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C’est quoi le stress toxique pendant la grossesse ? Une gynéco nous répond
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Commentaires sur C’est quoi le stress toxique pendant la grossesse ? Une gynéco nous répond
- Initiateur de la discussion Marie Chéreau
- Date de début
M
Membre supprimé 361255
Guest
J'ai vraiment du mal avec la psychanalyse. Il y a quelque chose qui me mets mal à l'aise dans cet article sans que je puisse dire quoi.
Je suis dubitative sur cet article... Il y a des éléments intéressants et bien sûr c'est toujours bien de verbaliser avec son bébé mais l'idée qu'on a forcément un traumatisme enfoui si on a des ancêtres victimes de violence me paraît peu crédible... Je pense que aucun humain n'a pas au moins un ancêtre victime de violence entre les guerres et toutes les violences sexuelles qu'il y a depuis tellement de générations...
Merci la culpabilité, sympa !! Déjà qu'on culpabilise et qu'on stresse de tout en etant enceinte.:: Et puis mais quelle horreur ce fatalisme ! Ça fait très judéo-chretien, ta faute retombera sur les générations suivantes, etc... sérieux mais j'ai vraiment du mal avec la psychanalyse trans generationnelle. Et pas merci pour l'utérus contracté qui n'est pas apte à accueillir une grossesse qui n'a pas été pensée et mise en mots avant, une grossesse surprise n'est pas forcément une mauvaise nouvelle, et peut quand même être accueillie positivement après le choc. Ma fille aînée s'est invitée toute seule et ma grossesse s'est très bien passée, merci, beaucoup mieux que pour ma deuxième qui était attendue et planifiée. Gros bullshit désolée !
Le seul point sur lequel je suis d'accord avec ce qu'elle dit c est qu'en cas de trauma /violences passées, il est bon de faire le point dessus avec un/une thérapeute, parce que la grossesse, qu'elle soit voulue ou non, est une processus fragilisant pour la femme , donc il est important de régler les problèmes médicaux ou psychiques avant car la grossesse pourrait aggraver ou réveiller ces problèmes.
Le seul point sur lequel je suis d'accord avec ce qu'elle dit c est qu'en cas de trauma /violences passées, il est bon de faire le point dessus avec un/une thérapeute, parce que la grossesse, qu'elle soit voulue ou non, est une processus fragilisant pour la femme , donc il est important de régler les problèmes médicaux ou psychiques avant car la grossesse pourrait aggraver ou réveiller ces problèmes.
C'est rigolo c'est sur ce genre de notion de "psychanalyse" que se sont appuyés les gens de la PMI pour imposer un accompagnement non-désiré à ma mère.
Sa mère est décédée 2 semaine avant ma naissance et apparemment elle aurait pu m'en vouloir, associer inconsciemment le décès de sa mère à ma naissance et me maltraiter en réaction.
De même l'accouchement a été cauchemardesque et plutôt que d'en vouloir à la bande d"incompétents qui l'avaient charcutée elle aurait pu s'en prendre à moi.
Alors qu'aucun autre élément n'allait dans le sens d'une maltraitance, couple stable depuis 5 ans, trois ans de traitements pour m'avoir (j'étais plus que désirée), une maison, deux salaires... Une famille aimante et entourante à côté.
Mais les services sociaux se sont longtemps appuyés sur ces éléments de psychanalyse qui allaientt dans l'inconscient de la mère et de ce qu'elle pourrait faire, on ne juge pas la mère sur ses actes mais sur son "insconscient", son passé voire même ici sur l'état de l’inconscient de ses ancêtres, ça commence à être gros là.
D'ailleurs pour ma part, quand ils lui ont envoyée un psychologue (donc diplomé d'état et compténet), il a éclaté de rire et réglé l'affaire en 30 minutes en disant que ces peurs étaient infondées et on lui en est encore recnnaisants aujourd'hui.
Oui quand on vit un deuil on est triste, c'est normal mais ça se répercute pas sur les 15 prochaines générations, sinon on serait tous concernés.
Quand j'ai souffert de troubles alimentaire sélectif/troubles de l'oralité à l'age d'un an c'était aussi sa faute et à cause du décès de ma grand-mère.
J'aurais absorbé sa négativité dans l'utérus et ça ressortait.
C'était quand même bien sélectif comme trouble.
A un an.
Quand j'ai fugué de la maternelle aussi.
C'était apparemment parce que ma mère avait été éloignée pendant 2 mois le temps de retrouver une vessie fonctionnelle à la naissance, en aurait résulté une peur de l’abandon tout ça (alors que je me souviens très bien de cet épisode ma mère m'avait dit qu(on testait et que si ça allait pas on en reparlerait. J'ai testé 15 minutes, trouvé les autres gamins bêtes et bruyants et j'ai voulu rentrer. Ça tombait bien la porte était ouverte.)
Toujours la faute de la mère. Pas le père hein.
Ni l'école qui avait laissé la porte ouverte.
Spolier alert, hormis une saine indignation face aux injustices et maltraitances commises envers les femmes j'ai eu une enfance parfaitement normale et je suis relativement saine d'esprit aujourd'hui.
