privilège du droit à la faiblesse.
Un femme peut sortir des « c’est trop dur j’y arriverait pas » et on fera pour elle, au lieu d’être considérer comme quelqu’un sur qui on ne peut pas compter.
L’homme lui n’a rien a obtenir a faire démonstration de faiblesse, a part le mépris des autres.
[...]
Demander de l’aide, pour quoi faire ? En tant qu’homme quand tu dit que tu n’en pleut plus, que tu te sent plus capable d’avancer seul tout ce que tu obtient c’est le conseil « arrête de te plaindre et sort toi les doigt du cul ».
Les garçons faut bien leur apprendre qu’il faut qu’ils s’en sortent seul, car il devront s’en sortir seul.
Mais non sans sexisme ce privilège ne serait pas étendu a tous, sans le sexisme ce qui se passerai c’est que finirait ces égards pour vous protéger de la brutalité du monde."
=> Alors oui, encourager à être fort est une message positif. Mais j'ai l'impression qu'il confond être fort et être infaillible/invulnérable/invincible. Il semble oublier que même dans les dessins animés pour garçons, les héros ont aussi des moments de doutes, de faiblesses, et que c'est grâce à l'aide de leurs proches qu'ils surmontent ça (le message "N'est pas honte de te reposer sur les autres quand c'est trop dur pour toi." est assez courant dans les shonen). Or on ne peut pas aider quelqu'un si on ne sait pas qu'il va mal. Après si tes proches te sortent "arrête de te plaindre, sort toi les doigts du cul" il faudrait peut-être songer à changer d'entourage.
De plus quand les féministes encouragent les hommes à laisser exprimer d'autres expressions que la colère, ce n'est pas pour affaiblir les hommes, c'est aussi parce qu'un homme qui ne sait que s'exprimer par la colèe va être plus enclin à la violence, comme au hasard taper sur sa femme pour passer sa frustration, sorry not sorry on pense surtout à nous aussi quand on vous encourage à ça.
Puis, sérieusement ? "Ces égards pour nous protéger de la brutalité du monde?". Mec, on vit dans un monde où on déteste tellement les femmes qu'il existe un mot spécifique quand on nous tue. La brutalité du monde on se la prend en pleine gueule chaque jour. Et une femme ne se plaindra pas non plus à la légère, car elle sait que si elle se plaint, cela ne fera que conforter les clichés sexistes. Un homme qui se plaint, c'est un pleurnichard, mais une femme qui se plaint c'est une pleurnicharde parce que c'est une femme. On ne nous laisse pas nous plaindre pour nous protéger, on nous laisse nous plaindre car ça conforte les idées sexistes du patriarcat comme quoi les femmes sont plus faibles que les hommes et qu'il est donc normal que les hommes dominent.


"Et bon la on touche le fond de l’hypocrisie avec le « nous les féministe on est pour que les hommes puissent pleurer aussi » alors que dés qu’un hommes tien au autre discours que « je suis trop privilégié d’être un homme » , dés qu’il se plaint de quelque chose qui le touche, qu’il dit qu’il a pas que des avantage a être un homme, systématiquement il va avoir le droit de la part de ces même personnes a tout un tas d’attaque sur le fait qu’il serait en train de pleurer, sur ces « male tears », rappelant bien que elles même considéré comme une chose honteuse et méprisable qu’un homme puisse pleurer, puisse montrer de la faiblesse… bref « maletears » c’est la cristallisation même, dans ce qu’elle a de plus malveillante, de l’injonction du « un homme ça ne pleurs pas »."
=> Alors pour les male tears, j'en ai une autre analyse. Boys don't cry en effet... SAUF quand il s'agit d'attendrir les femmes quand elles les surprennent à se conduire comme des connards. Les larmes des maris pour convaincre leur femme de ne pas partir après les avoir trompées ou cogner par exemple. Ou dans le cas des male tears, pour détourner la conversation quand on pointe un comportement problématique chez les hommes. Sorry not sorry là aussi, mais ça marche plus sur nous ça.


