steffie;4119687 a dit :
merci de tes conseils! dès qu'elle revient mardi de sa semaine de congés je lui en parle!
je vais surtout dire à mes collègues du bureau d'à côté de venir la voir régulièrement pendant mon absence.
Mon directeur n'arrange pas les choses, il est lunatique et a osé lui dire il y a quelques mois "votre service coûte trop cher" euh oui mais c'est du service public qu'on fait...
Vraiment, je ne saurais que t'encourager à le faire.
Elle aura plusieurs réactions possibles, la pire c'est le déni, ce qu'elle fait déjà, là il faudra t'accrocher.
Le mieux au final c'est qu'elle craque, si elle pleure laisse la pleurer, il faut que ça sorte, tu peux aussi lui faire un câlin, quand on est fragilisée, un câlin ça fait du bien (même si on n'est pas tactile) et il n'y a plus à avoir de retenue lorsque quelqu'un pleure en face de toi parce que la personne qui pleure elle elle n'en a plus et ça l'aidera beaucoup! (Oui je suis pour le câlin du soutien qui apaise et réconforte).
Ce qu'il faut bien qu'elle comprenne c'est qu'elle n'est pas seule et que ce n'est pas de sa faute (chose qu'elle aura du mal à accepter mais c'est normal ça fait partie du processus), dis-lui de prendre rdv avec son médecin et assure-toi qu'elle le fasse et aussi qu'elle en parle à ses proches, si ce n'est pas déjà fait.
Puis, parle-lui du burn-out, décris-lui ce que tu as lu dans l'article, dis-lui aussi ce que tu ressens vis-a vis d'elle (changement de comportement, humeur, sans l'accuser ni la faire culpabiliser, elle risque de se braquer et là je ne garantis de rien), n'hésite pas à lui poser des questions à savoir comment elle se sent de manière générale, au boulot, sa vie privée, si ses vacances l'ont reposées...
Il faut qu'elle s'exprime, peu importe la manière dont elle le fait.
Tu peux être surprise aussi de la manière dont elle pourrait s'exprimer : larmes, nausées.
Quand le stress prend le dessus, c'est le corps qui s'exprime, chez moi (et c'est horrible) c'est des envies de roter (mon estomac se manifeste dès que ça ne va pas et encore plus lorsque c'est un sujet sensible), la méga classe quoi et les larmes à n'en plus finir! (au cas ou, prévois les mouchoirs, plein!)
Et ça ne me fait sentir que plus lamentable, donc essaie de n'avoir aucun jugement et de lui dédramatiser son sentiment en lui rappelant que "ce n'est qu'un travail et que sa santé est bien plus importante que le reste".
Voilà, je pense avoir fais le tour.
Si besoin, n'hésite pas mais je sais que d'autres madz' seront bourrées de conseils à te donner pour accompagner ta collègue du mieux que tu pourras.
Courage à toi, ce qui s'annonce ne va pas être facile, mais elle t'en remerciera, crois-moi!