Le dispositif à base de pizzas dont
@Nastja parle existe dans une zone anglophone outre-Atlantique, j'ai vu passer des infos à ce sujet sur Tumblr et / ou Insta mais je ne sais plus si ça se trouve aux USA ou au Canada anglophone.
Concernant tout ce qui est codes et mots de passe, je suis à la fois d'accord et pas d'accord avec vous
@skippy01 @Sadala et
@jorda . Comme vous l'avez souligné, c'est vrai que ça peut être moins efficace que dire clairement les choses, et qu'une fois que le secret est éventé, il est moins efficace (voire dangereux dans certains cas? mais c'est toujours le "risque" lorsque l'on se défend, on ne sait jamais si ça va déchaîner encore plus ou rebuter l'agresseur…). Idem pour le 114.
Là où mon avis va diverger, ou que du moins, je voudrais apporter une nuance, c'est q
u'un dispositif de ce type ne peut pas être totalement inefficace: statistiquement, il y aura toujours des femmes qui l'utiliseront avec succès. Soit parce que la personne violente ne sera pas au fait du code (il y en aura toujours, notamment ceux qui ne vont pas sur les réseaux), soit dans le cas de personnes violentes sous l'effet de la drogue ou de l'alcool: l'abuseur peut être trop défoncé ou saoul pour percuter qu'il y a appel à l'aide.
Non, ça ne sauvera pas toutes les victimes. Mais ce qui est sûr c'est que ça en sauvera certaines. Et pour ces personnes-là, cela change tout. Moi aussi, je voudrais pouvoir dire "taux 100% de réussite", sauf que pour le moment c'est impossible et il vaut mieux prendre un x% de réussite qu'un 0% de réussite parce qu'on veut tout sinon rien. (je parle en termes de % pour simplifier mon explication, mais je rappelle qu'on ne parle pas de froides statistiques, mais bien de vies de femmes et que chacune compte).
Ce genre de dispositif n'a pas pour vocation à être "rentable" (en terme économique et financier comme en terme de victimes sauvées). Si on ne sauve qu'une seule femme, c'est toujours mieux que zéro…
Nous sommes d'accord sur le fait que la seule vraie solution c'est l'éducation (des hommes, mais pas que), mais en attendant que
le gouvernement se sorte les doigts du fondement le combat féministe finisse par faire renverser les choses (
), les palliatifs ne sont pas de trop, même s'ils ne font que traiter le symptôme de façon incomplète et non la cause du mal.