@Nastja : Je ne suis pas du tout d'accord sur le fait que mettre ses enfants dans un établissement défavorisé c'est prendre des risques pour leur futur
Là où j'ai vu des profs se battre pour leurs élèves et se soucier profondément d'eux, c'était davantage dans les établissements défavorisés. Et il a été prouvé que ça compte énormément dans la réussite des élèves, peu importe le milieu social.
Pour ce qui est du niveau scolaire, il y a des élèves vraiment excellents dans ces établissements comme ailleurs. Ce sera plus difficile pour eux d'accéder à des études/positions élevées parce que ça ne sonne pas aussi bien de dire "Seine Saint Denis" que "Louis Le Grand" et pour des raisons de capital culturel comme l'évoquait @Madhiko, c'est sûr ! Mais ils existent, ces bons élèves.
Que ce soit mal vu de lever la main, à partir du collège c'est aussi dans le privé. Les problèmes de harcèlement scolaire sont partout. Ceux de drogue sont tout aussi présents dans les établissements privés, voire plus graves parce que 1) les élèves ont de l'argent et 2) les chefs d'établissement sont parfois très soucieux de préserver la réputation de l'établissement...
(Tout ça est issu de mon expérience d'élève qui a été dans les deux types d'établissements en province, et de stagiaire qui a été dans pleiiiin d'écoles primaires très différentes, province toujours, je ne doute pas qu'il y ait des contre-exemples !)
Je comprends les inquiétudes des parents, vraiment, les miens ont eu les mêmes hein. Je comprends que quand on ait le choix, on ait envie d'un collège/lycée bien réputé pour ses enfants, ça me semble logique. Et je ne nie pas que les établissements défavorisés ont des problèmes bien particuliers. Mais même si ce sont de moins bonnes conditions pour apprendre, je ne peux pas considérer ça comme un risque pour l'avenir.
Et la recherche ne le considère pas non plus : la dernière étude en date sur le sujet (je vous la retrouverai sur le café pédagogique si ça vous intéresse) montre que la mixité sociale ne change rien du tout aux résultats scolaires des enfants de classe favorisée. Ils s'en sortent quoi qu'il arrive. Par contre, elle est extrêmement bénéfique aux élèves de classes défavorisées.
Là où j'ai vu des profs se battre pour leurs élèves et se soucier profondément d'eux, c'était davantage dans les établissements défavorisés. Et il a été prouvé que ça compte énormément dans la réussite des élèves, peu importe le milieu social.
Pour ce qui est du niveau scolaire, il y a des élèves vraiment excellents dans ces établissements comme ailleurs. Ce sera plus difficile pour eux d'accéder à des études/positions élevées parce que ça ne sonne pas aussi bien de dire "Seine Saint Denis" que "Louis Le Grand" et pour des raisons de capital culturel comme l'évoquait @Madhiko, c'est sûr ! Mais ils existent, ces bons élèves.
Que ce soit mal vu de lever la main, à partir du collège c'est aussi dans le privé. Les problèmes de harcèlement scolaire sont partout. Ceux de drogue sont tout aussi présents dans les établissements privés, voire plus graves parce que 1) les élèves ont de l'argent et 2) les chefs d'établissement sont parfois très soucieux de préserver la réputation de l'établissement...
(Tout ça est issu de mon expérience d'élève qui a été dans les deux types d'établissements en province, et de stagiaire qui a été dans pleiiiin d'écoles primaires très différentes, province toujours, je ne doute pas qu'il y ait des contre-exemples !)
Je comprends les inquiétudes des parents, vraiment, les miens ont eu les mêmes hein. Je comprends que quand on ait le choix, on ait envie d'un collège/lycée bien réputé pour ses enfants, ça me semble logique. Et je ne nie pas que les établissements défavorisés ont des problèmes bien particuliers. Mais même si ce sont de moins bonnes conditions pour apprendre, je ne peux pas considérer ça comme un risque pour l'avenir.
Et la recherche ne le considère pas non plus : la dernière étude en date sur le sujet (je vous la retrouverai sur le café pédagogique si ça vous intéresse) montre que la mixité sociale ne change rien du tout aux résultats scolaires des enfants de classe favorisée. Ils s'en sortent quoi qu'il arrive. Par contre, elle est extrêmement bénéfique aux élèves de classes défavorisées.