Je pense qu'ils utilisent certaines matières pour rendre les tampons plus absorbants et durables. Moi j'en suis au stade serviette, je ne suis pas très à l'aise pour mettre des tampons ou des cup mais j'ai remarqué l'existence de serviettes parfumés donc, je ne sais pas s'il y a du parfum dans les tampons mais en plus avec ceux qui se dissoud au toilette (étrange quand on sait qu'il doit être hyper absorbant aussi) il doit être composé d'une multitude de produits chimiques.
Et maintenant qu'ils ont reconnu le risque sur la boîte, une action en justice en France est pratiquement impossible. Quand on choisit un tampon, je suppose qu'il faut aller au plus simple: pas de parfum, ne se dissoud pas aux toilettes...
Avant de répondre, sache que je ne réponds pas spécialement à toi personnellement, c'est juste que ton post me fait réfléchir
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Oui il y a des tampons parfumés. Je comprends qu'ils utilisent tout ça pour que les tampons soient plus absorbants, mais le fait qu'on ne puisse pas interdire certains produits, et qu'en gros, on n'ai que le choix d'accepter, ça ne laisse pas la possibilité de faire par exemple des recherches pour utiliser des produits plus sains (cf la proposition rejetée 9 fois).
En plus, je ne suis pas sure que d'aller au plus simple règle la question car le problème semble venir des matières synthétiques comme la viscose également.
Je cite l'article :
Le Dr Philip M. Tierno, professeur en microbiologie et pathologie à l'école de médecine de New York University, a publié une recherche très sérieuse sur les liens existant entre tampons et chocs toxiques. Il abonde dans ce sens. « La plupart des gros fabricants de tampons utilisent des mélanges de viscose et de coton, ou parfois juste de la viscose, et dans les deux cas ces tampons offrent les conditions physico-chimiques optimales pour le développement de la toxine TSST-1 – du moins, si la souche toxinogène est déjà présente dans la flore vaginale de la patiente », explique-t-il.
En plus le fait de faire reposer la responsabilité sur les consommateurs, je trouve ça toujours problématique car ils ne peuvent que limiter les dégâts alors que les entreprises pourraient les arrêter (un peu comme quand on donne des conseils aux consommateurs pour limiter les dégâts du suremballage alors que ça a bien peu d'impact en comparaison de ce que les marques produisent de toute façon. Et recycler même beaucoup, ça produit toujours plus de pollution que si les compagnies se limitaient d'elle même).
Quid des femmes qui n'auront pas forcément la capacité d'obtenir les informations sur le choc toxique? quid des jeunes filles qui ne peuvent pas forcément comprendre l'info? quid des mères de famille qui n'ont pas le temps de lire toutes les étiquettes ? quid des femmes qui n'ont pas le choix de la marque (en supposant que ce ne soit pas pareil pour toutes les marques), celles qui achètent par exemple leurs tampons aux restos du cœur ou via le secours populaire?
Je m'interroge aussi sur la consommation en général. Entre les scandales des biberons, les déos qui augmentent les chances du cancer du sein, les graisses non hydrogénées, le pétrole dans le mascara, les sels et les sucre en quantité beaucoup trop nombreuses, etc etc. Je commence à voir les rayons des super marchés avec beaucoup de perplexité. Je sais que chaque produit n'augmente que de façon minime les chances d'avoir un cancer ou autre. Mais l'accumulation fait que les gros distributeurs qui nous fournissent les produits du quotidien nous vendent ensemble un aller direct pour la destination cancer et autres complications. Ça me laisse un peu coite de voir que pour acheter des produits qui ne sont pas dangereux pour notre santé, il ne faut tout simplement pas acheter.