Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement. Vous devriez le mettre à jour ou utiliser un navigateur alternatif.
@esky : courage. A te lire, j'ai l'impression que tu te dis que tu es contrainte de subir les choses (cette relation et la manière dont elle se termine) mais tu peux aussi décider ce qu'il t'arrive et reprendre la main. Tu es libre.
Voilà; je re-tente de poser mes valises ici, même si je suis toujours pas sûre de trouver le courage de trop m'épancher sur des trucs aussi perso sur le forum Mais je me pose beaucoup de questions en ce moment, et vos réflexions nourrissent les miennes. D'ailleurs, vos réflexions sur "la peur du CDI" me parlent beaucoup
@Priscilla- : en effet, tu as raison, tu perdrais ton temps à l'éduquer. La pédagogie, c'est un métier (rémunéré, donc) , c'est fatigant. Et pour apprendre qq chose à l'autre, encore faut-il qu'il le veuille bien.
Du coup, je te souhaite beaucoup de courage. Parfois, il ne suffit pas de savoir analyser sa situation de manière juste et pertinente pour aller de l'avant sereinement (il faut que ton environnement y mette du sien). N'hésite pas à revenir vers le topic pour te plaindre.
Je suis soulagée de voir que tu es en mesure de l'éviter si tu le souhaites, en tout cas.
Et ouais, c'est chaud de comprendre que quelqu'un te respecte pas alors que tu pensais que, vu la nature de votre relation, c'était la base / c'était acquis / y avait même pas besoin d'en parler. Ça m'est arrivé aussi, je compatis.
Concernant l'anecdote main fantôme aux fesses, le jours où les mecs feront autre chose que se serrer les coudes entre eux et l'un d'eux osera prendre la parole pour dire à son pote "euh, mec, c'est pas très cool ce que tu fais là. Tu sais bien qu'on n'esquisse pas ce genre de gestes sans la permission de la personne, c'est chaud" (wow, quel courage de malade) , ben ce sera peut-être l'apocalypse.
En vrai, ça arrive (mais c'est rare). Mais ça arrive (un ex avait fait en sorte que ses potes et lui n'utilisent plus d'insultes homophobes/putophobes. Je ne sais pas ce qu'il disaient à la place, tiens).
Oh, et le woke-fishing, n'oublions pas. Autant on se prend des remarques si on se dit féministe, autant les mecs l'affichent sur les applis de rencontre en pensant que ça va les aider à pécho (ouais, mais faut pas simplement talk the talk (et ça permet un premier tamisage) mais aussi walk the walk, gars).
@MissMachine : je développerai un autre jour, je me pieute! mais oui, avec plaisir!
@Slaw
Mon Dieu! Mais merci! Ce truc a un nom en plus : main fantôme ! J'ai crû que j'avais over reagi! J'en ai parlé à une copine, aucune reaction! Mon mec (ex aujourd'hui) m'a carrement dit que je suis trop conviviale, je n'avais pas à faire le tour de la table pour faire la bise à tout le monde au point de devoir me pennmcher et voila si je ne m'etais pas penchee, rien de tout cela ne serait arrivé.
J'en ai presque les larmes aux yeux de me sentir si comprise.
Vraiment merci pour tes mots, @Slaw
(Je reviendrais compléter. Je file sous la douche)
@Priscilla- Et tant qu'on y est dans les termes techniques ce que tu racontes là c'est du bon gros victim-blaming. Et d'ailleurs en cherchant des ressources là-dessus j'ai trouvé ce site (en anglais) qui a l'air pas mal du tout pour définir tout ce contexte autour du harcèlement sexuel et culture du viol.
Courage, tu n'es pas seule, ya une horde de féministes avec toi
@Priscilla- : "trop conviviale", on aura tout entendu Le comble, c'est que je suis sûre que si tu t'étais pas prise la peine d'aller claquer la bise à tout le monde, quelqu'un aurait trouvé un moyen de te le reprocher, en mode t'es trop froide, pas sympa, etc... De toute façon on est toujours perdante à ce genre de petits jeux.
@Priscilla- : alors du coup, ça n'a rien d'officiel, c'était simplement ma manière de décrire le truc. Objectiver qn en scred pour faire marrer les potes, c'est moyen niveau respect, quoi qu'on dise pour se/le dédouaner ("roh, mais c'est son humour, il est comme ça", "toi en revanche, tu devrais changer de manière d'être, ça ne va pas du tout, c'est à cause de ça qu'il ne te respecte pas").
@MissMachine
Du coup, je reviens sur "ne pas subir".
