Bin dis donc, j'avais pas conscience qu'on pouvait utiliser autant de fois le même mot dans un texte si court .lady-stardust;4814145 a dit :mad_yumi;4813575 a dit :Loin de moi l'intention de moraliser qui que ce soit, vous faites bien ce que vous voulez.hawley;4812667 a dit :hana-lys;4812661 a dit :C'est exactement à ça que ça m'a fait penser... Madmoizelle publie des articles bien contradictoires !littledookie;4812413 a dit :En fait j'ai un peu l'impression de revoir la vidéo à base "levons les yeux de nos smartphones etc" (que Mymy avait passablement démonté ici http://www.madmoizelle.com/look-up-video-meprisante-251698 )
Donc la madz qui a écrit cet article pourrait fort bien trouver une réponse dans l'article de Mymy
C'est bien normal qu'on aie tous des avis différents Mymy avait écrit cet article et c'est une madmoiZelle qui a écrit celui sous lequel on écrit aujourd'hui. C'est important de faire valoir différents points de vue, c'est aussi grâce aux vôtres qu'on a un débat intéressant maintenant
Je dis juste que pour moi, le monde va trop vite.
[...]
Je parle de mon passé, de mon avant, dans les années 90-2000... pas la peine de vous énerver après la "passéiste" que je suis.
[...]
Dernière chose, je ne crache pas sur le progrès, sur la
nouveauté, la technologie, etc. (si, si, relisez bien...), je regrette juste que ça prenne autant de place dans nos vies. Voilà, c'tout.
En fait je crois que tu ne t'es même pas rendu compte que non, dans l'article, tu ne parles pas que de toi . Tu parles au contraire beaucoup beaucoup beaucoup de "nous".
Je cite certains passages de ton article, notamment après les deux premières parties (qui effectivement sont centrées sur toi).
Ta description de "maintenant":
3 X Nous/On
5 X Nos/Notre
"Non pas que je regrette l’évolution technologique : je reconnais que, très souvent, nos gadgets électroniques sont d’une grande utilité, et j’y suis moi-même accro — je travaille même sur les Internets, c’est dire."
Nos gadgets?
"Malheureusement, il suffit qu’inopinément un orage endommage nos prises de courant, et nous voilà pour beaucoup paralysé-e-s, incapables de réfléchir sans notre bon ami Google, perdu-e-s sans notre boîte mail délivrant du courrier H24, coupé-e-s du monde extérieur et de nos ami-e-s devenus virtuel-le-s.
Quand la technologie nous lâche lâchement, à cause de mère Nature (« Quelle emmerdeuse celle-là, à toujours mouiller nos escarpins en daim, aggraver le retard des trains, griller nos box et givrer les pare-brises le matin ! »), le temps nous semble souvent long, l’attente du technicien interminable, et pour certains l’épreuve est presque insurmontable… Mais comment on faisait, avant ?"
Ta description du "passé":
17 X Nous/On
"On prenait le temps d’écrire manuellement, tout en sachant que la réponse n’arriverait pas avant au moins plusieurs jours (oui oui).
On s’appelait plus souvent, pour se donner rendez-vous ou prendre des nouvelles de vive voix, au lieu de « poker » frénétiquement et de « liker » à tout va comme le font maintenant beaucoup de gens.
Pas de « Nan mais tu comprends pas, c’est génial pour rester en contact… Même pas besoin de se voir ! Gain de temps phénoménal ! » qui vaille !
On savait plus apprécier ce qu’on avait, au lieu de nous plaindre d’en avoir trop et de nous perdre dans l’ouragan numérique qui nous submerge chaque jour que le dieu de l’Internet fait, à base de « Y a trop de trucs à faire. Je sais plus quoi faire. Je suis fatiguée. Si j’allais me coucher ? ».
Et puis on s’est presque tou-te-s laissé-e-s embarquer dans le tourbillon technologique, décidant que, dorénavant, tout devrait aller plus vite, des moyens de locomotion aux moyens de communication, en passant par notre mode de consommation. Tout est rapide, tout est fast dans notre façon de parler, de travailler, de nous déplacer, de manger et même de nous aimer.
