Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Tu penses que tu n’es « pas comme les autres filles » ? Ceci est pour toi
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Tu penses que tu n’es « pas comme les autres filles » ? Ceci est pour toi
- Initiateur de la discussion Caroline Arénas
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A ce compte là, si on est tellement de filles à pas être "comme les autres filles", alors aucune fille n'est comme les autres filles qui ne sont elles même pas comme les autres filles et ainsi de suite 
C'est complètement con du coup
En plus de mepriser tout ce qui est très codé féminin. Même quand on est soi même une femme, fait pas dire qu'on aime le rose, le shopping, les films d'amour, faire des cupcakes, les magazines, et les salades composées parce que ça nous rend débiles et creuses. Pareil pour la douceur, la compassion et l'empathie "c'est nuuuuul, ça sert à rieeeen" Pourquoi vous croyez que tout le monde voit Poufsouffle comme "la maison nulle", et que tout le monde adore Arya ou Brienne mais détestent Sansa ?
C'est complètement con du coup
En plus de mepriser tout ce qui est très codé féminin. Même quand on est soi même une femme, fait pas dire qu'on aime le rose, le shopping, les films d'amour, faire des cupcakes, les magazines, et les salades composées parce que ça nous rend débiles et creuses. Pareil pour la douceur, la compassion et l'empathie "c'est nuuuuul, ça sert à rieeeen" Pourquoi vous croyez que tout le monde voit Poufsouffle comme "la maison nulle", et que tout le monde adore Arya ou Brienne mais détestent Sansa ?
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Mais y a vraiment encore des gens qui disent ça...?
De manière générale, tous les gens qui disent "Am I the only one...", si c'est dit sérieusement, ça à tendance à me taper sur le système. On est 7 milliards sur Terre mais non non, t'es le/la seul.e à qui c'est arrivé... urhg
Ca me fait penser, récemment j'ai rencontré une fille qui me disait qu'elle "vivait pour manger" et non "mangeait pour vivre" comme le reste de l'humanité, et qu'elle était vraiment la seule à faire ça ou en tout cas la personne chez qui c'était le plus prononcé (elle était sérieuse). Wtf les gens.
De manière générale, tous les gens qui disent "Am I the only one...", si c'est dit sérieusement, ça à tendance à me taper sur le système. On est 7 milliards sur Terre mais non non, t'es le/la seul.e à qui c'est arrivé... urhg
Ca me fait penser, récemment j'ai rencontré une fille qui me disait qu'elle "vivait pour manger" et non "mangeait pour vivre" comme le reste de l'humanité, et qu'elle était vraiment la seule à faire ça ou en tout cas la personne chez qui c'était le plus prononcé (elle était sérieuse). Wtf les gens.
Tu serais étonnée. La prétention à l'unicité est le pansement pour égo le plus utilisé au monde, y compris -voire surtout- quand on suit un effet de mode.
M
Membre supprimé 146616
Guest
Elles sont au courant que dans beaucoup de versions dont la toute première, Harley Quinn est dans une relation toxique? Le Joker est carrément ignoble avec elle! C'est malsain de dire qu'on attend son "Joker"!
Je me permets d'intervenir parce que le post instagram de raspberryflops est en réalité un comics (non crédité) du compte @blogicomics qui est lié à celui de Cassey Ho (aka Blogilates) qui est inspirante, super choupinette et body positive. L'artiste qui dessine ses comics est @danielkordek, c'est un peu dommage de ne pas le mentionner, même si on n'apprécie pas forcément. 
Le lien vers le post original :
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Au départ, je pensais que ça allait me parler. Mais en fait, c'est pas vraiment ce que je ressens.
J'en parlais ce matin avec ma psychologue. J'ai récemment admis (je me suis avoué à moi-même) que j'aimais "des trucs de fille" (j'aime pas dire ça) genre me maquiller, prendre soin de moi, les chaussures ... Ce n'est pas que je me sentais supérieure aux "autres filles", c'est simplement que j'ai honte, j'ai l'impression de ne pas être "légitime" quand je fais ce genre de choses.
D'après ma psychologue, c'est parce que je suis en duel entre la petite fille et l'adulte (rapport à un traumatisme). Mais moi, c'est de l'admiration que j'ai pour ces "autres filles", pas du mépris. Parce que elles, elles assument d'aimer le maquillage, d'aimer le rose, d'aimer être elles-mêmes même si c'est un cliché.
Ou peut-être qu'elles répondent à ces clichés pour la même raison que moi je ne me sens pas le droit de le faire (et pourtant, j'en ai envie, donc c'est mon objectif 2020, faire ce que j'aime et chasser la culpabilité !), je ne sais pas. Mais du fond de ma grotte, je ne vois que des paillettes autour d'elles et je suis jalouse, envieuse.