"Le silence des hommes victimes."
On y retrouve toute la rhétorique mascu (eh oui le masculinisme est un mouvement négatif pour moi, j'expliquerai pourquoi plus bas), c'est assez impression. Donc, dans l'ordre:
- "Que dit-on au hommes pendant ce temps la? Que c’est quelque chose de bien trop rare pour mérité qu’on en parles qu’ils sont seuls, que c’est bien moins grave quand c’est contre eux, qu’il devrait avoir honte d’être du sexe de agresseurs. Quel place reste-t-il pour la parole des hommes victimes quand les discours sur ces violences sont toujours réduit a « les hommes sont les agresseurs, les femmes les victimes »? Comment soi-même se reconnaître en tant que victimes si les discours sur ces violences n’évoque jamais la possibilité qu’il le soit?
Dés qu’un homme commence a dire « les homme aussi » direct il est taxé de masculiniste, on lui prête tout les pires intentions. « tu fait cela pour nier les violence subit par les femmes, tu cherche juste discrédité les combat féministe, tu cherche restaurer le patriarcat… ».
Si on ne parlerai pas de ces sujets comme ils ne concernerait que les femmes alors y’aurait on ne serait pas a dire « les hommes aussi ». Il ne faut pas oublier que pour un homme avant de pouvoir dire « moi aussi » faut déjà qu’il se battent contre le préjugé que ça n’arrive qu’aux femmes. C’est pas ça parole qu’on met en doute, c’est pas l’accusé qu’on cherche a défendre, ce serait déjà une très grande avancé, la on est au point d’être face a des personne qui accepte même pas la possibilité que de tel chose arrive aux personnes de ton sexe.
derrière un « les hommes aussi » se cache souvent un « moi aussi ».
=> Alors déjà personne n'a dit que les violences sexuelles faites aux hommes sont moins graves, mais qu'elles ne correspondent pas aux mêmes dynamiques. Et il est vrai que du coup on parle plus des violences sexuelles faites aux femmes car elles représentent plus de 90% des victimes et qu'on est obligé de parler des deux types de violences de façon différentes, car ce ne sont pas les mêmes mécanismes derrière. Mais je reviendrais là dessus après ça:

"Non, on instrumentalise pas les violences fait au hommes pour faire du tord aux femmes, les forcer au silence, c’est les féministe qui instrumentalisent le « masculinisme » pour réduire au silence les hommes victimes, pour rendre leurs parole inaudible. Le masculinisme c’est le mal, c’est les masculinistes qui parle des violences de genre faites aux hommes, donc parler des violences de genre faites au hommes c’est mal!"
=> Ouais bon alors les féministes parlent aussi des violences faites aux hommes, et elles sont en général dans les premières à monter au créneau quand il s'agit de soutenir un homme victime de violences sexuelles. Ce passage est d'une mauvaise foi assez hallucinante. Et j'ai plus l'impression que l'objectif du masculinisme ce n'est pas de donner voix aux hommes victimes de violences, mais de s'en servir pour décrédibiliser le féminisme avec les arguments que l'on retrouve ici.

