Amélie Nothomb... (beurk)
- Initiateur de la discussion Cephee
- Date de début
Ce qu'en pense Jean d'Ormesson, ça peut faire avancer notre réflexion :
" Je pense que la littérature n'est pas faite pour être expliquée à la télévision. Certains écrivains publient des livres infects mais en parlent très bien. Pour moi, un livre qui ne passe pas à la télévision est un livre perdu. Un livre qui passe à la télévision est un livre défiguré.
Un best seller, ça fait rêver ?
Quand j'ai débuté, je voulais être connu. Mais je ne souhaitais pas "être" un best-seller, je trouvais cela déshonorant. Si on écrit en pensant aux lecteurs, on écrit des best-sellers, c'est-à-dire des navets. "
Moi ce que j'en pense, c'est que c'est un peu extrême ce qu'il dit. Un best-seller n'est pas toujours un navet, ou alors on n'a pas tous la même définition du best-seller. Ca peut être un livre unanimement connu et apprécié, sans qu'il y ait tout un tapage médiatique derrière ou la volonté unique de l'auteur de plaire, et c'est tout.
Sinon j'suis d'accord avec lui pour dire que la télé transforme parfois un livre en spectacle.
" Je pense que la littérature n'est pas faite pour être expliquée à la télévision. Certains écrivains publient des livres infects mais en parlent très bien. Pour moi, un livre qui ne passe pas à la télévision est un livre perdu. Un livre qui passe à la télévision est un livre défiguré.
Un best seller, ça fait rêver ?
Quand j'ai débuté, je voulais être connu. Mais je ne souhaitais pas "être" un best-seller, je trouvais cela déshonorant. Si on écrit en pensant aux lecteurs, on écrit des best-sellers, c'est-à-dire des navets. "
Moi ce que j'en pense, c'est que c'est un peu extrême ce qu'il dit. Un best-seller n'est pas toujours un navet, ou alors on n'a pas tous la même définition du best-seller. Ca peut être un livre unanimement connu et apprécié, sans qu'il y ait tout un tapage médiatique derrière ou la volonté unique de l'auteur de plaire, et c'est tout.
Sinon j'suis d'accord avec lui pour dire que la télé transforme parfois un livre en spectacle.
HypnOze a dit :
Moi je le ressent pas comme, ça. Je veux dire, comme tout le monde j'aime bien lire des trucs un peu concon, ça fait du bien et je suis loin de cracher dessus. Mais je me suis jamais sentie aggressée au niveau littérature par des exigeance élitiste.
Je pense que tu veux parler de certaines personnes qui n'aiment que ce qui est inconnu(et donc fashion?) et qui s'en vantent. C'est pas parceque c'est pas très connu que c'est forcément de qualité, et franchement je trouve que ces personnes là sont en effet un peu chiantes.
Je suis pas grande fan non plus. Le tapage médiatique qu'on fait autour d'elle: rien à battre, c'est pas ça qui compte dans mes jugements. Bon ok j'ai quand même lu parce que tout le monde en parlait... et j'ai étais plutot déçuz. Enfin surtout ses romans autobiographiques (Autobiographie de la faim, stupeur et tremblements, métaphysiques des tubes), mais le fait que j'aime pas les autobiographies (soporifique) de façon générale contribue beaucoup à ce jugement. J'accroche pas trop à son style décalé en fait. Seul livre bien que j'ai lu: Antechista. Du coup j'ai plus le courage de lire sa bibliographie complète.
Je ne sais plus qui avait dit " On n'écrit ni pour soi ni pour les autres mais pour les 'anges' " C'est un peu sybillin mais j'aime bien l'idée. Il y a des gens qui n'écrivent pas franchement pour les autres parce que par exemple ils ne publient jamais, ou si publication il y a, c'est un peu un hasard,( et ça devient parfois une oeuvre) et ils n'écrivent pas forcément pour eux non plus dans le sens où ils ne se relisent pas avec une satisfaction non dissimulée, mais ils écrivent écrivent un peu machinalement, parce qu'ils en ressentent le besoin.
C'est une bonne question, à vrai dire, de savoir pour qui on écrit, si c'est vraiment destiné à quelqu'un.
Mais dans ce que voulait dire D'Ormesson, ils s'adressaient peut-être aux auteurs qui, dès qu'ils commencent un livre, se mettent en tête, " bon, je vais me focaliser sur ce que les gens aimeraient lire. Je vais écrire un best-seller. " Ce qu'ils font, c'est qu'ils se renient pas mal. Le livre n'est plus à proprement parler un livre mais un faire-valoir. Je sais pas trop comment expliquer. Il y a toute une palette de nuances.
C'est une bonne question, à vrai dire, de savoir pour qui on écrit, si c'est vraiment destiné à quelqu'un.
Mais dans ce que voulait dire D'Ormesson, ils s'adressaient peut-être aux auteurs qui, dès qu'ils commencent un livre, se mettent en tête, " bon, je vais me focaliser sur ce que les gens aimeraient lire. Je vais écrire un best-seller. " Ce qu'ils font, c'est qu'ils se renient pas mal. Le livre n'est plus à proprement parler un livre mais un faire-valoir. Je sais pas trop comment expliquer. Il y a toute une palette de nuances.
Je n'aime pas spécialement Amélie Nothomb.
De jolies phrases où l'on trouve quelques mots compliqués, un titre original qui n'a en général pas grand rapport avec l'histoire, Amélie Nothomb qui on dirait essaie de se créer un personnage,... , après il reste une histoire qui n'a pas grand intérêt.
Je dois en avoir lu 5 il me semble, le seul que j'ai aimé est Peplum, celui là était vraiment très intéressant, mais le reste ne m'a vraiment rien apporté.
