Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Les cours d'éducation à la sexualité et à la contraception — Témoignages et éclairage


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Point positif : nous avions pu donner des questions anonymement à notre prof principale qu'elle avait transmises aux deux dames. En 2nde, intervention sur les IST, et cette année, rebonjour les cours centrés sur l'aspect biologique. Il y a bien une sous-partie dans le chapitre qui parle d'identité sexuelle mais le prof l'a zappée et a préféré donner un polycopié. Une phrase sur l'homosexualité, rien sur la bisexualité, la pansexualité ou l'asexualité, rien sur le désir, le plaisir, le porno, les sextos, les plan-culs ou la masturbation... J'enrage !
J'essaye d'informer mes amis (merci Laci Green, Madmoizelle et Zep qui m'ont tout appris) mais pression sociale oblige, une fille qui parle librement de sexe, c'est plutôt mal vu...





Nous avons eu une explication très théorique sur l’Amouravec un grand A. Il se baserait sur l’escalier de l’amour, dont les marches correspondraient aux différentes étapes de la vie. D’abord le complexe d’Œdipe, ensuite une phase d’attirance pour ceux qui nous ressemblent (qui se matérialiserait par une attirance pour son/sa meilleur•e ami•e de même sexe), etc pour arriver au vrai amour, celui qui permettrait le mariage et les enfants. Il n’a pas été question de contraception.
Pour une des intervenantes, les gays, lesbiennes et autres étaient resté•e•s bloqué•e•s sur une marche de l’escalier de l’amour. Par conséquent ils ne pouvaient plus monter, et étaient condamnés à être malheureux tant qu’ils n’acceptaient pas d’évoluer.
Je ne suis pas la seule à qui on a dit ça! Ca m'a rappelé des souvenirs, j'ai eu exactement ce discours-là, jusqu'à l'image de l'escalier, ou de la progression par paliers.
Edit ; au final, j'en oublie de dire ce que j'étais venue dire : plus que l'école, c'est le discours tenu par la famille et l'entourage qui prime, en fin de compte, non ? (Ou c'est juste mon vécu qui est comme ça?) J'en ai l'impression, entre les cours presque inexistants tant en quantité qu'en contenu, et la volonté officielle de l'Education Nationale de compléter l'éducation parentale et de ne pas la remplacer.