Bon, j'ai eu mal au ventre toute la journée, ce mal de ventre est passé quand je suis enfin rentrée chez moi.
Les transports à Paris dans l'ambiance générale, c'était lourd, même si j'ai vu quelques regards, quelques sourires que j'ai interprétés comme compatissants.
Aujourd'hui encore, cela allait puisque je rentrais tôt chez moi. Mais je sais d'ores et déjà que mercredi je vais flipper en rentrant pendant les heures de pointe, en passant par les gares très fréquentées, jusqu'à ce que mon train soit enfin loin de toute cette agitation. Et je ne sais pas quoi faire pour me calmer.
En Janvier j'avais déjà eu cette sensation mais elle était en partie calmée par le côté "ciblé" des attaques contre Charlie Hebdo. Je ne me sentais pas forcément en sécurité, mais moins visée. Là je me sens comme le citoyen parisien lambda et en ce sens, je me sens visée.
Je lis un peu partout "soyons joyeux, faisons la fête, n'arrêtons pas de vivre car c'est la meilleure réponse que nous pouvons leur donner", mais je n'arrête pas de me dire que même si c'est vrai, qu'il ne faut pas se laisser abattre sinon on ne vit que dans la peur et l'angoisse et on ne vit plus vraiment, ces gens-là n'en ont sûrement rien à foutre de nous voir continuer de vivre car je ne pense pas vraiment qu'ils s'attendent à ce qu'on leur dise "ok on va faire comme vous le souhaitez".
Bon, bref, je me sens paumée, apeurée, triste et angoissée
Les transports à Paris dans l'ambiance générale, c'était lourd, même si j'ai vu quelques regards, quelques sourires que j'ai interprétés comme compatissants.
Aujourd'hui encore, cela allait puisque je rentrais tôt chez moi. Mais je sais d'ores et déjà que mercredi je vais flipper en rentrant pendant les heures de pointe, en passant par les gares très fréquentées, jusqu'à ce que mon train soit enfin loin de toute cette agitation. Et je ne sais pas quoi faire pour me calmer.
En Janvier j'avais déjà eu cette sensation mais elle était en partie calmée par le côté "ciblé" des attaques contre Charlie Hebdo. Je ne me sentais pas forcément en sécurité, mais moins visée. Là je me sens comme le citoyen parisien lambda et en ce sens, je me sens visée.
Je lis un peu partout "soyons joyeux, faisons la fête, n'arrêtons pas de vivre car c'est la meilleure réponse que nous pouvons leur donner", mais je n'arrête pas de me dire que même si c'est vrai, qu'il ne faut pas se laisser abattre sinon on ne vit que dans la peur et l'angoisse et on ne vit plus vraiment, ces gens-là n'en ont sûrement rien à foutre de nous voir continuer de vivre car je ne pense pas vraiment qu'ils s'attendent à ce qu'on leur dise "ok on va faire comme vous le souhaitez".
Bon, bref, je me sens paumée, apeurée, triste et angoissée