Bon, venez me bouffer si vous voulez mais je maintiens qu'il ne faut pas exagérer ! Parler d'une claque comme de violence ?
Sérieusement ?
Non, je peux compter sur les doigts d'une main les claques "hyperviolentesquiontfaitdemoiunealcoolique" donc je ne dis pas ça pour défendre mes parents. Toutefois, ceci commence à ressembler à la théorie de l'enfant - roi.
Tout d'abord, je fais une différence entre une claque (pas forte, hein) ou une fessée bien méritée lorsque l'enfant, après plusieurs répétitions, ne cesse pas le comportement indésirable, et de la violence où l'enfant est battu sans raison.
Deuxièmement, j'estime que, tout simplement, dans le développement d'un enfant il y a une période où ce dernier va tester la résistance de ses parents. Ah oui, tu me dis qu'il ne faut pas prendre le chat par la queue, mais si je le fais quand même, qu'est-ce qui m'arrive ? Certains enfant se laisseront expliquer, avec d'autres il faudra être plus sévère. Je pense que si une fessée tombe en dernier recours et que cette fessée sera surprenante (comprendre RARE, pas forte) pour l'enfant, celui-ci se dira qu'il a probablement dépassé les limites et ne reproduira plus ce comportement indésirable.
Troisièmement, avec toutes ces affirmations, comment fait-on pour éduquer un enfant ? On le laisse faire ce qu'il veut ? On le laisse faire du mal aux animaux puisqu'il ne se rend pas compte et que les mots ne suffisent pas ? Car après on a un enfant comme celui de mes voisins. Ah oui, il ne se prend pas de fessés, le petit. Ses parents et ses grands-parents ne haussent jamais le ton lorsqu'ils lui parlent. Sauf que. Sauf que le petit rétorque à sa grand-mère "tu dis n'importe quoi" et continue à monter sur cet arbre juste à côté de la rivière. Sauf que le petit tape le chat et quand on lui dit quelque chose, il tape encore plus fort. Sauf que le petit gueule dans les couloirs, dans l'espace vert commun du bâtiment comme si on le torturait alors qu'il est en train de jouer et quand on lui dit gentiment d'arrêter, il regarde ses parents et leur répond "silence"... et continue. On fait quoi ? Ils cherchent à lui expliquer tout en gardant leur calme mais le garçon ne réagit absolument pas ou alors réagit mal et ne cesse pas. Ah oui, mais il ne faut pas hausser le ton ou - encore pire - lui faire une petite fessée.
Bref, comme d'habitude, il y a un juste équilibre à trouver. Interdire les claques ? Non. Les autoriser à volonté ? Non plus. Mais de là à considérer UNE claque / fessée
de temps en temps comme favorisant les suicides, l'alcoolisme et autres problèmes psychiques, je trouve cela complètement exagéré.
P.S.: Quoi ? Il a commis un meurtre ? Oui mais bon, c'est parce que sa mère lui a foutu une claque quand il avait 5 ans...