C'est pas comme si toute la population allait devenir donneur d'organes, ça ne concernera qu'une minorité.
Mais, je suis d'accord il faut faire plus campagne. Mais comme toutes les campagnes, ça demande du temps et de l'argent. Les effets ne seront visibles que dans plusieurs années. Alors on ne peut supprimer le consentement par défaut pour l'instant. Les sondages montrent qu'une grande majorité de la population est en faveur du don d'organes. Alors ce n'est peut être pas la solution idéale, mais pour l'instant c'est la meilleure.
Je trouve tes propos assez violents sur le fait de devoir quelque chose à la société.
Le don d'organe, ça n'a rien à voir. C'est de vies qu'il s'agit. D'enfants, d'adolescents, d'adultes.
Un jeune de 17 ans a pu vivre et passer son bac grâce à sa greffe. Il mène une vie presque normale maintenant. Un jeune homme de 25 ans n'a pas pu être greffé, faute de cœur. Il est mort dans le service. On s'est battus. Il devait se marier...
J'ai sans doute un avis un peu biaisé, mais j'ai vu les deux cotés dans mon métier. Les familles qui acceptent qu'on prélève et les donneurs qui reçoivent un nouveau cœur. Et notre joie quand le greffé fait ses premiers pas avec le kiné. Après avoir parfois survécu à des suites post opératoires lourdes et difficiles au cours desquelles il aura de multiples fois frôlé la mort. Certains ne s'en sortiront pas. D'autres nous envoient des cartes postales à Noël pour nous remercier, nous dire qu'ils ont une vie normale, une famille, qu'ils voyagent, font du sport...
Mais, je suis d'accord il faut faire plus campagne. Mais comme toutes les campagnes, ça demande du temps et de l'argent. Les effets ne seront visibles que dans plusieurs années. Alors on ne peut supprimer le consentement par défaut pour l'instant. Les sondages montrent qu'une grande majorité de la population est en faveur du don d'organes. Alors ce n'est peut être pas la solution idéale, mais pour l'instant c'est la meilleure.
Je trouve tes propos assez violents sur le fait de devoir quelque chose à la société.
Le don d'organe, ça n'a rien à voir. C'est de vies qu'il s'agit. D'enfants, d'adolescents, d'adultes.
Un jeune de 17 ans a pu vivre et passer son bac grâce à sa greffe. Il mène une vie presque normale maintenant. Un jeune homme de 25 ans n'a pas pu être greffé, faute de cœur. Il est mort dans le service. On s'est battus. Il devait se marier...
J'ai sans doute un avis un peu biaisé, mais j'ai vu les deux cotés dans mon métier. Les familles qui acceptent qu'on prélève et les donneurs qui reçoivent un nouveau cœur. Et notre joie quand le greffé fait ses premiers pas avec le kiné. Après avoir parfois survécu à des suites post opératoires lourdes et difficiles au cours desquelles il aura de multiples fois frôlé la mort. Certains ne s'en sortiront pas. D'autres nous envoient des cartes postales à Noël pour nous remercier, nous dire qu'ils ont une vie normale, une famille, qu'ils voyagent, font du sport...