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Après son retrait de Roland-Garros, Naomi Osaka a pu compter sur un soutien inattendu
- Initiateur de la discussion Mélanie Wanga
- Date de début
Je comprends vraiment la joueuse et j'arrive à me mettre à sa place, mais il faut quand même reconnaitre que sans les medias et donc tout ce qu'ils apportent eh bien elle ne gagnerait pas son salaire. Elle est déjà multimilionaire, et si jamais ils jouaient à huis clos sans personne pour faire vivre et partager le sport, alors elle n'aurait pas pu toucher tout cet argent. Aujourd'hui le job de sportif implique aussi une présence médiatique c'est un ensemble et c'est la contrepartie à cette énorme rétribution financière dont elle jouit. Ceci étant dit toutes les remarques comme quoi c'est des caprices et tout sont très très déplacées, encore une fois si elle avait eu une gastro personne ne se serait offusqué qu'elle ne vienne pas mais c'est l'éternel problème de la santé mentale. Peut être qu'il faudrait juste pouvoir trouver des alternatives, que les deux parties soient compréhensives, faire des aménagements pour lui rendre ça moins pénible. Le faire à des autres moments etc...
M
Membre supprimé 99006
Guest
Merci pour cet article.
Et pour le rappel s'agissant de la comparaison avec Serena.
Il me semble important effectivement de souligner qu'on met régulièrement en opposition les femmes noires, dans un objectif de dénigrer l'une ou l'autre.
Je salue aussi la prise de position de Naomi Osaka. Elle fait bien de se préserver effectivement, chose particulièrement difficile tant on demande aux personnes racisées de faire preuve d'exemplarité, de toujours dire oui et d'être perpétuellement reconnaissant. Elle doit sa réussite à son travail et à sa force, point.
J'ai bien aimé aussi l'article de The Guardian sur pourquoi les conférences de presse dans ces tournois sont un problème.
Et pour le rappel s'agissant de la comparaison avec Serena.
Il me semble important effectivement de souligner qu'on met régulièrement en opposition les femmes noires, dans un objectif de dénigrer l'une ou l'autre.
Je salue aussi la prise de position de Naomi Osaka. Elle fait bien de se préserver effectivement, chose particulièrement difficile tant on demande aux personnes racisées de faire preuve d'exemplarité, de toujours dire oui et d'être perpétuellement reconnaissant. Elle doit sa réussite à son travail et à sa force, point.
J'ai bien aimé aussi l'article de The Guardian sur pourquoi les conférences de presse dans ces tournois sont un problème.
Dernière modification par un modérateur :
Mode avocat du diable + cynisme / ON :
Bah oui Pupuce, (parfois) ça pique les questions des médias. Ça fait partie de leur boulot. Les journalistes ne sont pas des chargés de com' qui doivent aller dans ton sens.
Sans oublier qu'il s'agit d'une obligation contractuelle. Qu'elle serait - sûrement - moins connue sans exposition médiatique.
Je suis aussi totalement d'accord sur le ridicule de la réaction de certains médias. Par contre, l'amende ne me choque absolument pas, puisqu'il s'agit (comme mentionné plus haut) d'une obligation contractuelle: Si tu ne fais pas une chose pour laquelle tu es payée, c'est normal qu'il y ait une forme de conséquence, on n'est pas face à un cas où les conférences se feraient sur la base du volontariat. A ce niveau et avec ce type de salaire, les sportives et sportifs (comme les actrices et acteurs) s'engagent sur bien plus que le sport lui-même (ou le cinéma, pour garder le parallèle).
Après, si les conférences de presse sont une telle épreuve (et ça peut parfaitement s'entendre), c'est plus à discuter sur un prochain contrat, quitte à payer amende sur amende en attendant: c'est clair que la santé mentale ne devrait pas se négocier.
Après, si les conférences de presse sont une telle épreuve (et ça peut parfaitement s'entendre), c'est plus à discuter sur un prochain contrat, quitte à payer amende sur amende en attendant: c'est clair que la santé mentale ne devrait pas se négocier.
Merci pour cet article 
(petite coquille @Mélanie Wanga : Naomi Osaka est 2ème au classement WTA, c'est Ashleigh Barty qui est 1ère)
@Rose_Eth
Même si tu précises que tu vas être consciemment cynique, je suis assez interpellée par l'emploi du terme "pupuce". C'est vraiment un terme infantilisant, qu'on donne essentiellement aux femmes pour un peu se foutre de la gueule de leurs états d'âmes (ou aux enfants, mais dans ce cas-là c'est mignon), ou de les désigner comme des choses fragiles, et je comprends pas trop l'intérêt ici, à part faire le jeu de tous ceux et celles qui emploient ce genre de vocabulaire dans des envolées sexistes assumées ?