De jolies phrases où l'on trouve quelques mots compliqués, un titre original qui n'a en général pas grand rapport avec l'histoire, Amélie Nothomb qui on dirait essaie de se créer un personnage,... , après il reste une histoire qui n'a pas grand intérêt.
Je dois en avoir lu 5 il me semble, le seul que j'ai aimé est Peplum, celui là était vraiment très intéressant, mais le reste ne m'a vraiment rien apporté.
Je voulais me faire une idée d'Amélie Nothomb, et il fallait en lire plusieurs pour ça.
Et je n'aime pas m'arrêter à une première mauvaise impression, et j'ai bien fait car j'ai lu Peplum après deux qui m'ont royalement fait chier.
Et je n'aime pas m'arrêter à une première mauvaise impression, et j'ai bien fait car j'ai lu Peplum après deux qui m'ont royalement fait chier.
Je sais pas si j'ai répondu mais bref, je le refais. Moi j'aime vraiment ce qu'elle fait, notamment Robert des noms propres qui m'a vraiment... transcendée 
. Je plaisante pas, j'ai relu au moins 20 fois ce livre (okay il est petit), je le trouvais tellement incroyable (encore aujourd'hui !). J'en ai lu énormément mais pas Ni d'ève ni d'Adam. J'ai adoré Acide sulfurique, Hygiène de l'assasin, attentat, Stupeurs et tremblements. Par contre j'ai détesté métaphysique des tubes, que j'ai trouvé chiant au possible.
Non vraiment, j'adore son style, j'ai jamais l'impression qu'elle se force.
. Je plaisante pas, j'ai relu au moins 20 fois ce livre (okay il est petit), je le trouvais tellement incroyable (encore aujourd'hui !). J'en ai lu énormément mais pas Ni d'ève ni d'Adam. J'ai adoré Acide sulfurique, Hygiène de l'assasin, attentat, Stupeurs et tremblements. Par contre j'ai détesté métaphysique des tubes, que j'ai trouvé chiant au possible.Non vraiment, j'adore son style, j'ai jamais l'impression qu'elle se force.
A
AnonymousUser
Guest
Je n'ai rien contre Nothomb, mais franchement, j'aime les auteurs qui écrivent... bien.
J'ai dû lire trois ou quatre bouquins, parce qu'on m'en parlait tant (ou qu'il n'y avait plus que ça à lire, hum...) et franchement, ce qui m'a le plus gêné, c'est son côté très nombriliste, assumé, mais lourd. J'ai trouvé ça intéressant dans le début de "Métaphysique des Tubes", qui reste son bouquin que je trouve le plus lisible, parce qu'il est bien construit, mais après, bof.
En plus, je pense que ces sujets, bien tournés, pourraient être pas mal. Et ces titres provoco-intellos sont pas mal non plus. En fait, c'est peut-être ça qui me gêne, ça se veut intellectuel, une sorte d'élitisme pour gros tirages.
Son style peut plaire, mais je le trouve trop froid, trop journalistique. Bref, c'est tellement aux antipodes de ce que j'aime dans la littérature, j'imagine.
Donc, je classifie ça dans la "Littérature de Détente" (pas taper, hein), un truc que je peux lire mais qui manque trop d'humour, qui reste trop prétentieux ou hermétique pour vraiment me détendre.
Bref, soit je lis Harry Potter ou les Chroniques de San Francisco, soit je lis un truc qui m'intéresse vraiment ou qui me plait intellectuellement, mettons un essai ou un pièce de théâtre, ou un roman.
Mais les trucs du genre Nothomb, ça me distrait pas, et ça me plait pas : donc je vois pas trop l'intérêt en tant que lectrice, voilà.
J'ai dû lire trois ou quatre bouquins, parce qu'on m'en parlait tant (ou qu'il n'y avait plus que ça à lire, hum...) et franchement, ce qui m'a le plus gêné, c'est son côté très nombriliste, assumé, mais lourd. J'ai trouvé ça intéressant dans le début de "Métaphysique des Tubes", qui reste son bouquin que je trouve le plus lisible, parce qu'il est bien construit, mais après, bof.
En plus, je pense que ces sujets, bien tournés, pourraient être pas mal. Et ces titres provoco-intellos sont pas mal non plus. En fait, c'est peut-être ça qui me gêne, ça se veut intellectuel, une sorte d'élitisme pour gros tirages.
Son style peut plaire, mais je le trouve trop froid, trop journalistique. Bref, c'est tellement aux antipodes de ce que j'aime dans la littérature, j'imagine.
Donc, je classifie ça dans la "Littérature de Détente" (pas taper, hein), un truc que je peux lire mais qui manque trop d'humour, qui reste trop prétentieux ou hermétique pour vraiment me détendre.
Bref, soit je lis Harry Potter ou les Chroniques de San Francisco, soit je lis un truc qui m'intéresse vraiment ou qui me plait intellectuellement, mettons un essai ou un pièce de théâtre, ou un roman.
Mais les trucs du genre Nothomb, ça me distrait pas, et ça me plait pas : donc je vois pas trop l'intérêt en tant que lectrice, voilà.
Moi je l'aime bien, Sabotage amoureux, pas fini mais il me plait.
stupeurs et tremblements: adoré.
les autes m'attendent dans ma biblio,
moi j'ai bien son cynisme sa façon d'écrire, mais j'comprends qu'elle ne plaise pas à tous.
stupeurs et tremblements: adoré.
les autes m'attendent dans ma biblio,
moi j'ai bien son cynisme sa façon d'écrire, mais j'comprends qu'elle ne plaise pas à tous.