Merci pour cet article ! Il montre bien que l'éducation nationale est un peu désemparée pour aborder ce sujet ...
Pour ma part, quasiment toute mon éducation sexuelle s'est faite grâce au livre "Le guide du zizi sexuel", que j'ai lu dans la cour de l'école primaire, avec mon meilleur ami de l'époque. C'était simple, rigolo, et on n'avait pas encore l'âge de la gêne. Le combo parfait ^^
Après, comme tout le monde, j'ai eu le droit à une séance ou deux au collège, mais ça m'a tellement peu marquée que je ne sais même plus qui le faisait.
En revanche, j'ai eu la chance d'avoir une prof de philo (en terminale, donc) absolument sans tabous et sans gêne, qui une beau matin nous a distribué un questionnaire sur la sexualité, anonyme, qui consistait en une série d'affirmations dont il fallait dire si elles étaient vraies ou fausses. Des affirmations du type "Les hommes jouissent plus vite que les femmes, vrai ou faux" ; "Un premier rapport sexuel est forcément douloureux pour la femme, vrai ou faux" ...
Autant vous dire qu'on était tous rouges cramoisi, mais ça n'a pas du tout arrêté la prof, qui était ravie à l'idée de comparer les résultats d'une classe à l'autre, et qui a tenu à "corriger" le questionnaire dans la foulée, à haute voix. "Alors, à votre avis, est-ce que les hommes jouissent plus vite que les femmes ? Ben alors, personne ne se dévoue ?" Mine de rien, comme ça, avec entrain et bonne humeur, elle a refait toute mon éducation en la matière.
Je lui en serai toujours très reconnaissante
Pour ma part, quasiment toute mon éducation sexuelle s'est faite grâce au livre "Le guide du zizi sexuel", que j'ai lu dans la cour de l'école primaire, avec mon meilleur ami de l'époque. C'était simple, rigolo, et on n'avait pas encore l'âge de la gêne. Le combo parfait ^^
Après, comme tout le monde, j'ai eu le droit à une séance ou deux au collège, mais ça m'a tellement peu marquée que je ne sais même plus qui le faisait.
En revanche, j'ai eu la chance d'avoir une prof de philo (en terminale, donc) absolument sans tabous et sans gêne, qui une beau matin nous a distribué un questionnaire sur la sexualité, anonyme, qui consistait en une série d'affirmations dont il fallait dire si elles étaient vraies ou fausses. Des affirmations du type "Les hommes jouissent plus vite que les femmes, vrai ou faux" ; "Un premier rapport sexuel est forcément douloureux pour la femme, vrai ou faux" ...
Autant vous dire qu'on était tous rouges cramoisi, mais ça n'a pas du tout arrêté la prof, qui était ravie à l'idée de comparer les résultats d'une classe à l'autre, et qui a tenu à "corriger" le questionnaire dans la foulée, à haute voix. "Alors, à votre avis, est-ce que les hommes jouissent plus vite que les femmes ? Ben alors, personne ne se dévoue ?" Mine de rien, comme ça, avec entrain et bonne humeur, elle a refait toute mon éducation en la matière.
Je lui en serai toujours très reconnaissante