Je comprends pas comment on peut se sentir supérieure. Du moment qu'on s'assume, qu'on s'aime, qu'on s'amuse et qu'on ne nuit à personne, comment tu veux être meilleur que ça ?
J'en parlais ce matin avec ma psychologue. J'ai récemment admis (je me suis avoué à moi-même) que j'aimais "des trucs de fille" (j'aime pas dire ça) genre me maquiller, prendre soin de moi, les chaussures ... Ce n'est pas que je me sentais supérieure aux "autres filles", c'est simplement que j'ai honte, j'ai l'impression de ne pas être "légitime" quand je fais ce genre de choses.
D'après ma psychologue, c'est parce que je suis en duel entre la petite fille et l'adulte (rapport à un traumatisme). Mais moi, c'est de l'admiration que j'ai pour ces "autres filles", pas du mépris. Parce que elles, elles assument d'aimer le maquillage, d'aimer le rose, d'aimer être elles-mêmes même si c'est un cliché.
Ou peut-être qu'elles répondent à ces clichés pour la même raison que moi je ne me sens pas le droit de le faire (et pourtant, j'en ai envie, donc c'est mon objectif 2020, faire ce que j'aime et chasser la culpabilité !), je ne sais pas. Mais du fond de ma grotte, je ne vois que des paillettes autour d'elles et je suis jalouse, envieuse.
Je comprends pas comment on peut se sentir supérieure. Du moment qu'on s'assume, qu'on s'aime, qu'on s'amuse et qu'on ne nuit à personne, comment tu veux être meilleur que ça ?
F
Foxy*
Guest
Oui
Je connaissais une fille qui en faisait une fierté, elle se sentait hyper différente et géniale... alors qu'en vrai, elle était surtout immensément chiante pour plein de raisons, et surtout elle était absolument pas différente donc j'ai jamais compris. Je crois que c'est parce qu'elle s'y connaissait en voiture et aimait la moto qu'elle disait ça. Parce que c'est bien connu, aucune fille n'aime les voitures ou la moto 
Dernière modification par un modérateur :
Merci pour ce post, j'espère qu'il va en éclairer certaines qui s'enferment dans ce schéma débile du "pas comme les autres"
J'ai moi même été longtemps dans ce cas la, à me complaire parce que j'étais différente au collège (même si au fond je me sentais seule car quelque part avec ce comportement je m'excluais aussi du groupe et m'interdisait aussi des choses qui m'attirait comme le vernis le maquillage et la mode) et petit à petit en arrivant au lycée puis dans la vie étudiante j'ai commencer a briser ce schéma en me disant que les autres n'étaient pas mes ennemis, qu'on pouvait avoir des points communs et les même goûts. Mais il est vrai que au début ce n'est pas simple de se déconstruire et de trouver un autre schéma de pensé (j'aimerais bien retourner vers la moi de 13 ans et lui dire de s'ouvrir plus, qu'elle pourrait être surprise et que elle se sentirait moins à l'écart !)
En tout cas c'est libérateur de sortir de ce stéréotype débile "han je suis trop différente moi ! Vraiment les autres filles elles sont nulles parce que elles aiment pas ce que j'aime et de toute façon y a que moi qui aime/fait ça !"
Et vive la sororité !
J'ai moi même été longtemps dans ce cas la, à me complaire parce que j'étais différente au collège (même si au fond je me sentais seule car quelque part avec ce comportement je m'excluais aussi du groupe et m'interdisait aussi des choses qui m'attirait comme le vernis le maquillage et la mode) et petit à petit en arrivant au lycée puis dans la vie étudiante j'ai commencer a briser ce schéma en me disant que les autres n'étaient pas mes ennemis, qu'on pouvait avoir des points communs et les même goûts. Mais il est vrai que au début ce n'est pas simple de se déconstruire et de trouver un autre schéma de pensé (j'aimerais bien retourner vers la moi de 13 ans et lui dire de s'ouvrir plus, qu'elle pourrait être surprise et que elle se sentirait moins à l'écart !)
En tout cas c'est libérateur de sortir de ce stéréotype débile "han je suis trop différente moi ! Vraiment les autres filles elles sont nulles parce que elles aiment pas ce que j'aime et de toute façon y a que moi qui aime/fait ça !"
Et vive la sororité !
Mon ex me disait souvent ça pour me faire sentir spéciale
et comme @garance46 et @Grumpy Bunny j'ai longtemps pensé comme ça quand j'étais plus jeune, en me pensant originale et dénigrant les autres C'est compliqué de se défaire de ce cliché bien bien inculqué 
@Carotte
Oubli d'un mot
Personnellement, jusqu'au lycée, je n'avais pas l'impression d'être différente, mais au lycée, on m'a bien fait comprendre que je n'étais pas "comme les autres" : je ne me maquillais pas, je ne cherchais pas plus que ça à plaire aux mecs, je ne sortais pas tous les WE, etc.
