@Faol Merci pour ce message, il fait du bien à l'aigrie que je suis
Même si il donne le point de vue du "client" pour qui tout est parfois beaucoup plus rose que l'envers du décor, ça fait du bien de voir qu'il existe encore des clubs où l'ambiance semble saine.
Pendant les 10 ans où j'ai exercé ce métier, je suis passée dans un paquet de club (une bonne dizaine je pense), dans différentes régions, au gré de mes déménagements et des opportunités (saisons, remplacements, poste fixe...), j'ai écumé les terrains de concours, et encore aujourd'hui je garde un pied dedans puisque je groome une de mes anciennes collègues devenue une amie en CSO, et que je discute avec les différents professionnels qui interviennent pour mon cheval (maréchal, ostéo, dentiste...).
En 10 ans, j'ai eu UNE place où j''étais vraiment bien, où tout le monde chevaux comme humains étaient bien traités, la seule place en dix ans où j'ai été payée à hauteur de mes diplômes (et pas juste au smic) et chaque heure supplémentaire effectuées, au lieu d'être exploitée honteusement.
Le couple de gérants a d'ailleurs réussi à me faire revenir une saison de plus alors que j'avais déjà décidé d'arrêter.
Mais sinon.... J'ai peut-être pas eu de bol, mais enfin, mon ancienne collègue devenue amie dresse le même constat, et tou.te.s les enseignant.e.s qui ont ouvert les yeux autour de nous aussi. Les gens biens qui aiment les chevaux et croient en leur métier d'ENSEIGNANT.E.S (et non pas d'animateur.ice pouet pouet tralala), finissent par arrêter : maltraitance (ordinaire ou non, manifeste ou latente) des chevaux, logique frénétiquement commerciale qui pousse à vendre du rêve aux clients et à animer/vendre plutôt qu'enseigner, arnaques, esclavagisme tout juste rémunéré des salarié.e.s, ambiance malsaine gouroutisante sur fond de pseudos liens amicaux, etc.... etc...
Le malaise est de toute façon généralisé dans la profession, les chiffres ne mentent pas : quand j'ai eu mon BPJEPS, en 2010, la durée moyenne de la carrière d'un.e moniteur.ice était de... 3 ans.
Pas dans UNE place, non dans sa carrière entière...
Mais après on va rentrer dans un débat sur la politique fédérale et là on va partir trop loin.
Même si il donne le point de vue du "client" pour qui tout est parfois beaucoup plus rose que l'envers du décor, ça fait du bien de voir qu'il existe encore des clubs où l'ambiance semble saine.
Pendant les 10 ans où j'ai exercé ce métier, je suis passée dans un paquet de club (une bonne dizaine je pense), dans différentes régions, au gré de mes déménagements et des opportunités (saisons, remplacements, poste fixe...), j'ai écumé les terrains de concours, et encore aujourd'hui je garde un pied dedans puisque je groome une de mes anciennes collègues devenue une amie en CSO, et que je discute avec les différents professionnels qui interviennent pour mon cheval (maréchal, ostéo, dentiste...).
En 10 ans, j'ai eu UNE place où j''étais vraiment bien, où tout le monde chevaux comme humains étaient bien traités, la seule place en dix ans où j'ai été payée à hauteur de mes diplômes (et pas juste au smic) et chaque heure supplémentaire effectuées, au lieu d'être exploitée honteusement.
Le couple de gérants a d'ailleurs réussi à me faire revenir une saison de plus alors que j'avais déjà décidé d'arrêter.
Mais sinon.... J'ai peut-être pas eu de bol, mais enfin, mon ancienne collègue devenue amie dresse le même constat, et tou.te.s les enseignant.e.s qui ont ouvert les yeux autour de nous aussi. Les gens biens qui aiment les chevaux et croient en leur métier d'ENSEIGNANT.E.S (et non pas d'animateur.ice pouet pouet tralala), finissent par arrêter : maltraitance (ordinaire ou non, manifeste ou latente) des chevaux, logique frénétiquement commerciale qui pousse à vendre du rêve aux clients et à animer/vendre plutôt qu'enseigner, arnaques, esclavagisme tout juste rémunéré des salarié.e.s, ambiance malsaine gouroutisante sur fond de pseudos liens amicaux, etc.... etc...
Le malaise est de toute façon généralisé dans la profession, les chiffres ne mentent pas : quand j'ai eu mon BPJEPS, en 2010, la durée moyenne de la carrière d'un.e moniteur.ice était de... 3 ans.
Pas dans UNE place, non dans sa carrière entière...
Mais après on va rentrer dans un débat sur la politique fédérale et là on va partir trop loin.
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