Je suis en train de lire Les Quatre Accords Toltèques sur le topic Changer sa vie (bon, ma remarque initiale date d'avant mais c'est ce qui m'influence ecm). Autant le style d'écriture me laisse de glace, autant le 3è accord, "Ne pas faire de suppositions" m'a pas mal parlée. Selon l'auteur, on passe sa vie à interpréter les paroles des autres au lieu de leur demander directement ce qu'ils veulent ou pensent de telle ou telle chose (ici : du mariage, d'une relation exclusive, de poursuivre la relation...). Ce serait du en partie à la peur qu'on aurait de se sentir rejeté par la réponse de l'autre (en mode "si je ne veux pas être exclusif avec toi/me marier/..., c'est que tu n'es pas assez bien"). Or, le deuxième accord ("Que votre parole soit impeccable") montre que ce que dit autrui, ça ne reflète rien de ta valeur, mais seulement sa manière de voir les choses (admirons la construction de l'ouvrage).
Du coup, si machin ne veut pas être en couple exclusif/veut rompre... , ça te donne des informations sur ce qu'il veut, mais en aucun cas sur ta valeur.
Forte de cette information, tu es prête à poser des question cash et, au pire, accepter que cette relation va s'arrêter, sans jamais que ton estime de toi ne soit entamée.
Bon, ça c'est la théorie, hein.
Je suis toujours vaguement en train de me dépatouiller d'un mec alors que ça fait plus de deux mois qu'on est en 0 contact.
Mais bref, du coup : imaginons une situation. Par exemple : c'est un début de relation et tu as rencontré un mec. Vous vous êtes revus, et rerevus. Tu as proposé chaque rencontre, tu as l'impression d'initier les interactions (il te répond mais ne débute pas la conversation, c'est toi qui l'alimente, disons).
Deux solutions :
tu fais des suppositions, tu en parles à tes potes, tu en parles ici. Tu fais des tests : si tu passes la journée/deux jours/... sans venir vers lui, combien de temps cela lui prend-il de revenir vers toi (s'il le fait) ?
tu lui demandes ce qu'il en est : tiens, Léandre, c'est moi qui ai proposé nos trois rdv, et j'ai l'impression que je viens vers toi plus que tu ne viens vers moi (précision sans jugement). J'aimerais poursuivre cette relation mais je ne sais pas ce qu'il en est de ton côté. Tu veux quoi, toi ?
Dans une relation installée, tu peux parler du problème avec l'autre ("est-ce que tu pourrais ranger ton appartement avant que je ne vienne s'il-te-plaît ? Je n'ai pas l'esprit tranquille quand les surfaces sont occupées par des amas d'affaires hétéroclites"). En mode CNV, I guess. Tu peux aussi ressasser dans ton coin, interpréter ("s'il ne range pas son appart' alors que ça me gêne, c'est qu'il s'en fiche de mes sentiments" -mais lui en as-tu parlé ?). (Je prends un exemple qui me parle).
Et au bout d'un moment, sans nécessairement que cela prenne la forme d'un ultimatum, tu peux décider que la situation ne te convient pas et partir.
Après, la vie n'est pas un livre de développement personnel (et heureusement). Donc on va forcément interpréter. Mais je pense que nous rendre compte que notre valeur n'est pas indexée sur celle que nous donne autrui et qu'on est capable de vivre seule sont les deux piliers de cette manière de faire. On doit être capable de supporter la réponse de l'autre et de partir si nécessaire.
Je ne sais pas si cela fait écho avec certaines de tes situations.
De mon côté, j'ai longtemps été (et ne suis pas sûre d'en être sortie) dans le "je ressasse jusqu'à ce que la situation ne soit plus tenable puis me barre" (la cocotte minute, donc. C'est un héritage familial, d'ailleurs). Pas idéal.
J'essaie donc d'exprimer ce que je veux, ce qui me gêne, etc. L'autre n'est pas toujours en capacité d'accueillir ça (parfois, l'autre s'en fout). Mais j'ai tendance à me dire (trop longtemps) que c'est à moi de m'adapter, forcément. Et oui. Mais pas sur tout (j'avais demandé à mon ex d'arrêter d'employer certains termes qui me hérissaient, il me demandait de ne pas utiliser d'oignons quand je cuisinais : chacun·e faisait des efforts).
@Peutwishia : c'est long, de se remettre d'un chagrin d'amour. Et c'est rendu plus difficile par le fait de vous côtoyer au travail et ton état de vulnérabilité contextuelle (rupture ofc + op).
Est-ce que tu peux t'entourer de personnes, d'activités et de choses qui te font du bien et être particulièrement bienveillante avec toi-même ? Je trouve hyper cool que tu t'offres des massages, par exemple. Je n'ai pas encore réussi à franchir le pas, pour ma part (on m'en a offert, j'en ai offert, mais m'en offrir...).
