On peut observer un phénomène similaire chez les hommes gays, où la follophobie est très présente et où les gays pas éfféminés se sentent souvent supérieurs à ceux qui le sont.
Ce reflexe peut aussi venir du fait qu'on ne se reconnaisse pas dans les stéréotypes que la société veut nous imposer et qui constituent la seule et unique représentation médiatique de notre genre, ce qui génère une vraie souffrance de par notre décalage. On choisit donc d'en faire une fierté et une arme. Sauf que très souvent, ça nous fait percevoir les personnes se complaisant ce stéréotype comme "complices" de ces dernier, ce qui nous fait les dénigrer.
Ce qui est assez triste, c'est que les "filles pas comme les autres" pourraient se servir de leurs particularités comme armes pour démontrer l'invalidité des discours qui présentent les stéréotypes genrés comme des fatalités, obligeant par absolument tout le monde à s'y enfermer, y compris ceux qui le font plus par instinct de survie que par goût, mais au lieu de ça, elle en font de la misogynie intériorisée.
Sinon, j'ai beaucoup lu que les «garçons manqués» (dieu que je déteste cette expression) étaient plus valorisées car elles ont un look et des intérêts masculins, donc valorisés. J'ai pas du tout cette impression, parce que dans les faits, elle subissent un gatekeeping sans issue (du genre un interrogatoire hyper poussé sur ton centre d'intérêt qui ne s'arrête que quand tu ne peux plus répondre, ce qui servira de prétexte pour t'exclure) ainsi que de la lesbophobie ordinaire (même quand elles sont hétéro).
Ce qui me perturbe, c'est que j'ai l'impression que chacun voit midi à sa porte. Selon la personne, une représentation de meuf sortant des stéréotypes féminin est vu soit comme une arme contre les diktats imposés par ces derniers, soit comme un dénigrement des caractéristiques estampilées "féminines", donc un bras armé du sexisme.
Ce reflexe peut aussi venir du fait qu'on ne se reconnaisse pas dans les stéréotypes que la société veut nous imposer et qui constituent la seule et unique représentation médiatique de notre genre, ce qui génère une vraie souffrance de par notre décalage. On choisit donc d'en faire une fierté et une arme. Sauf que très souvent, ça nous fait percevoir les personnes se complaisant ce stéréotype comme "complices" de ces dernier, ce qui nous fait les dénigrer.
Ce qui est assez triste, c'est que les "filles pas comme les autres" pourraient se servir de leurs particularités comme armes pour démontrer l'invalidité des discours qui présentent les stéréotypes genrés comme des fatalités, obligeant par absolument tout le monde à s'y enfermer, y compris ceux qui le font plus par instinct de survie que par goût, mais au lieu de ça, elle en font de la misogynie intériorisée.
Sinon, j'ai beaucoup lu que les «garçons manqués» (dieu que je déteste cette expression) étaient plus valorisées car elles ont un look et des intérêts masculins, donc valorisés. J'ai pas du tout cette impression, parce que dans les faits, elle subissent un gatekeeping sans issue (du genre un interrogatoire hyper poussé sur ton centre d'intérêt qui ne s'arrête que quand tu ne peux plus répondre, ce qui servira de prétexte pour t'exclure) ainsi que de la lesbophobie ordinaire (même quand elles sont hétéro).
Ce qui me perturbe, c'est que j'ai l'impression que chacun voit midi à sa porte. Selon la personne, une représentation de meuf sortant des stéréotypes féminin est vu soit comme une arme contre les diktats imposés par ces derniers, soit comme un dénigrement des caractéristiques estampilées "féminines", donc un bras armé du sexisme.
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