Je suis très loin de gagner autant que la madz de l’article, mais une part non négligeable de mon salaire est constitué de primes.
Pour ma part ces primes sont attribuées selon les gains de la société et le bon vouloir exclusif de mon patron qui est seul décisionnaire. C’est donc aussi influencé selon si nos clients nous payent en temps et en heure, si mon patron décide d’investir dans du matériel, s’il veut récompenser tel ou tel salarié, etc.
Selon les années cette prime a pu doubler mon salaire ou à peine payer un restaurant pour l’année. En 8 ans dans cette boite la prime n’a jamais été la même d’une année sur l’autre et aucun des salariés ne touche la même (mais si la prime est bonne, elle l’est pour tout le monde ou l’inverse). Et on ne connais le montant de la prime qu’à la fin de l’année, pour l’année à venir (donnée en 3 fois sur l’année).
J’ai pas trop compris cette histoire de payer moins d’impôts par rapport aux primes, c’est plutôt l’inverse en fait, on paye des cotisations sur ces primes au même titre que le salaire, et le jour où le salarié est en arrêt maladie/chômage ou autre, les primes ne sont pas comptabilisés, uniquement le salaire de base (ou comment l’état arrive à avoir le beurre et l’argent du beurre sur le dos des salariés).
Big pu au GP de mon mari dont la moitié du salaire a été constitué de primes, aujourd’hui à la retraite il a donc la moitié de ce pourquoi il a cotisé pendant toute sa carrière à l’usine.
Les primes ça arrange uniquement les patrons qui payent moins de charges dessus, et ça les arrange aussi beaucoup de pouvoir la modifier d’une année à l’autre (pas comme un salaire qui ne peut être que maintenu ou augmenté).
Il y a tout de même un moyen légal pour le salarié de contourner l’IR en mettant ces primes sur un placement financier type PEI ou PEE, à condition que l’entreprise en ait un à disposition des salariés, que les salariés soient au courant et il faut attendre ensuite au moins 5 ans sur ce placement plus ou moins risqués.