S
Sadala
Guest
Moi je trouve que justement, ce genre d'injonctions et d'interdictions vestimentaires focalise l'élève sur le corps et moins sur l'esprit.
Si une élève doit s'habiller le matin en se demandant si elle (oui, c'est souvent elle) se fera virer, je pense que ça ne la mettra pas dans de bonnes dispositions d'esprit. Surtout si les règles sont arbitraires (ma robe est pas trop courte ? mon débardeur pas décolleté ? mon pantalon pas trop moulant ?) Le flou entretient l'arbitraire, surtout que le sexisme n'est jamais loin. On finit par ne plus savoir ce qui est acceptable ou pas.
Je ne sais pas si on peut dire que ça déconcentre les élèves des études, mais ça leur demande une charge mentale importante quand même, qui pourrait franchement être utilisé pour des sujets moins futiles...
Pour prendre mon humble exemple, l'été je met des débardeurs parce qu'il fait chaud, et ce depuis toujours.
Je n'aurais jamais pensé que ça puisse être considéré comme choquant. Pour moi c'est naturel.
Si au collège/lycée j'avais été réprimandée sur ça, cela m'aurait totalement perturbée. Angoissée et timide comme je l'étais, j'aurais ensuite passé des heures devant le miroir en me demandant chaque matin si ça allait convenir. Cela m'aurait crée des complexes et des préoccupations qui parasitent l'esprit alors qu'ils n'ont pas lieu d'être.
Si une élève doit s'habiller le matin en se demandant si elle (oui, c'est souvent elle) se fera virer, je pense que ça ne la mettra pas dans de bonnes dispositions d'esprit. Surtout si les règles sont arbitraires (ma robe est pas trop courte ? mon débardeur pas décolleté ? mon pantalon pas trop moulant ?) Le flou entretient l'arbitraire, surtout que le sexisme n'est jamais loin. On finit par ne plus savoir ce qui est acceptable ou pas.
Je ne sais pas si on peut dire que ça déconcentre les élèves des études, mais ça leur demande une charge mentale importante quand même, qui pourrait franchement être utilisé pour des sujets moins futiles...
Pour prendre mon humble exemple, l'été je met des débardeurs parce qu'il fait chaud, et ce depuis toujours.
Je n'aurais jamais pensé que ça puisse être considéré comme choquant. Pour moi c'est naturel.
Si au collège/lycée j'avais été réprimandée sur ça, cela m'aurait totalement perturbée. Angoissée et timide comme je l'étais, j'aurais ensuite passé des heures devant le miroir en me demandant chaque matin si ça allait convenir. Cela m'aurait crée des complexes et des préoccupations qui parasitent l'esprit alors qu'ils n'ont pas lieu d'être.
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