Cet article est tellement vrai. Mais contrairement à la pdupart d'entre-vous, j'ai envie de baisser les bras.
J'ai vu quelques affiches de propagande anti-suffragettes de fin XIXème - début XXème. Et les arguments exposés m'ont parus étrangement familiers, et pour cause: les masculinistes et «féminosceptiques» d'aujourd'hui utilisent peu ou prou exactement les mêmes, à savoir que les militantes seraient frustrées/suprémacistes/inaptes. Ils n'ont en un siècle et demi pas pris une seule ride. Comment penser que des choses peuvent changer si une chose est toujours d'actualité après une aussi longue période ?
Il n'y a pas une seule période de l'histoire avec une égadité parfaite entre les citoyens. De tous tepmps, elle n'a été au mieux que parcellaire, au pire inexistante. Ça accrédite l'hypothèse que la fin de toutes les oppressions est contre-nature (attention, je ne suis pas en train de défendre leur existence) et soit en réalité le produit de notre patrimoine génétique, qui fait que nous soyons irrémédiablement condamnés depuis l'apparition de notre espèce à oppresser certaines catégories de personnes, de façon plus ou moins forte selon le lieu et l'époque, mais toujours bien réelle. D'ailleurs, si une madz pouvait me fournir une source scientifique qui analyse cette hypothèse, elle me ferait plaisir.
La foi aveugle en un futur meilleur, ça n'est pas suffisant pour me motiver. J'ai perdu mes illusions de jeunesse quand j'ai pris conscience que tout ce pour quoi je militais ne changerait pas et que je me fatigais pour rien. Plein de problèmes de société étaient déjà dénoncés il y a plusieurs décennies, siècles, voire millénaires, alors à quoi bon espérer ?
Le cerveau humain est extrêmement mal foutu. Si vous voulez faire changer l'opinion de quelqu'un, laissez tomber, c'est perdu d'avance. La dissonance cognitive fera qu'il va instinctivement et inconsciemment tordre vos arguments pour les rendre conformes à ses opinions, la simple idée d'avoir tort est une torture mentale que très peu de gens sont capables d'endurer. Il y a aussi le biais culturel, qui fait qu'on va -encore une fois- inconsciemment prendre notre culture comme système de référence, ce qui rend aveugle à tous ses propres dysfonctionnements, puisqu'un système de référence est toujours parfait si on le compare à lui-même.
Bref, il me paraît vain de vouloir lutter éternellement contre ce qui m'apparaît comme une fatalité.
J'ai vu quelques affiches de propagande anti-suffragettes de fin XIXème - début XXème. Et les arguments exposés m'ont parus étrangement familiers, et pour cause: les masculinistes et «féminosceptiques» d'aujourd'hui utilisent peu ou prou exactement les mêmes, à savoir que les militantes seraient frustrées/suprémacistes/inaptes. Ils n'ont en un siècle et demi pas pris une seule ride. Comment penser que des choses peuvent changer si une chose est toujours d'actualité après une aussi longue période ?
Il n'y a pas une seule période de l'histoire avec une égadité parfaite entre les citoyens. De tous tepmps, elle n'a été au mieux que parcellaire, au pire inexistante. Ça accrédite l'hypothèse que la fin de toutes les oppressions est contre-nature (attention, je ne suis pas en train de défendre leur existence) et soit en réalité le produit de notre patrimoine génétique, qui fait que nous soyons irrémédiablement condamnés depuis l'apparition de notre espèce à oppresser certaines catégories de personnes, de façon plus ou moins forte selon le lieu et l'époque, mais toujours bien réelle. D'ailleurs, si une madz pouvait me fournir une source scientifique qui analyse cette hypothèse, elle me ferait plaisir.
La foi aveugle en un futur meilleur, ça n'est pas suffisant pour me motiver. J'ai perdu mes illusions de jeunesse quand j'ai pris conscience que tout ce pour quoi je militais ne changerait pas et que je me fatigais pour rien. Plein de problèmes de société étaient déjà dénoncés il y a plusieurs décennies, siècles, voire millénaires, alors à quoi bon espérer ?
Le cerveau humain est extrêmement mal foutu. Si vous voulez faire changer l'opinion de quelqu'un, laissez tomber, c'est perdu d'avance. La dissonance cognitive fera qu'il va instinctivement et inconsciemment tordre vos arguments pour les rendre conformes à ses opinions, la simple idée d'avoir tort est une torture mentale que très peu de gens sont capables d'endurer. Il y a aussi le biais culturel, qui fait qu'on va -encore une fois- inconsciemment prendre notre culture comme système de référence, ce qui rend aveugle à tous ses propres dysfonctionnements, puisqu'un système de référence est toujours parfait si on le compare à lui-même.
Bref, il me paraît vain de vouloir lutter éternellement contre ce qui m'apparaît comme une fatalité.