Mh. Oui, je comprends ton point de vue. Je ne le partage pas, parce que j'ai tendance à séparer strictement l'anglais anglophone (parlé au Royaume-Uni, en République d'Irlande, aux États-Unis, Canada, etc) de l'anglais "mondial", parlé par le reste du monde d'une façon approximative. Pour moi il y a l'anglais en tant que langue de travail : l'anglais des nouvelles technologies, des entreprises, des businessmen qui s'y essaient, de l'internet et des média "dans le coup" ; et l'anglais des habitants des pays anglophones, des films britanniques, des écrivains américains. Cet anglais-là est à connaître et à respecter autant que le français par sa beauté et son histoire ; l'anglais "impersonnel" de l'internet est sans doute à bannir autant que possible, mais des équivalents ne sont pas toujours possibles et je trouve que parfois on en fait trop dans la volonté d'éliminer totalement l'anglais de nos bouches.
On ne PEUT pas trouver un équivalent français à tous les termes relatifs aux nouvelles technologies que connaissons en anglais. C'est dommage ; on peut s'y essayer, on peut réussir (courriel, canular, messagerie instantanée), mais on ne peut pas espérer systématiser ce genre de démarche comme le Gouvernement s'y essaie actuellement.