"« Vous n’en parler que quand on parle des violences faites au femmes. »
Non on en parle quand c’est le sujet. Pardon de ne pas mettre cela sur le tapis a chaque instant de notre vie de pas relancer quand le sujet c’est Harry Potter.
On est pas responsable du fait qu’a chaque fois que le sujet des violences conjugales ou celui des agression sexuels est aborder c’est réduit au sujet des « violence faites au femmes ». Les « vous pourrait en parler quand on aura décider de parler des hommes victimes mais pas la ont parle des femmes » c’est juste une manière de dire taisez vous vous n’avez pas le droit à la parole parce que le sujet c’est toujours les violences faites au femmes.
[...]
Ceux qui sont derrière tout ce qu’on entend sur les violence conjugales et sexuelles c’est pas les « macho patriarcal ».
On félicité les féministe d’avoir permis aux homme victimes d’eux aussi sortir du silence. J’aimerais savoir en quoi ils combattent ce tabou en répétant inlassablement que les hommes sont du camp des agresseurs, en occultant a chaque fois qu’il pourrait eux aussi être victime?"
=>Alors déjà, oui, plus de 90% des victimes sont des femmes, plus de 90% des agresseurs sont des hommes. On va pas occulter ça et on ne va pas s'excuser pour ça. Ensuite, le féminisme a pour objectif de défendre les droits des AFAB, donc oui, forcément on va se centrer sur ça. Ca ne veut pas dire qu'on ne parlera pas des violences dont sont victimes les hommes (Madmoizelle en est la preuve) mais oui on en parlera moins. Après si les hommes trouvent qu'on en parle pas assez, montez vos propres organisations, associations, évènements etc. Ou alors venez parler de vos expériences sur les violences faites aux femmes, mais sans venir faire du "Nous aussi." ou en profiter pour cracher sur le féminisme qui ne fait pas assez à votre goût (c'est assez 'drôle', les hommes sont tellement habitués à voir leur genre comme le neutre qu'ils ne se sentent pas inclus quand c'est genré au féminin, alors qu'ils trouvent ça normal que les femmes se reconnaissent dans le masculin neutre/critique le combat pour l'écriture inclusive). A un moment il faut arrêter de descendre le féminisme ET en même temps exiger de lui qu'il mène vos combats, et surtout après s'étonner que les féministes ne soient parfois plus très enclines à accepter la parole des hommes. C'est toujours à nous de prendre sur nous, à un moment c'est bon, y en a marre.

"C’est qu’un moment c’était plus supportable d’entendre des femmes gagnant 3 fois plus que moi me dire que j’étais un privilégié de seul fait de mon sexe (mais que quand on leur demande en quoi mi qui fait parti de cette masse pour qui un CDI au SMIC ca serait déjà l’eldorado, droit qu’au « vous vous faites pas agressé sexuellement), c’était plus supportable de toujours se voir catégorisé « du camp des agresseur » du fait de mon sexe, l’impératif de faire amende honorable, de s’excuser parce que font les autres hommes, s’excuser d’être homme (la même en sommes sens cesse exiger des musulman qu’il marque qu’il sont contre les terroriste, qu’il doivent ce justifié a chaque attentat de ne pas être de ceux la… j’ai pas rejoint l’extrême gauche pour y entendre ce genre de condamnation essentialiste), plus supportable d’entendre « vous les hommes les sale violeur », marre des « va falloir changer maintenant », tous de vile harceleurs qui va falloir qu’il change leur comportement. tout ce discours ça fait longtemps qu’il sont intégrés, je drague strictement jamais qu’es-ce qu’il aurait a changer de plus dans mon comportement pour ne plus être classé de facto comme harceleur? De facto un violeur en puissance alors que je suis puceau?… d’ailleurs non je suis pas juste puceaux j’ai moi même été victimes de cette chose dont je devrait porter tout le poids le la culpabilité.
Alors un moment on craque, on fait le « notallmen », on fait juste la réflexion comme quoi ça serait bien de considéré qu’il a aussi des hommes dans les victimes, qu’on fait partie de ces hommes…"
=> C'est vrai qu'un homme aura toujours des privilèges par rapport à une femme, même plus riche, et que si on compare une femme et un homme de même statut social, eh bien l'homme sera privilégié. Ensuite, personne ne demande à un homme de s'excuser d'être un homme, on vous demande juste de prendre conscience de vos privilèges et de pas vous braquer quand on les dénonce.
Oui y a des hommes dans les victimes, ça n'empêche pas que la majorité des agresseurs sont des hommes, et que lorsque ces hommes sont dénoncés, que les autres hommes montent au créneau pour les défendre. J'irai même plus loin, sans dire que c'est le cas d'Anthony, qu'on peut être victime un jour et agresseur le lendemain. Etre une victime ne nous absout pas de tout le reste.