On ne sait souvent plus attendre, laisser les choses évoluer. Il nous faut des réponses et des résultats dans la minute, voire dans la seconde. On est presque tou-te-s pressé-e-s, stressé-e-s, touchés de plein fouet par la « maladie du siècle » qu’on a nous-mêmes créée, et qui, dans les cas les plus extrêmes et à grands coups de pilules, nous permet de décompresser…
Mais pas trop longtemps ! On n’a pas le temps ! Il faut rendre ce dossier avant mardi, aller à la gym tous les mercredis, voir tel-le ami-e ou déposer les gamins chez mamie.
On se retrouve pour manger ? Ok mais faudra faire vite fait : un McDo frites/Coca, emballez c’est pesé ! On aura qu’à profiter des dix minutes de tramway pour discuter. Le nez sur l’ordinateur, la tête dans les écouteurs, les autres dans le collimateur (« Rhaa mais qu’est-ce qu’ils sont lents, les gens ! Allez, allez, j’ai pas le temps ! »)… C’est un quotidien qui me fait peur."
Tu mets certes quelques "beaucoup et "presque toutes" pour modérer un peu, mais je me demande ce que signifie ce "presque" et ce "beaucoup" (ça veut tout et rien dire), car accolés au nombre très importants de "nous" et "on", ça donne l'impression d'une immense majorité.
Tout ce que je viens de citer là, c'est, au doigt mouillé, plus de 80% de ton article en fait.
Bref tu ne parles pas du tout de toi, ce que tu faisais, tu parles d'un nous, et quel nous, ultra cliché, aussi bien pour celui du passé que celui du présent, qui est loin de représenter toutes les vies des gens qui lisent et commentent cet article.
C'est tellement caricatural (positif pour le passé, négatif pour le présent) que de toutes s'y voir englober malgré nous, c'est normal que ça amène des commentaires critiques voire négatifs.
Ensuite, si tu parles seulement de toi, de ton expérience, alors pourquoi gratifier les lectrices de tes conseils?
"Mon conseil, c’est : rangeons un moment nos smartphones, éteignons nos téléviseurs, nos tablettes et autres ordinateurs. Allons prendre l’air, ouvrons un bouquin, regardons par la fenêtre sans penser à demain.
Profitons juste de l’instant, de la famille, des amis, des enfants, qu’on oublie un peu trop souvent. Ressortons nos tabliers et réapprenons à cuisiner, avant de faire une partie de jeu de société. Retrouvons le temps de vivre ! Aujourd’hui, à mes yeux, c’est ça le vrai progrès."
Tu dis que tu ne veux pas moraliser qui que ce soit, mais après nous avoir dépeins d'une manière négative et caricaturale, tu nous donne des conseils
Je comprends qu'on puisse te trouver moralisatrice.
Je comprends que tu es voulu faire un témoignage uniquement personnel, mais franchement, ce n'est pas du tout ce qui en ressort à la lecture (visiblement ce n'est pas voulu, je le comprends).
Sinon, "passéiste" n'est pas forcément un mot négatif: tu es passéiste, dans la définition de quelqu'un qui a la nostalgie du passé.
Ton analyse a même failli me faire croire que j'avais écrit une chose différente de celle à laquelle je pensais !
Non, sans rire et pour te répondre très simplement, les pronoms "on" et "nous" peuvent être utilisés de manière totalement neutre, pour désigner un groupe ou ensemble de personnes non défini, ce qui est le cas ici. Je ne vise personne en particulier, j'avais juste envie de gueuler un bon coup, maintenant ça va mieux, merci . Ce que je n'avais pas prévu, en revanche, c'est de passer pour une moralisatrice coincée, agressant les lectrices et lecteurs à grands coups de "on" et de "nous". Ah, pétard... Mais si je n'avais utilisé que la première personne, on m'aurait tout aussi bien taxée d’auto-centrisme.
