C'est vrai que cette interdiction parait assez absurde.
Alors oui, (d'après les cours d'infectiologie que j'ai reçu dans ma fac de médecine, je précise que je n'ai cependant pas chercher de papier publié comme preuve scientifique, ce sur quoi désormais nous devons nous fonder) la transmission de virus lors d'un rapport anal serait plus augmenté que par autre rapport ( buccal/vaginal) ; pour une question de muqueuse différente et de bactéries/virus commensaux également différent. -par exemple, en urologie, on m'a appris que l'on sait, par la pratique courante, que les infections génitales chez les gays masculins peuvent être différente en terme de germes.- Il y a également des craintes -fondées ou pas- sur la transmission par ce biais de "nouveau virus" encore inconnu, je pense du fait du traumatisme causé par le VIH.
Après, si on suit cette logique, tous les rapports anaux devraient être considéré comme interdisant l'accès au don du sang, que ce soit avec homme ou avec femme. On peut se poser la question du maintien de cette interdiction également, quand on voit le progrès de la destruction virale/bactérienne/parasitaire dans les poches de sang, et le fait que les autres pays européens ne fasse pas de distinction.
Je pense que cette interdiction devrait être revu par rapport aux connaissances actuelles de la science et de la médecine, pour voir le bénéfices/risques en terme de santé publique. Et surtout, donner des explications réellement prouvées plutôt que de balancer des phrases telles qu'évoqués dans l'article qui ne font que décrébiliser un peu plus cette interdiction.