Effectivement, on peut parler en temps qu'enfant ayant ou n'ayant pas reçu de fessée... Evidemment qu'on ne peut pas tout savoir de la vie de parent quand on a pas d'enfant, mais on peut quand même avoir un minimum d'avis, merci...
Et je trouve que tes arguments ne tiennent pas la route : tu parles de parents qui "pètent les plombs"! Je suis désolée, mais les messages les plus censés "pour" la fessée que j'ai pu voir plus haut parlaient bien d'une punition faite sans violence aucune, par des adultes qui savent se contrôler et le font de sang-froid. Pas sur un coup de colère. Ca, je ne vois pas comment on peut être pour. Comprendre comment ça peut arriver, oui, mais le cautionner non.
Pour ce qui est de la honte : effectivement, je pense qu'il est bon que les enfants, mis en face d'un de leur comportement inapproprié, éprouvent de la honte. Mais cette honte doit venir d'eux, ils doivent avoir honte de leur comportement. La honte venue du châtiment corporel exercé par autrui n'a rien à voir avec ça pour moi. Ce sont deux hontes différentes, et le résultat n'est pas le même. L'humiliation provenant d'une autre personne, même si c'est l'enfant qui a fait quelque chose de mal à la base, n'est pas souhaitable pour moi et je ne vois pas ce que ça pourrait apporter de bon.
Personnellement, je suis contre la fessée, et contre l'interdiction de celle-ci. Parce que l'Etat n'a pas à intervenir dans les ménages : à partir du moment où la fessée n'est pas violente, ce n'est pas une maltraitance physique, et je ne pense pas qu'on puisse condamner des parents pour une méthode d'éducation controversée.
Mais chez moi, il n'y en aura pas. Mes parents ne m'en ont jamais donné (et je reconnais que j'étais particulièrement bien élevée et facile à vivre, mais ça vient justement pour moi de cette éducation très centrée sur le respect), et je ne conçois même pas lever la main, même de façon symbolique sur mes enfants un jour.