On retrouve quand même la vieille théorie que tout est la faute de la mère, des troubles autistiques à l'homosexualité. C'est vraiment un domaine culpabisateur pour les femmes la psychanalyse.
Que l'on mette la psychanalyse sur le même plan que la gynécologie qui est une science ou que la psychiatrie/psychologie c'est assez interpelant.
Sa mère est décédée 2 semaine avant ma naissance et apparemment elle aurait pu m'en vouloir, associer inconsciemment le décès de sa mère à ma naissance et me maltraiter en réaction.
De même l'accouchement a été cauchemardesque et plutôt que d'en vouloir à la bande d"incompétents qui l'avaient charcutée elle aurait pu s'en prendre à moi.
Alors qu'aucun autre élément n'allait dans le sens d'une maltraitance, couple stable depuis 5 ans, trois ans de traitements pour m'avoir (j'étais plus que désirée), une maison, deux salaires... Une famille aimante et entourante à côté.
Mais les services sociaux se sont longtemps appuyés sur ces éléments de psychanalyse qui allaientt dans l'inconscient de la mère et de ce qu'elle pourrait faire, on ne juge pas la mère sur ses actes mais sur son "insconscient", son passé voire même ici sur l'état de l’inconscient de ses ancêtres, ça commence à être gros là.
D'ailleurs pour ma part, quand ils lui ont envoyée un psychologue (donc diplomé d'état et compténet), il a éclaté de rire et réglé l'affaire en 30 minutes en disant que ces peurs étaient infondées et on lui en est encore recnnaisants aujourd'hui.
Oui quand on vit un deuil on est triste, c'est normal mais ça se répercute pas sur les 15 prochaines générations, sinon on serait tous concernés.
Quand j'ai souffert de troubles alimentaire sélectif/troubles de l'oralité à l'age d'un an c'était aussi sa faute et à cause du décès de ma grand-mère.
J'aurais absorbé sa négativité dans l'utérus et ça ressortait.
C'était quand même bien sélectif comme trouble.
A un an.
Quand j'ai fugué de la maternelle aussi.
C'était apparemment parce que ma mère avait été éloignée pendant 2 mois le temps de retrouver une vessie fonctionnelle à la naissance, en aurait résulté une peur de l’abandon tout ça (alors que je me souviens très bien de cet épisode ma mère m'avait dit qu(on testait et que si ça allait pas on en reparlerait. J'ai testé 15 minutes, trouvé les autres gamins bêtes et bruyants et j'ai voulu rentrer. Ça tombait bien la porte était ouverte.)
Toujours la faute de la mère. Pas le père hein.
Ni l'école qui avait laissé la porte ouverte.
Spolier alert, hormis une saine indignation face aux injustices et maltraitances commises envers les femmes j'ai eu une enfance parfaitement normale et je suis relativement saine d'esprit aujourd'hui.
On retrouve quand même la vieille théorie que tout est la faute de la mère, des troubles autistiques à l'homosexualité. C'est vraiment un domaine culpabisateur pour les femmes la psychanalyse.
Que l'on mette la psychanalyse sur le même plan que la gynécologie qui est une science ou que la psychiatrie/psychologie c'est assez interpelant.
Dernière édition :
Bon cet article c'est du gros bullshit, cependant on aurait pu parler de l'épigénétique qui pour le coup est un phénomène prouvé scientifiquement...
En gros c'est la façon dont les gènes s'expriment plus ou moins en fonction des molécules qui les retiennent (comme s'ils étaient entourés sur des bobines, lesquelles peuvent être plus ou moins resserrées ce qui laisse le gène être lu ou pas), lesquelles peuvent être modifiées par les hormones de stress (cortisol par ex). On suppose que ça joue dans les troubles du neurodéveloppement. Par exemple, si vous avez un gène de susceptibilité à un de ces troubles, souvent d'autres gènes peuvent compenser, sauf s'ils sont inactivés par ce phénomène d'épigénétique, ce qui déclenche le trouble.
C'est partiellement transmissible des parents aux enfants. Heureusement c'est réversible dans un environnement favorable !
L'épigénétique joue également un rôle dans le développement normal, pas que dans les troubles.
Pour celleux que ça intéresse :
www.inserm.fr
En gros c'est la façon dont les gènes s'expriment plus ou moins en fonction des molécules qui les retiennent (comme s'ils étaient entourés sur des bobines, lesquelles peuvent être plus ou moins resserrées ce qui laisse le gène être lu ou pas), lesquelles peuvent être modifiées par les hormones de stress (cortisol par ex). On suppose que ça joue dans les troubles du neurodéveloppement. Par exemple, si vous avez un gène de susceptibilité à un de ces troubles, souvent d'autres gènes peuvent compenser, sauf s'ils sont inactivés par ce phénomène d'épigénétique, ce qui déclenche le trouble.
C'est partiellement transmissible des parents aux enfants. Heureusement c'est réversible dans un environnement favorable !
L'épigénétique joue également un rôle dans le développement normal, pas que dans les troubles.
