En prenant un thé ce soir pour tenter de me calmer, je viens de comprendre un truc : si je veux réussir ma P2, c'est pas vraiment le travail ou la motivation qui me manquent, mais le blindage. J'ai pas été choquée pendant mes 3 semaines de stage aux urgences, alors que j'ai assisté à des trucs "lourds". Mais j'arrive à péter un plomb à cause de mes congénères qui me tapent sur le système avec leur immaturité, à cause d'une administration qui me dépasse, ou à cause d'un prof qui se fait un plaisir de nous descendre pendant une heure et demi.
Médecine, je peux y arriver, j'y ai droit, j'aime ce qu'on apprend mais il faut absolument que le moindre caillou venu de l'extérieur arrête de me déstabiliser à m'en faire perdre mes moyens et ma joie de vivre.
Moralité : mettre des ?illères et foncer.