"« les hommes aussi » c’est un discours qui n’est pas admis.
Tout les moyen sont bon pour contrer cette simple phrase.
On minimise les chiffres, justifie le silence par le fait qu’il en aurait moins que c’est minoritaire (pourtant des femmes sans vagin la on rappelle qu’il faut les prendre en compte dans les discours alors qu’elles sont ultra minoritaire)
On minimise les acte dit qu’il sont moins grave quand c’est un homme la victime jusque dans les étude (étude VIRAGE : interroge hommes et femmes victimes pour le même acte de « main au fesses et au sexe » 1/3 des femmes déclare que c’était perçu comme très grave, 1/3 que c’est osef ; 80 % déclare que pour eux c’était osef… conclusion de l’étude: les agression sexuel sont moins grave quand c’est des hommes les victimes… attendez la on parle d’exactement le acte, ce qui défini la gravité d’un acte c’est pas la perception de la victime c’est l’acte lui même. De tel chiffres aurait du amener la question pourquoi cette différence dans les déclaration et pas un moyen de dire « voyez c’est bien la preuve que c’est plus grave pour les femmes »)"
=>Là pour le coup j'ai lu l'étude et nulle part c'est dit que les violences sexuelles sont moins graves pour les hommes victimes. Là c'est grave, il déforme pour appuyer ses propos. En plus pourquoi est-ce que les féministes seraient responsables du fait que la majorité des hommes considèrent le pelotage dont ils sont victimes comme peu grave?

"On sort des bêtises du genre « quand on homme est victime c’est la plupart du temps par un autre homme donc ça s’annule, donc tais toi ». on est la pour dénoncer les violences de genre ou pour compter les points ? Et plus passe le discours bien homophobe… la plupart des homme victime de violence conjugales le serait as d’autre homme, euh doit même pas y avoir assez de couple gay pour atteindre les chiffres ( on en vrai c’est seulement 1 % des hommes victime de violence conjugale que le sont par d’autre homme.. et 2 % des femmes par d’autre femme). après ne dites pas lutter contre l’homophobie contre l’image qu’on les homophobie d’associer homo et violeurs."
=>Concernant l'homophobie... Déjà ce n'est pas parce qu'un homme viole un autre homme qu'il est homo. Le viol est un acte de domination sur un autre, pas de désir, on peut donc violer quelqu'un sans être attiré sexuellement par lui. Je ne parlerai pas des chiffres des violences conjugales commis sur les hommes par d'autres hommes, mais je n'ai jamais entendu dire que la majorité des violences conjugales sur les hommes sont le fruit d'autres hommes. Par contre il est vrai que la majorité des agressions sexuelles commises sur des hommes sont le fruit d'autres hommes.
Ensuite, quand on répond que la majorité des hommes victimes de violences sexuelles sont victimes d'autres hommes, ce n'est pas pour dire "Tais-toi.", mais parce que souvent on accuse les féministes de ne rien faire contre ça. Alors que c'est le féminisme qui réclame une meilleure éducation des hommes. Nous ne sommes pas responsable des agissements des hommes.

"Et si ça suffit pas pas on tombe alors dans la culture du viol : « un homme c’est fort ça peut se défendre c’est donc qu’il le voulait bien » non ! « faut qu’il ai une érection pour avoir un rapport sexuel, s’il a une érection c’est qu’il est consentant » non ! « un homme ça pas se faire violer parce que ça a toujours envie de baisser » NON !!!
enfin bon tout ça c’est si la réponse ne se limite pas a des injonction a se taire tel « arrête de te victimiser » ou « maletears »"
=> Et qui qui c'est qui se bat contre la culture du viol? Le féminisme. Les notions de consentement et de respect des autres est une des base du mouvement, quelque que soit la branche, et y a qu'à voir les témoignages des féministes sur Madmoizelle pour voir que c'est souvent le féminisme qui leur a fait comprendre qu'un homme pouvait être violer.