Donc pendant un temps, j'ai méprisé celles qui étaient dans la norme, puisqu'elles me faisaient souffrir.
J'avais fini par ressentir une certaine fierté de ne pas être comme elles, de ne pas avoir besoin de tout ça pour être tout de même appréciée. J'avoue que je me faisais même un malin plaisir à être super pote avec le mec qu'elles kiffaient et à parader avec lui sous leur nez (avec la complicité du mec en question).
Heureusement que j'ai pu compter sur des ami.e.s (filles et garçons), dans la norme ou non, qui m'ont montré que peu importait l'apparence physique et sociale qu'on a. Qu'on peut effectivement être sapé.e comme jamais, paraître ultra-superficiel.le, et en réalité être 1èr.e de la classe, mais qu'on peut aussi ne pas être doué.e en classe, être à la mode, et être quelqu'un de sympathique et intelligent par ailleurs.
Bref, que peu importe l'apparence, l'essentiel est la personnalité.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas directement se dire que celles qui se disent ça sont forcément des personnes qui cherchent à faire leur intéressante, mais que ça peut aussi être un moyen de défense
(contre les autres, contre la société qui nous renvoie au fait qu'on n'est pas "dans la norme"...)
Oubli d'un mot
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Mais parfois, ce sont aussi les "autres filles" qui nous mettent dans ce rôle. (et aussi certains garçons).
Personnellement, jusqu'au lycée, je n'avais pas l'impression d'être différente, mais au lycée, on m'a bien fait comprendre que je n'étais pas "comme les autres" : je ne me maquillais pas, je ne cherchais pas plus que ça à plaire aux mecs, je ne sortais pas tous les WE, etc.
Donc pendant un temps, j'ai méprisé celles qui étaient dans la norme, puisqu'elles me faisaient souffrir.
J'avais fini par ressentir une certaine fierté de ne pas être comme elles, de ne pas avoir besoin de tout ça pour être tout de même appréciée. J'avoue que je me faisais même un malin plaisir à être super pote avec le mec qu'elles kiffaient et à parader avec lui sous leur nez (avec la complicité du mec en question).
Heureusement que j'ai pu compter sur des ami.e.s (filles et garçons), dans la norme ou non, qui m'ont montré que peu importait l'apparence physique et sociale qu'on a. Qu'on peut effectivement être sapé.e comme jamais, paraître ultra-superficiel.le, et en réalité être 1èr.e de la classe, mais qu'on peut aussi ne pas être doué.e en classe, être à la mode, et être quelqu'un de sympathique et intelligent par ailleurs.
Bref, que peu importe l'apparence, l'essentiel est la personnalité.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas directement se dire que celles qui se disent ça sont forcément des personnes qui cherchent à faire leur intéressante, mais que ça peut aussi être un moyen de défense
(contre les autres, contre la société qui nous renvoie au fait qu'on n'est pas "dans la norme"...)
Après c'est compréhensible comme cheminement de pensée je trouve (surtout dans la période de l'adolescence) car on vit dans une société sexiste et clairement, tout ce qui est étiqueté "féminin" a tendance à être dénigré, moqué, pointé du doigt comme futile, inutile ou vide de sens.
Se dire différente, c'est jouer à ce jeu du "toutes pareilles sauf moi" mais c'est aussi essayer d'échapper à cette catégorisation complètement idiote.
Puis c'est quelque chose personnellement que j'ai déjà entendu de la part d'hommes qui cherchaient à me séduire ou à me complimenter, "tu es différente". Ce qui est profondément idiot, on a tou.s.tes des particularités et des ressemblances. On est des êtres infiniment complexes ; c'est pas une course à qui a le loisir le plus particulier ou les goûts les moins "mainstream". Peu importe.
Après quand on a été moqué.e/humilié.e à propos de nos passons, de ce qui nous définit ; on peut ressentir le besoin d'en faire une véritable fierté, voire d'oublier de guérir son ego blessé et de dénigrer.
Se dire différente, c'est jouer à ce jeu du "toutes pareilles sauf moi" mais c'est aussi essayer d'échapper à cette catégorisation complètement idiote.
Puis c'est quelque chose personnellement que j'ai déjà entendu de la part d'hommes qui cherchaient à me séduire ou à me complimenter, "tu es différente". Ce qui est profondément idiot, on a tou.s.tes des particularités et des ressemblances. On est des êtres infiniment complexes ; c'est pas une course à qui a le loisir le plus particulier ou les goûts les moins "mainstream". Peu importe.
Après quand on a été moqué.e/humilié.e à propos de nos passons, de ce qui nous définit ; on peut ressentir le besoin d'en faire une véritable fierté, voire d'oublier de guérir son ego blessé et de dénigrer.
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