Juste, histoire de préciser, et pour rejoindre un peu ce que Mindalajinka disait : L'adultère est pour moi une fin en soi, parce que même si le couple y survit, il en reste imprégné, partiellement détruit. Pendant des mois, par exemple, chez moi, tout ce qu'il a pu faire, ou dire, était directement relié à ce qu'il m'avait fait. Et puis, je raconte ma vie mais jusqu'à ce jour, je me sens vraiment très coupable, je me dis que si je n'avais pas été aussi nulle, aussi peu démonstrative ou aussi dépressive, il n'aurait pas été voir ailleurs. Je crois que c'est la pire chose qu'on peut faire à un couple. L'adultère détruit toute les bases d'une relation et toute l'espèce de confiance qu'il peut y avoir, il déséquilibre la notion de bien ou de mal, parce que peu importe tout ce que je peux faire maintenant d'horrible, il a couché avec d'autres filles et je ne peux rien faire de pire. Dans ma tête, même s'il est quelqu'un de très bien, il restera toujours ce fait indéniable, cette grosse tâche ; il m'a trompé. Je ne dois pas être claire non plus.