Allez, l'anti-féminisme maintenant. En gros, Anthony reproche au féminisme de se préoccuper d'abord du droit des femmes et de s'en préocupper pas comme il le voudrait lui. Voilà voilà. Au passage j'ai découvert la doxa féministe, qui doit être l'équivalent du féminazisme chez les mascus de gauches.

"Mais dés qu’on sort de ce cadre, qu’on parle de l’invisibilisation d’autre schéma que homme agresseur d’une femme c’est pas les machiste du patriarcat qui vient t’insulter de tout les nom et chercher par tout les moyen (mais surtout avec des appel au émotions et attaque infondé quasi jamais avec des études… mais comme dit la célèbre phrase mascu : « fact don’t care about your feeling ») de réfuter tout ce que tu dit, c’est des féministes qui te tombent dessus."
=> Alors plus haut Anthony dit que les féministes font taire ceux qui dénoncent les violences sexuelles faites aux hommes avec des études et des chiffres, faut savoir. Ah, mais ça doit être parce que les faits chez les mascus ne sont importants que quand ils vont dans leur sens, et qu'ils déforment de toute façon les études pour les tourner à leur avantage, comme ça a été montré avec la seule étude citée par Anthony.

"Idéologie qui prend sa racine fin des années 70, après que l’égalité de droit soit obtenu ou des groupes radicale on alors créer une nouvelle narration pour que le combat perdure et pour cela il fallait que cette narration plus les femmes en victimes perpétuel et immuable des hommes, avec des tête de file tel que Andrea Dworkin et Catharine MacKinnon (qui ont été jusqu’à définir que tout rapport hétérosexuel c’est un acte de domination de l’homme sur la femme et que donc les femmes ne peuvent pas être consentantes pour de tel rapport, bref que l’hétérosexualité c’est du viol) Ce féminisme radicale a pris de l’ampleur il est devenu discours dominant, voir le livre « how stole feminist ? » de Christina Hoff Summer de 1994 (le livre, avec « Myth of male power » de Warren Farell 1993, qui a posé les fondations du discours MRA) expliquant comment le « féminisme de genre » (basé sur cette opposition aux hommes) a remplacer le « féminisme égalitaire » (basé sur la recherche de l’égalité homme/femme), notamment en usant et abusant de discours sensationnaliste et victimaire ayant peu d’égard pour la véracité des fait."
=> Alors si je trouve les théories de Dworkin et MacKinnon trop radicale, elles ont le mérite de faire réfléchir sur les enjeux de pouvoir dans toutes les relations au sein d'une société non-égalitaire. Et sinon les MRA n'ont rien découvert, le féminisme a toujours été de genre dans le fond. Car si le féminisme se bat pour une égalité hommes-femmes, cela passe dans une société patriarcale par une augmentation des droits des femmes et une baisses des privilèges et du pouvoir des hommes, et donc à une lutte entre les genres.

"L’entre-soi poussant au radicalisme + les bases idéologiques instauré fin 70 + éduqué a pensé en slogan ça donne bien un cocktail qui abouti a cette réaction des féministes a tout balayer d’un revers de la main avec un #notallmen ou #maletears face au critique.
surtout qu’en bonne idéologie basé sur une division de la société elle a dévelloper tout plien d’arme idéologique pour se prémunir de toutes critique.
Par exemple la il suffit d’invoquer le mot magique « mansplaining » et paf tout ce que je vient de dire est contré."
=>Bah c'est surtout que les mascus et sexistes viennent toujours avec les mêmes reproches et arguments, à un moment on a autre chose à faire que toujours expliquer les mêmes choses qui ne seront pour la plupart du temps pas pris en compte. Les féministes n'ont aucun devoir de pédagogie envers les hommes.

