Je venais poster un peu dans le même sens que @
LynnAriesty !
J'ai exactement les mêmes symptômes que la Madz qui a écrit l'article. J'ai maintenant 23 ans et je ne sais pas vraiment quand ça a débuté. Le marqueur-départ a été en école primaire : lors des répétitions du spectacle de danse pour la kermesse. Beaucoup des garçons ont refusé d'être mon cavalier parce que j'avais les mains moites.
Ça aurait pu me marquer, me blesser, orienter ma perception des autres et mes actes.
Mon papa a toujours eu les mains moites selon ma maman. Elle disait qu'elle s'en foutait. Elle m'a dit aussi que ça s'était calmé, qu'il ne semblait plus avoir les mains aussi moites que depuis sa vingtaine !
Et je crois que cette attitude délibérément indifférente vis-à-vis de cette "anomalie" m'a beaucoup aidé.
C'est certain qu'on ne se construit pas de la même manière (mais, honnêtement, on a tous nos trucs de travers), voici une petite liste de trucs qui sont sans nul doute liés à ça :
- Je n'apprécie pas le contact humain non-anticipé
- Je m'essuie toujours les mains dans mon pantalon avant de serrer la main d'un collègue
- Je comprends les chaussettes-sandales (mon papa le fait, au grand damn de ma maman)
- Quand j'étais petite, j'avais des buvards à caler sous ma main (je suis gauchère yay !) pour éviter d'effacer ma feuille
- Quand elles ne sont pas moites, j'ai les mains incroyablement douuuces !
(cette liste est sûrement plus longue mais la lister me donne des sueurs froides alors je m'arrêterais là)
Mon seul regret est que je ne peux bien dessiner que sans stress, au risque d'effacer mes traits et de gondoler ma feuille. Cela ne représente que trop peu de temps... et j'aimerais pouvoir être plus libre de dessiner.
Mais je me force à me mettre dans des positions difficiles, je sors de ma zone de confort, je vais dessiner dans des musées, sous l'oeil des touristes. Et je respire profondément.
P.S. : ça va, ça vient, mais ça s'en va et c'est à garder en tête ! Courage !