Ensuite, que voulais-tu que j'utilise à part le "nos", pour désigner des objets du quotidien qui servent à tout le monde ? Excuse-moi, mais je ne suis pas la seule à avoir un smartphone, un ordinateur ou des prises électriques... Oui, j'aurais pu dire "les", admettons... sauf que nous utilisons ces objets chaque jour, et, qu'on soit d'accord avec ma vision des choses ou pas, nous les utiliserons encore. Et puis cette technologie, c'est bien la nôtre, celle de notre siècle, de notre époque, pas celle du passé ou du futur... C'est donc tout naturellement que j'ai parlé de "nos" objets actuels. Pardon, je ne le ferai plus, c'est promis...
Je suis également très caricaturale, oui, tu m'as démasquée. En même temps, je n'ai jamais prétendu écrire un témoignage digne d'un Docteur en philosophie : j'avais quelque chose à dire, je l'ai dit. En utilisant des caricatures et des clichés, certes, mais quand on cherche à expliquer quelque chose assez clairement, généralement, on se rabat sur ces bons vieux clichés qui sont toujours faciles à comprendre et qui vont droit au but. (Là encore, le "on" est utilisé de manière neutre, entendons nous bien )
Et puis, cachées derrière ces trop nombreux "on" et "nous", il y a peut-être toutes les madz qui pensent comme moi ou qui, du moins, se rapprochent de mon avis. Parce qu'il y en a. Si, si. Alors c'est peut-être éminemment présomptueux de ma part de supposer que j'ai pu parler en leur nom, mais en même temps, l'utilisation de pronoms personnels permet à certaines personnes de s'identifier d'avantage à tel article, ou de se retrouver dans tel témoignage. Ça n'est que de la stylistique, rien de plus. Encore une fois, ça ne désignait personne en particulier.
Enfin, tu me reproches de donner un conseil. Ok, j'ai donné un conseil. Ok, ça fait genre, je sais tout mieux que tout le monde. Oui bah que veux-tu, c'est mon côté grande soeur, amplifié par mon côté maman... Mais je ne fais que donner un conseil. Adressé à qui veut ; tiens, adressé à celles et ceux qui trouvent que parfois, tout va trop vite, que sais-je... ça n'est qu'un conseil, pas un ordre. Qu'on le suive ou non, ça m'est bien égal. C'est une "philosophie de vie" que j'essaye d'appliquer au quotidien et, puisque ça me fait personnellement du bien, pourquoi ne pas le conseiller à d'autres ?
Tout ça pour dire que j'ai le droit de donner mon avis, qu'on y adhère ou pas, et que tu as le droit de donner le tien, comme n'importe qui d'autre, en utilisant les mots et les tournures de phrase que tu veux, tant que ça reste correct. (Je n'ai pas l'impression d'avoir agressé quiconque via ce témoignage, bien qu'il ait pu paraître moralisateur, je le conçois).
Ce qui n'a pas lieu d'être, en revanche, c'est d'attaquer les personnes qui pensent différemment de nous. Je ne parle pas de toi spécialement, hein, mais d'autres commentaires que j'ai vu passer ici ou sur Facebook, dont certains qui s'en prenaient carrément à mes parents ou à ma famille...
On peut débattre, donner son point de vue, tout en restant poli et courtois. J'aime débattre, J'ADORE débattre, tant que ça reste un minimum adulte. Je sais, ça n'a pas vraiment de rapport avec ce que tu disais, mais je tenais à faire cette précision malgré tout.
Je sais maintenant que BEAUCOUP de personnes ne pensent pas comme moi, que PLEIN d'autres sont d'accord avec mon point de vue et que TOUT LE MONDE aime mettre son grain de sel. Heureusement, sinon on s'ennuierait ! Mais restons un minimum correct avec nos interlocuteurs-trices, please, et ne montons pas sur nos grands chevaux à la première méprise ou incompréhension (ça arrive! c'pas grave!).
(Ah merdre, pardon, j'ai encore donné un conseil... on se refait pas hein ! )