"Alors oui on pourra me dire tout les féministe ne sont pas des personne cherchant a occulter les hommes victimes. Mais bon c’est pas les quidam qui compte, qui souvent se content du « je suis contre le sexisme/pour l’égalité çà veux dire que je suis féministe » et ne vont pas plus loin, non ce qui compte c’est les auteurs, les associations, celles qui ont un poids politique et médiatique…. Et la y’a bien omniprésence de l’invisibilisation des hommes victimes.
Non on me convaincra pas que je me trompe sur le féminisme avec des « regarde moi je me dit féministe et pourtant… »"
=>Pas de soucis, on a autre chose à faire que de convaincre un homme que son avis sur le féminisme est faux.


Le porno la bite et les femmes

"On est très loin, derrière les grand discours, d’avoir casser les convention autour de la drague. Ça reste a l’homme d’être a l’initiative, d’assurer, c’est pas une position confortable surtout quand on a très bien intégré les discours féministe comme faudrait pas être ceci pas faire cela, « soit pas trop entreprenant, ne force pas, assure toi bien que la personne en face veux pareil avant même de proposer sinon t’es qu’un sale harceleur… hein quoi que les femmes en retour soit plus active qu’elle prennent des initiative quand un mec leur plait ? Non mais t’y pense pas sinon elle va passer pour une salope ». Tout a fait d’accord sur la première partie et ça m’arrange (pas du tout sur la seconde, l’égalité ne peux pas passer qu’en s’attaquant qu’au comportant des hommes, y’a aussi du travail a faire sur les mentalité des femmes… dont celui d’arrêter d’accorder autant d’importance a ce qu’on pourrait dire sur toi qui indirectement en plus crée de la culture du viol parce que bon toute ces connerie que les femmes s’éduque entre elle pour pas passer pour des salopes du style « ne couche pas le premier soir/ même si t’a envie commence toujours par refuser/ fait toi désiré/etc… » et tout ces autres conseils qui font alors du rapport sexuelle au offrande que vous faites aux homme pour les féliciter d’avoir bien travailler… les hommes vous entendent les dire et ça joue quand même sur le fait qu’ensuite y en a qui viennent a pensé « des fois elles disent non mais elles pensent oui » qu faut pas s’arrêter a un premier non qui n’est peut-être la que par pure convention pour pas « passer pour une salope ») mais dans la pratique cette première partie si elle est respecté a la lettre les chance sont très mince de connaître « la chose »."
=> Oui, on sait, c'est la faute des femmes si elles se font traitées de salopes et si elles sont violées. Quand on sait à quel point la vie d'une femme peut être détruite si elle a une réputation de salope, et à quel point on a éduqué les femmes à ce que celles-ci pensent et contrôlent toujours leur réputation, faut vraiment être égoïste et penser à son petit plaisir de drague perso pour exiger d'elles qu'elles s'en foutent. Tiens, au passage c'est le féminisme qui travaille à déconstruire ces mentalités. Et oui les femmes inculquent aux autres femmes des messages sexistes, mais exiger des femmes, qui subissent le sexisme et vivent dans une société sexiste, est double-standard odieux. Notamment qu'être sexiste pour une femme, c'est une méthode de survie, car elle a l'espoir d'être mieux traitée si elle se conforme aux attentes du patriarcat. Sans surprise, ça fonctionne pas, et en plus ça coupe ses femmes de la sororité. Le patriarcat a tout gagné à maintenir les femmes dans le sexisme.
Ah, et un homme devrait toujours s'arrêter au premier non. Car un homme devrait préférer ne pas prendre le risque de devenir un violeur plutôt que de baiser à tout prix. Et après ça vient se plaindre des "Men are trash." et de la culture mais même les mecs qui se disent respectueux des femmes cherchent des excuses aux violeurs et à la-dite culture.