Après probablement que c'est pas ton intention de faire un rappel lexical au sexisme, mais je comprends pas trop, j'avoue
(petite coquille @Mélanie Wanga : Naomi Osaka est 2ème au classement WTA, c'est Ashleigh Barty qui est 1ère)@Rose_Eth
Même si tu précises que tu vas être consciemment cynique, je suis assez interpellée par l'emploi du terme "pupuce". C'est vraiment un terme infantilisant, qu'on donne essentiellement aux femmes pour un peu se foutre de la gueule de leurs états d'âmes (ou aux enfants, mais dans ce cas-là c'est mignon), ou de les désigner comme des choses fragiles, et je comprends pas trop l'intérêt ici, à part faire le jeu de tous ceux et celles qui emploient ce genre de vocabulaire dans des envolées sexistes assumées ?
Après probablement que c'est pas ton intention de faire un rappel lexical au sexisme, mais je comprends pas trop, j'avoue
Je suis d'accord avec toi, ce qui m'interpelle et je pense que c'est surtout sur ce point que l'article devrait mettre l'accent, c'est que les réactions mysogines de certains médias. Visiblement, tous se sont accordés pour faire de multiples comparaisons entre Naomie Osaka et Séléna Williams. Tout a été fait pour mettre en avant une image "plus propre et moins sauvage" de la femme noire. Avec ce cas, on voit bien que les "compliments" d'hier deviennent facilement "les défauts" d'aujourd'hui. Le message de twitter m'a particulièrement frappé. Comme quoi, on ne serait jamais "parfaite" au yeux du monde, dès que l'on est une femme et, je précise, quelque soit notre origine ethnique. Je souligne que Noémie n'a jamais blâmé les journalistes en eux mêmes, elle a présenté ses excuses et ça laisse entendre qu'elle ne remet pas en cause l'amende. C'est surtout les gens du net qui se sont déchaînés. Noémie a bien conscience de ses obligations, ce qui explique le pourquoi de son retrait, qu'elle évoque de façon objective, et ce serait incongrue de l'appeler "princesse qui fait son caprice". Je trouve regrettable qu'une personne, qui à un moment difficile de sa vie, n'a pas le droit de dire qu'elle souffre. Après tout, qui n'est pas tombé malade à la veille d'une réunion, ou à son travail. Désolée si tu ne voulais pas être citer.
@Dame de lotus : tu donnes bien trop d'interprétations possibles à un simple tic de langage de ma part 
Mot que j'emploie aussi bien à destination des femmes que des hommes d'ailleurs ! Les accusations de sexisme tombent un peu à l'eau...
Mot que j'emploie aussi bien à destination des femmes que des hommes d'ailleurs ! Les accusations de sexisme tombent un peu à l'eau...
Économiquement parlant il y a deux trucs qui créent de la valeurs : l'échange de biens et les services.
Nous sommes le cas du service : le sport professionnel (=qui crée des échanges d'argent) c'est celui qui fait la promotion du matériel (sponso) et celui qui divertit le public (à travers des émissions qui sont sponso).
Il y a une terrible méprise induite par l'école concernant le Talent : on nous a expliqué que l'épanouissement suprême consistait à développer ce en quoi nous étions les meilleurs (jusque là, c'est bon) et à en faire son métier, donc du fric dessus (et là ça pèche parce qu'on est pas toujours prêt vendre selon les règles du marché concerné...).
Cette fille est définitivement très talentueuse. Mais si elle refuse de jouer au jeu avec les mêmes règles que les autres, les autres ne joueront pas avec elle, tout simplement.
Le paradoxe étant que les meilleurs tennismen-women ne sont pas forcément les plus à l'aise avec les médias. Ce qui réduit un peu la crédibilité des tournois... A ce titre, on avait les Jeux Olympiques où normalement ne devait s'exposer que le talent justement... L'ennuie étant qu'il est impossible pour une organisation internationale de surveiller proprement tout ça sans police et que les prouesses sportives sont des enjeux politiques. Nos athlètes sont donc dopés et rétribués (et achetés comme des esclaves par des fédérations nationales plus riches que celles de leur pays d'origine, ne nous leurrons pas), donc médiatisés.
L'idéal serait d'organiser des évènements sous mécénat et avec une caution morale, comme en musique classique (par ex le Prix Elizabeth [II](EDIT : de Belgique) récemment remporté par un pianiste français). Et concernant le tennis, le golf, l'équitation on peut espérer je pense.
Nous sommes le cas du service : le sport professionnel (=qui crée des échanges d'argent) c'est celui qui fait la promotion du matériel (sponso) et celui qui divertit le public (à travers des émissions qui sont sponso).
Il y a une terrible méprise induite par l'école concernant le Talent : on nous a expliqué que l'épanouissement suprême consistait à développer ce en quoi nous étions les meilleurs (jusque là, c'est bon) et à en faire son métier, donc du fric dessus (et là ça pèche parce qu'on est pas toujours prêt vendre selon les règles du marché concerné...).
Cette fille est définitivement très talentueuse. Mais si elle refuse de jouer au jeu avec les mêmes règles que les autres, les autres ne joueront pas avec elle, tout simplement.
