Très intéressant cet article, et très complet.
Concernant les blogueuses modes, personnellement, je suis leur montée fulgurante depuis le début. J'apprécie toujours autant de les visiter quotidiennement. Je trouve que c'est une bonne source d'inspiration.
Ce qui me gène c'est le fait qu'à l'origine, les blogueuses modes étaient sensées davantage représenter la mode, être des filles normales beaucoup plus accessibles que les grands créateurs. Or, aujourd'hui, je me sens complétement en décalage avec certaines d'entre elles.
Pandora et Cherry Blossom Girl, même si je les visites quotidiennement, commencent à m'insupporter avec leurs airs jeune-fille-en-fleur-mes-soirées-sont-faites-à-base-de-bougies-de-verres-de-vins-de-tableaux-anciens-et-de-macaron-Ladurée. Honnêtement, dans tous les gens que j'ai rencontré dans ma vie, je n'ai jamais rencontré personne qui vivait dans un monde aussi décalé de la vie réelle.
Ensuite, concernant Betty, c'est avec
ce billet que je me suis sentie à des milliers de kilomètres d'elle. Nan mais franchement, y a vraiment des gens qui font des soirées entre amis au Ritz avec des coupes de champagne, des tenues de soirées et des macarons Ladurée ?
C'est ça qui m'énèrve, tout cet étallage de fric. Car quoiqu'on en dise, c'est une toute petite minorité de nanas qui peut s'acheter des chaussures à 300 euros, un sac à 190 ? et un vulgaire tee shirt en lin à 75 ?. Je suis étudiante, je n'ai jamais acheté de ma vie un vêtement/un sac/une paire de chaussure dont le prix avait trois chiffres.
Même si ces blogueuses achètent chez Zara et H&M ("les enseignes CHEAP" comme elle disent ... Exusez moi mesdemoiselles, mais une paire de chaussures à 89 ? chez Zara ou un blazer à 99 ? ça n'est pas cheap pour moi), les 3/4 de leur garde robe sont issus des grandes marques en vogue du moment qui restent totalement inaccessibles pour les 3/4 des étudiantes françaises.
Fin du pavé.