@Slaw Un big-up n'était pas assez, j'aime beaucoup te lire et particulièrement ton dernier post fait écho à pas mal de choses que j'ai expérimenté aussi, et merci pour l'image de fin
Bon sinon je ne prends pas assez de temps pour poster ici, mea culpa Je n'ai absolument rien à raconter au niveau crush/chope car il ne se passe rien (de mon fait et j'en suis contente d'ailleurs, je suis dans une phase "vade retro satanas les mecs" ), mais ça fait un moment que je me dis que je voudrais bien raconter d'autres trucs sur ce topic, des aspects de ma vie qui font que j'arrive à me sentir épanouie sans avoir de crush/copain, la vie de célibattante quoi. J'ai pas mal de trucs à raconter mais je ne prends pas le temps de me poser pour écrire
L'entreprise glamour a rejeté ma candidature après avoir étudié mes tests Ce qui me déçoit vraiment, c'est que c'est la RH qui m'a annoncé ça alors que c'était l'équipe que j'aurais potentiellement pu intégrer qui avait été en contact avec moi en dernier. Or, la RH me précise bien qu'elle n'a pas de retour à me donner pour m'exliquer ce qui n'allait pas dans mes tests, sous-entendu l'équipe ne lui a rien dit.
Ce point-là, j'avoue que je trouve ça abusé parce que quand on demande à un candidat de passer plus de 7h à plancher gratos sur un test pour un recrutement, la moindre des choses, c'est quand même de pouvoir lui dire ce qui ne collait pas! Surtout que j'ai quand même pas pu m'empêcher de revenir sur mes tests et j'ai relevé des erreurs, comme je m'y attendais. J'aurais aimé savoir si c'était ces erreurs le problème ou autre chose! Une fois, une autre entreprise glamour avait rejeté ma candidature après un long entretien + tests et j'avais demandé un retour. Le retour m'avait aidé à mieux accepter la décision de ne pas me prendre car je comprenais leur logique. Le plus dur je trouve que c'est quand même de ne pas savoir ce qui n'allait pas quand on cherche un job...
J'avoue que ça me déçoit beaucoup parce que je ne sais pas quoi faire de ma vie maintenant que le covid a tout bousculé, et cette opportunité de job m'a pas mal enthousiasmé, surtout quand j'ai planché dessus pendant plusieurs heures... Je sais que la RH m'avait dit que seulement 10% des candidats réussissent les tests mais quand même, ça me déprime un peu, surtout de ne pas savoir ce qui n'allait pas dans mon boulot Retour à la case départ, quoi...
Bon j'ose faire ma pub, si vous avez envie de me lire c'est ici et je me lance sur twitter ici. Je considère Mary J. Anna, comme mon alter-ego, celle qui balance des horreurs, mon exutoire, c'est pas safe du tout. Je parle de moi mais c'est romancé, c'est très ironique, avec énormément d'humour noir. Enfin si vous êtes curieux.ses lisez. Mon but est juste de faire ressentir quelque chose, c'est tout.
@MorganeGirly
Je suis désolée qu'ils n'aient pas donné suite à ta candidature surtout qu'il est difficile de ne pas se projeter un minimum à ce stade de recrutement. Pour le coup je ne trouve pas correct de la part de l'entreprise de ne pas avoir donné de retour sur ton travail, il y a un engagement émotionnel de la part des candidat·e·s à prendre en compte et la moindre des choses serait de leur expliquer ce qui n'a pas fonctionné, ne serait-ce que pour leur manifester un minimum de considération !
Courage pour la suite, j'espère que de nouvelles opportunités s'ouvriront bientôt à toi
Mais je me pose beaucoup de questions en ce moment, et vos réflexions nourrissent les miennes. D'ailleurs, vos réflexions sur "la peur du CDI" me parlent beaucoup 
, c'est fatigant. Et pour apprendre qq chose à l'autre, encore faut-il qu'il le veuille bien.
, ben ce sera peut-être l'apocalypse.
Le comble, c'est que je suis sûre que si tu t'étais pas prise la peine d'aller claquer la bise à tout le monde, quelqu'un aurait trouvé un moyen de te le reprocher, en mode t'es trop froide, pas sympa, etc... De toute façon on est toujours perdante à ce genre de petits jeux.
Ce qui me déçoit vraiment, c'est que c'est la RH qui m'a annoncé ça alors que c'était l'équipe que j'aurais potentiellement pu intégrer qui avait été en contact avec moi en dernier. Or, la RH me précise bien qu'elle n'a pas de retour à me donner pour m'exliquer ce qui n'allait pas dans mes tests, sous-entendu l'équipe ne lui a rien dit.
Retour à la case départ, quoi...
surtout qu'il est difficile de ne pas se projeter un minimum à ce stade de recrutement. Pour le coup je ne trouve pas correct de la part de l'entreprise de ne pas avoir donné de retour sur ton travail, il y a un engagement émotionnel de la part des candidat·e·s à prendre en compte et la moindre des choses serait de leur expliquer ce qui n'a pas fonctionné, ne serait-ce que pour leur manifester un minimum de considération !