Le paradoxe étant que les meilleurs tennismen-women ne sont pas forcément les plus à l'aise avec les médias. Ce qui réduit un peu la crédibilité des tournois... A ce titre, on avait les Jeux Olympiques où normalement ne devait s'exposer que le talent justement... L'ennuie étant qu'il est impossible pour une organisation internationale de surveiller proprement tout ça sans police et que les prouesses sportives sont des enjeux politiques. Nos athlètes sont donc dopés et rétribués (et achetés comme des esclaves par des fédérations nationales plus riches que celles de leur pays d'origine, ne nous leurrons pas), donc médiatisés.
L'idéal serait d'organiser des évènements sous mécénat et avec une caution morale, comme en musique classique (par ex le Prix Elizabeth [II](EDIT : de Belgique) récemment remporté par un pianiste français). Et concernant le tennis, le golf, l'équitation on peut espérer je pense.
Dernière édition :
@Rose_Eth
En fait je n'essaie pas de me poser en juge et de t'accuser d'un truc car je suis Sage parmi les Sages, je relève un terme qui me gêne et j'explique pourquoi. Je précise même que ton intention n'était probablement pas de faire appel au champ lexical du sexisme, ce qui est à peu près l'inverse de t'accuser de sexisme intentionnel et assumé.
Ceci étant, oui, je donne une interprétation à ton tic de langage. Pour toi c'est un tic de langage, pour beaucoup d'autres c'est un mot à connotation négative. Donc je le relève ici, d'autant plus sous un article qui traite pas mal de comment Naomi Osaka a été représentée dans les médias, c'est-à-dire soit sous les traits d'une princesse capricieuse, soit sous les traits d'une chose fragile ("oh la pauvre petite chose" ai-je entendu dans mon entourage). A savoir un traitement qu'on réserve très facilement aux femmes.
Enfin, dire qu'on emploie un mot aussi bien pour les hommes que pour les femmes, c'est super, mais c'est ton emploi personnel. Je trouve que c'est un peu dangereux de dire "oui mais moi je m'en sers avec bienveillance !" quand à côté, un nombre incalculable de gens l'emploient avec une autre idée en tête. C'est ce que j'ai essayé de mettre en évidence : l'emploi que les autres font de ce terme, et non pas uniquement l'emploi que toi tu en fais.
Breeef, ça n'est pas grave.
@Andrealphussette
Petit détail mais pour une fois qu'on parle de mon petit pays, je suis toute émoustillée
: c'est le concours Reine Elisabeth dont tu parles, qui fait référence à Elisabeth de Belgique et pas à la reine Elizabeth II d'Angleterre, rendons à César ce qui est à César 
En fait je n'essaie pas de me poser en juge et de t'accuser d'un truc car je suis Sage parmi les Sages, je relève un terme qui me gêne et j'explique pourquoi. Je précise même que ton intention n'était probablement pas de faire appel au champ lexical du sexisme, ce qui est à peu près l'inverse de t'accuser de sexisme intentionnel et assumé.
Ceci étant, oui, je donne une interprétation à ton tic de langage. Pour toi c'est un tic de langage, pour beaucoup d'autres c'est un mot à connotation négative. Donc je le relève ici, d'autant plus sous un article qui traite pas mal de comment Naomi Osaka a été représentée dans les médias, c'est-à-dire soit sous les traits d'une princesse capricieuse, soit sous les traits d'une chose fragile ("oh la pauvre petite chose" ai-je entendu dans mon entourage). A savoir un traitement qu'on réserve très facilement aux femmes.
Enfin, dire qu'on emploie un mot aussi bien pour les hommes que pour les femmes, c'est super, mais c'est ton emploi personnel. Je trouve que c'est un peu dangereux de dire "oui mais moi je m'en sers avec bienveillance !" quand à côté, un nombre incalculable de gens l'emploient avec une autre idée en tête. C'est ce que j'ai essayé de mettre en évidence : l'emploi que les autres font de ce terme, et non pas uniquement l'emploi que toi tu en fais.
Breeef, ça n'est pas grave.
@Andrealphussette
Petit détail mais pour une fois qu'on parle de mon petit pays, je suis toute émoustillée
: c'est le concours Reine Elisabeth dont tu parles, qui fait référence à Elisabeth de Belgique et pas à la reine Elizabeth II d'Angleterre, rendons à César ce qui est à César 
La comparaison avec Serena venant des médias US vient surtout du fait que les Américains ne peuvent pas blairer Naomi depuis que Serena a fait son caca nerveux à L'US Open 2018 et que Serena a reçu des critiques pour son comportement anti sportif (à juste titre à mon avis).
Depuis ce temps ils font TOUT pour passer Naomi comme la grande méchante pour un Oui ou un non.. cela en devient fatiguant, alors je n'imagine même pas comment cela joue sur son mental à elle.
Depuis ce temps ils font TOUT pour passer Naomi comme la grande méchante pour un Oui ou un non.. cela en devient fatiguant, alors je n'imagine même pas comment cela joue sur son mental à elle.
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