Oula, beaucoup de questions, je ne sais pas si je vais réussir à répondre à tout.
@pikalovescoke oui, c'est beaucoup et c'est pour ça que je vais en changer.
C'est une mutuelle spécifique pour les profs, et j'avais choisi un forfait qui me donnait un complément de salaire pendant mon arrêt maladie (j'ai eu 3/4 de mon salaire au lieu de la moitié). D'où le prix. Au final je suis rentré dans mes frais car j'ai beaucoup été arrêté #depression
Par contre du coup je profite pour refaire mes lunettes et voir le dentiste avant la fin du contrat hihihi
Pour répondre sur la question des psys : je suis d'accord que ce n'est pas la seule solution, il y en a d'autres qui sont gratuites, le soin en autonomie existe et tout ça. Je déplore simplement que lorsqu'on a pas beaucoup de revenus on soit forcé à choisir les solutions les moins chères alors qu'elles ne conviennent pas forcément à nos besoins. Mais c'est comme ça pour tout, parce qu'on est dans un monde capitaliste et tout ça (je suis un gaucho pardon).
Pour répondre
@Myrtille Desbois : je viens d'un milieu social de classe moyenne. Mes parents sont clairement de classe moyenne supérieure.
Je viens d'une famille qui est montée socialement pendant les fameuses 30 glorieuses : mes grands-parents étaient tous issus de familles de prolos plus ou moins précaires, immigrés européens ou venus de province en région parisienne (dans mes arrières grands parents on retrouve pêle mêle dockers du Havre, immigrés italiens et polonais, bretons venus installer les poteaux électriques jusqu'à Paris, épiciers, veuve de gendarme...).
Mes grands-parents paternels ont fait des grandes études à une époque où personne de leur milieu en faisait et se sont retrouvés à être carrément des grands bourgeois. Du coup mon père à un côté aristo et est parfois dépensier.
Mes grands-parents maternels ont beaucoup économisé, eu de la chance (et le plein emploi dans des secteurs alors en plein essor) et ils ont profité de la montée du niveau de vie de l'époque.
Par conséquent, je suis aujourd'hui issu de cette équation dans mon rapport à l'argent (mais aussi dans ma manière de faire de la politique) : j'ai le confort économique de la classe moyenne supérieure qui fait que je n'ai pas à me poser de questions sur ce que je vais manger et que je dépense dans trop me prendre la tête tant que ça reste raisonnable, mais tout en ayant les réflexes d'économie et une pensée politique qui m'ont été transmis par les générations moins favorisées.
Je voudrais ainsi être honnête : tout le monde ne peux pas se permettre de faire les choix que je décris dans cet article, ni d'avoir un rapport à l'argent aussi apaisé que le mien. Beaucoup de gens n'ont pas la chance que j'ai, ou ne peuvent pas faire ce que mes grands parents ou parents ont fait (sortir d'un milieu précaire en travaillant ou en étudiant). Je pense que c'est même plus dur aujourd'hui qu'il y a cinquante ou trente ans. Énormément de gens arrivent au stade où je suis dans la vie avec un prêt sur le dos car ils ont payé leurs études, ou pas d'économies car déjà utilisées pour une voiture ou un logement étudiant.
Je ne suis pas là pour faire du "ya qu'à" ou du "regardez comme je suis tranquille dans ma situation !". Mon but est de montrer une situation parmi d'autres.