Pour celleux que ça intéresse :
Épigénétique · Inserm, La science pour la santé
Chacune de nos cellules contient l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents sur lesquels on compte environ 25 000 gènes. Mais si toutes nos cellules contiennent la même information, elles n’en font visiblement pas toutes le même usage : une cellule de la...
www.inserm.fr
M
Membre supprimé 332225
Guest
Étant scientifique, j'attends les études sourcées qui mettront en évidence l'existence de ces "utérus aux mauvaises vibrations".
Rah là là l'utérus, origine des maux de toute l'humanité (ah non ça c'est la faute à Ève qu'a croqué la pomme).
N'étant pas seulement scientifique, je ne réfute pas l'éventualité des traumas transgenerationnels, et bien sûr que le fœtus perçoit plein d'informations, conscientes et inconscientes.
Mais comme le dit ma consœur plus haut, autant lutter contre les vraies sources d'anxiété de notre actualité, et contre les violences faites aux femmes qui, elles, ont un réel impact et pas seulement sur le déroulé des grossesses.
Là, une fois de plus la psychanalyse veut nous faire porter le chapeau... et place de nouveau une injonction au care.
Bien sûr qu'en tant que parent il est important de prendre soin de son bébé et de vervaliser. Mais, bonne nouvelle, les pères doivent faire 50% du taf !
Merci, bisous !
Rah là là l'utérus, origine des maux de toute l'humanité (ah non ça c'est la faute à Ève qu'a croqué la pomme).
N'étant pas seulement scientifique, je ne réfute pas l'éventualité des traumas transgenerationnels, et bien sûr que le fœtus perçoit plein d'informations, conscientes et inconscientes.
Mais comme le dit ma consœur plus haut, autant lutter contre les vraies sources d'anxiété de notre actualité, et contre les violences faites aux femmes qui, elles, ont un réel impact et pas seulement sur le déroulé des grossesses.
Là, une fois de plus la psychanalyse veut nous faire porter le chapeau... et place de nouveau une injonction au care.
Bien sûr qu'en tant que parent il est important de prendre soin de son bébé et de vervaliser. Mais, bonne nouvelle, les pères doivent faire 50% du taf !
Merci, bisous !
Hello Madmoizelle,
Encore une fois, ce serait quand même vraiment chouette de vous doter d'un(e) journaliste scientifique (ça aurait évité de laisser passer le bullshit sur 'l'uterus qui reçoit des vagues d'agitation' ??!!) ou au moins de vous habituer à faire dialoguer plusieurs voix d'obédience différente dans des articles orientés psycho. La psycha et notamment les approches 'transgénérationnelles' sont quand même fort fort critiquées. Que ça convienne à certain(e)s très bien, quand ça leur parle et donc dans une approche individuelle mais pas pour en faire des poncifs généralistes comme ça.
Au moins donc, permettre à un(e) autre psy de le nuancer !
Comme le disent très bien toutes les madz précédentes, au final c'est un article qui arrive à être ultra stressant tout en répétant que le stress est toxique et dézingue le futur bébé... Cela sans aucune source, yeah.
Encore une fois, ce serait quand même vraiment chouette de vous doter d'un(e) journaliste scientifique (ça aurait évité de laisser passer le bullshit sur 'l'uterus qui reçoit des vagues d'agitation' ??!!) ou au moins de vous habituer à faire dialoguer plusieurs voix d'obédience différente dans des articles orientés psycho. La psycha et notamment les approches 'transgénérationnelles' sont quand même fort fort critiquées. Que ça convienne à certain(e)s très bien, quand ça leur parle et donc dans une approche individuelle mais pas pour en faire des poncifs généralistes comme ça.
Au moins donc, permettre à un(e) autre psy de le nuancer !
Comme le disent très bien toutes les madz précédentes, au final c'est un article qui arrive à être ultra stressant tout en répétant que le stress est toxique et dézingue le futur bébé... Cela sans aucune source, yeah.
Bonjour, fidèle lectrice, j'ai été assez déçue par cet article. De mon point de vue, le positionnement de la gynécologue est mal expliqué car elle s'exprime surtout au titre de la psychanalyste. Si cette discipline non scientifique est controversée cela peut être intéressant d'informer les lectrices pour éviter les confusions. La psychanalyse est comme d'habitude culpabilsatrice et porteuse de représentations sur les femmes complètement arbitraires. Pour les personnes sensibles à se sujet et notamment dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes je recommande le docu le phallus et le néant https://m.centre-hubertine-auclert.fr/outil/le-phallus-et-le-neant
Il y a deux ans, ma mère m’a offert le bouquin de cette docteure, Femme désirée femme désirante en me disant que c’était vraiment super. J’ai pas pu aller jusqu’au bout, c’est un beau ramassis d’idées essentialisantes, rétrogrades, culpabilisantes voire carrément dangereuses, sans parler de l’homophobie latente. Je suis pour qu’on parle de la sexualité féminine (et même, il faut en parler !) mais si c’est uniquement sous le prisme pénétration pénis-vagin et en plus lire que la frustration sexuelle mène à l’hystérie chez les femmes et la violence chez les hommes (sic), merci mais non merci.
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