Si je pouvais t'avoir en face de moi, et j'avais le courage de le faire... Alors je te dirais :
Ca fait plus d'un an que tu hantes mes pensées, oui hanter, ça peut paraître totalement futile et puéril, pourtant c'est le cas. Je ne cesse de me dire que tu es quelqu'un de bien et que nous avons quelque chose à vivre ensemble. Dès que je te vois (pourtant, cela reste rare), mon coeur se remet à battre, et dès lors tu ne sors pas de ma tête pendant quelques semaines. Puis cela s'atténue...jusqu'à ce que je croise à nouveau cette bouille immuable. Je crois ressentir de vrais sentiments amoureux pour toi même si je ne me considère pas comme "amoureuse" car... finalement, je te connais à peine, et pour vraiment l'être, il me faut une présence. Ce qu'on a partagé un soir de novembre; quelques bisous langoureux mélangés à quelques bières et verres de vodka, m'ont rempli de joie, même si tu m'as avoué que tu ne voulais rien de sérieux. Je pensais les jours d'après, avoir mi un terme à notre histoire, comme une sorte de joli point final. Seulement, cette idée de construire quelque chose avec toi revient parfois dans mon esprit (au grand galop), et c'est intensément dur d'y renoncer. Car, il est vrai que je rencontre d'autres personnes entre temps, mais cela ne dure jamais. Ainsi, tu restes mon sauveur, oui comme une âme qui pourrait m'enlever de cette vie de célibatante.
Je n'arrive pas à comprendre ce que tu penses de moi, tu es mystérieux, tu es habillé comme j'aime, tu as un regard si intense, tu as un tic affreusement magnifique, celui de te mettre la main dans tes cheveux... Tu correspond parfaitement. J'aimerais que tu sois mon loulou, que tu sois cette petite flamme qui manque dans ma vie pour que je sois totalement joyeuse.
Je m'obstine à croire certaines choses, pourtant, tu vois, deux personnes m'ont avoué un avis négatif de toi (coureur de jupons, entre autres) mais je me refuse à croire cela. Tu es une lumière obscure, une lumière que je connais à peine mais qui m'éblouie à chaque rayon.