"Moi aussi j’ai constaté qu’il avait bien souvent incompatibilité entre les discours des femmes (de moins de 25 ans) sur c’est quoi un bien et les mec avec qui elle sortaient au final. La tendance d’être au final attiré par ces hommes qui font peur aux autres hommes. J’ai aussi eu dans mon entourage quelque mec qui n’avait aucun respect pour les femmes mais qui s’en envoyé a tour de bras en cocufiant un max.
[...]
Et y’a pas eu de faux espoir cultivé, elle m’a friendzoné bien avant, elle n’a profiter de moi qu’après, parce qu’a défaut d’avoir son amour je ferai mon possible pour qu’elle soit heureuse même si ça voulait dire l’aider en entretenir en cachette de ces parent sa relation avec ce sale type.
Mais bon c’est vrai que ça m’a pas aidé a ensuite avoir le courage de déclaré a nouveau ma flamme. De tout façon j’ai jamais ressenti quelque chose de si intense pour une autre."
=> Oui ça aussi on sait, les femmes sont trop idiotes pour choisir le bon homme. Après dans une société où elles sont bassinées depuis l'enfance avec des histoires qui valorisent les hommes et les rapports toxiques, est-ce bien surprenant? Sinon Anthony, je doute que ton amie est tentée de profiter de toi. Peut-être que, tout bêtement hein, elle s'est dit que comme tu étais son ami ça te dérangerait pas de l'aider? Tu sais, comme dans les shonen que tu vantais tout à l'heure où les amis sont toujours prêt à s'aider les uns les autres. A moins qu'une telle amitié ne soit valable que pour les mecs?

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Dernière édition :
18 Janvier 2012
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@Cépamoi
Je comprends parfaitement ton commentaire et ce que tu dis des classes sociales (n'ayant pas écouté le podcast parce que je ne pouvais pas sur le moment, je me suis dit que quitte à spoiler un peu j'allais commencer par la lettre comme point d'accroche). Du coup, je ne savais pas de quoi parlait le podcast, pour être tout à fait honnête, donc pas qu'il y avait une question de classe sociale.

C'est moins l'orthographe et la grammaire qui me posent problème que le choix éditorial de Madmoizelle de laisser le témoignage tel quel, au point où ça m'a gênée dans ma lecture. Je ne dis pas que ça rend la lecture illisible pour tout le monde, mais à titre personnel, ça me bloque dans ma lecture. J'ai lâché au bout d'un moment.

Dans tous les témoignages que Madmoizelle publie, ils sont relus et corrigés. Nous ne sommes pas sur un blog personnel, où la personne est libre de faire ce qu'elle veut, mais sur un magazine, et la démarche est totalement différente pour moi.
 
2 Mars 2015
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Je n'ai pas écouté le podcast mais j'ai lu la lettre. Je trouve ça dommage que ça n'ait pas été corrigé, pas à cause des fautes en elle-mêmes mais à cause de la longueur. Un texte long c'est toujours difficile d'en venir à bout, du coup le corriger aurait permis de faciliter la lecture pour le plus grand nombre, et donc de provoquer davantage d'intérêt, parce que je trouve que c'est un texte qui mérite d'être lu.

C'est très intéressant car on voit comment un même comportement/une même situation peut amener à des conclusions hyper différentes en fonction du vécu de chacun (et je parle autant en terme de vécu personne individuelle que de genre).

L'attaque de la lettre sur "c'est quoi être un homme/une femme" est particulièrement pertinente, je trouve, parce qu'il a raison en disant qu'il n'y a que des mauvaises réponses. Si on définit le genre d'une personne par son organe sexuel, c'est transphobe. Si on le définit par des comportements genrés, c'est sexiste (voir faux, puisque justement ces attitudes sont le reflet d'une éducation, c'est tout le combat féministe). Si on voit ça comme "être une femme, c'est être identifié comme femme par la société", c'est faux aussi: une fille androgyne n'en est pas moins une femme. Il y aura toujours quelqu'un qui ne se retrouvera pas dans la définition, et pourtant on ne peut pas faire l'économie de la question à l'heure actuelle puisqu'on a besoin de définir les genres pour mieux réduire les différences entre eux.

