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Je me doute bien que toi, tu ne le ferais pas, mais plein de gens ne se gênent pas de le faire, d'où le fait que ce soit un gros trigger pour pas mal d'entre nous.parce qu'évidemment je ne vais pas dire ça à quelqu'un qui me confie un malheur
Mais à partir du moment où tu te mets à penser que X est une futilité comparée à avoir de l'eau potable, c'est applicable à toute situation. Parce que quand t'en es vraiment à l'envisager ou le faire, c'est que t'as réellement pas d'autres solutions, donc un gros réel problème sur les bras. Tu mets en exemple un appartement mal isolé, c'est un vrai problème, mais une solution pour rester au chaud serait de se couvrir encore et encore.Je suis d'accord avec vous dans le fond, mais ici @QueenCamille parle plutôt des plaintes "faciles" qu'on peut facilement relativiser, pas de conditions de vie difficile.
Se plaindre de la lenteur de son smartphone, comme dit dans l'article, ça peut soulager mais en réalité, on ne peut pas dire que ça soit un réel moment difficile à vivre, c'est juste chiant.
Se plaindre d'avoir un appartement mal isolé, c'est différent, parce que oui, c'est difficile à vivre, surtout si c'est quotidien sans date de fin prévue.
Il faut faire la part des choses entre les trucs chiants, et les trucs graves.
Je vois la phrase proposée ici davantage comme un pense-bête pour être moins dramaqueen/king que comme une réelle comparaison à faire à tous les moments de sa vie.
Je suis la première à me plaindre de trucs futiles, c'est pas du tout pour donner une leçon. Et parfois, ça fait du bien. Beaucoup de bien.
Mais ça peut aussi faire du bien de se dire "bon, ok, mon collant a filé, mais au moins, j'ai pas eu à boire d'urine aujourd'hui, alors passe pas ta journée sur ce détail, ne gâche pas du temps à être négative pour un truc pas grave du tout en réalité".
Bah dis que tu comprends pas et que c'est pas un truc qui fonctionne chez toi, au lieu de généraliser@Mymy Mais pourquoi ce besoin de se comparer aux autres pour relativiser en fait ? Je comprends pas ça. Ca m'arrive de relativiser, mais j'ai jamais eu ce besoin en fait. Pour reprendre l'exemple de la clé cassée, je vais davantage me dire que "ça arrive", "tant pis", voir "ça ira mieux le mois prochain". A aucun moment j'ai ce besoin de me comparer à quelqu'un qui a dû se couper le bras et boire son urine pour m'en remettre.
Mais dans ce cas, pourquoi tu compares pas avec des expériences passées que t'as personnellement vécues ? Genre "ok, j'ai pété ma clé, mais j'ai aussi passé trois semaines en solo aux États-unis, je peux gérer, et si ça coûte une blinde, j'ai déjà serré la ceinture avant ça sera pas la première fois ?"Moi aussi j'ai parfois tendance à me faire une montagne de pas grand-chose, et me dire que « y a pire ailleurs », bah, si, ça m'aide, ne t'en déplaise, @Nienke (puisque tu dis que ça n'est pas sain de se dire ça ).
Ça m'aide parce que ça me rappelle que j'ai survécu à bien pire que « ma clef cassée dans la serrure », pour reprendre un exemple. Ça m'aide parce que ça me rappelle que je suis costaud. Ça m'aide parce que ça me rappelle que je suis résiliente.
Mais à partir du moment où tu te mets à penser que X est une futilité comparée à avoir de l'eau potable, c'est applicable à toute situation. Parce que quand t'en es vraiment à l'envisager ou le faire, c'est que t'as réellement pas d'autres solutions, donc un gros réel problème sur les bras. Tu mets en exemple un appartement mal isolé, c'est un vrai problème, mais une solution pour rester au chaud serait de se couvrir encore et encore.
Comme ça a été dit plus haut, on vit dans un pays développé, où la norme est d'avoir du réseau, des appartements chauffés en hiver, etc... donc oui, ça nous "ramollit" et moi la première je râle dès que mon wifi se met à buguer, je cours pour choper le métro qui est à quai, même si y en a un autre dans quelques minutes etc ...
Mais (se) dire "au moins j'ai pas eu à boire mon pipi" c'est une façon détournée de dire "j'ai pas à me plaindre, parce que d'autres vivent de pires situations". Sauf que parfois, si, ça peut faire du bien de râler cinq secondes, et de passer à autre chose