Sur la masculinité, c'est intéressant de voir sa réflexion sur la masculinité toxique, de voir qu'il estime que c'est justifié parce que le faible se fait écraser, et qu'il n'envisage pas un monde où la faiblesse serait source a minima de respect, ou mieux d'entraide et de protection, et pas de domination. On ne sait pas bien s'il ne l'imagine pas où s'il n'y croit pas, d'ailleurs.

Quant à ce qu'il a vécu de la part des féministes, je trouve ça très percutant, parce que ça décrit une certaine vérité. Quand on parle de violences faites aux femmes, les hommes qui viennent dire "oui mais nous aussi on est victimes" se font proprement dégager, parce qu'on part du principe (souvent vrai) qu'ils viennent pour reprendre la parole des femmes et non pour évoquer le fond du sujet. Et c'est vrai que les violences contre les hommes ne relevant pas des mêmes mécanismes que celles contre les femmes, c'est normal qu'elles ne soient pas évoquées lorsqu'il est question des femmes. Mais ce qui est surtout intéressant dans ce témoignage c'est la conclusion que ce rejet provoque chez Anthony. Il ne peut pas avoir conscience de pourquoi ce sont il est victime ne semble pas intéresser les féministes, du coup pour lui c'est juste une sorte d'hypocrisie, un rejet pur et de la condescendance. Je trouve ça super intéressant de voir qu'une réaction jugée légitime (refuser de tout ramener aux hommes quand le sujet initial concerne les femmes) peut avoir comme effet pervers et involontaires. Bon, c'est aussi un peu décourageant parce que je ne vois pas comment sortir de ce cercle vicieux x).
 
20 Octobre 2017
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41 690
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@Léona B.
Si vraiment on y arrive pas avec son style, est-ce que ca vaut le coup de le dire vu le sujet? Est-ce que c'est si capital de faire passer son avis et son confort de lectrice avant le vrai témoignage ?

Bin disons que si tu n'arrives pas à lire le témoignage en question… Il ne sert plus à grand chose, puisque tout l'intérêt d'un témoignage c'est d'être lu :nerd:
Perso je suis d'accord avec @Léona B., le témoignage aurait dû être réécrit ou du moins "ré-agencé" pour un meilleur confort de lecture, d'autant plus qu'il est très long. Ca m'intéressait vraiment de le lire en entier, mais au bout d'un moment j'ai laissé tomber. Et la longueur du texte m'a d'autant plus découragée.

Ceci étant dit, le podcast était très intéressant. On voit que même s'il se dit antiféministe, Anthony a au fond réfléchi à ces questions, qu'il est un minimum "éveillé" sur le sujet. Je ne crois pas qu'il soit vraiment antiféministe. Il a juste croisé des personnes pas cool (y en a, dans le milieu féministe… comme partout), et j'avoue que je comprends sa position.
Moi aussi, ma première réaction face à un homme qui s'incruste dans une discussion sur les violences sexuelles pour dire "mais les hommes aussi", ce serait de l'envoyer bouler. Parce que beaucoup utilisent ce moyen pour confisquer la parole des femmes. Mais tous n'ont pas de mauvaises intentions, au contraire, et c'est vrai qu'au final on ne connaît pas le vécu des gens derrière son écran d'ordinateur. Donc bon, c'est cool de prendre conscience de ça, ça force à se demander ce qu'on pourrait faire pour être un peu plus bienveillant.e.s, et ne pas disqualifier d'office la parole des hommes sur certains sujets.

C'était un podcast très cool (il me semble l'avoir déjà dit :lalala:) et différent, j'espère vraiment que vous allez continuer sur cette lancée. Parce que j'avoue que j'avais fini par me lasser de The boys club, dont les invités me paraissaient être tous les mêmes (youtubeurs, apparemment ouverts d'esprit voire féministes… au bout d'un moment, bon :ninja:). Un peu plus de variété dans les profils, plus d'interviews fortes et qui font réfléchir, je dis OUI !
 

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