Wow, je suis surprise par la virulence de vos réactions 
Moi aussi j'ai parfois tendance à me faire une montagne de pas grand-chose, et me dire que « y a pire ailleurs », bah, si, ça m'aide, ne t'en déplaise, @Nienke (puisque tu dis que ça n'est pas sain de se dire ça
).
Ça m'aide parce que ça me rappelle que j'ai survécu à bien pire que « ma clef cassée dans la serrure », pour reprendre un exemple. Ça m'aide parce que ça me rappelle que je suis costaud. Ça m'aide parce que ça me rappelle que je suis résiliente.
Et ça m'aide aussi parce que ça me rappelle que bien d'autres sont dans une position pire que la mienne, et non ça change rien au fait que merde, le serrurier ça va coûter une blinde, mais ça me permet de relativiser mon malheur. Parce qu'au fond, c'est pas SI grave. C'est chiant. C'est coûteux. Mais c'est pas SI grave. Je prends du recul, tout simplement.
Et quand on a tendance, comme moi, à paniquer dès que la situation devient imprévue, se rappeler qu'il y a pire, que ce n'est pas si grave, et qu'on a personnellement survécu à bien pire, ça peut rassurer.
Ça peut permettre de sortir la tête de la panique et de prendre des décisions rationnelles (« J'appelle mon proprio demain et je crèche chez une copine, au lieu d'appeler un serrurier inconnu qui va me claquer un tarif nuit prohibitif », par exemple).
Enfin tout ça pour dire que c'est pas la peine d'être aussi péremptoire en affirmant que ce genre de phrase ne sert à rien pour personne. En tant que mantra à se dire à soi-même, moi, avec ma sensibilité, eh bien je trouve qu'elle peut être utile (parce qu'évidemment je ne vais pas dire ça à quelqu'un qui me confie un malheur, j'ai une éducation quand même).

Moi aussi j'ai parfois tendance à me faire une montagne de pas grand-chose, et me dire que « y a pire ailleurs », bah, si, ça m'aide, ne t'en déplaise, @Nienke (puisque tu dis que ça n'est pas sain de se dire ça

Ça m'aide parce que ça me rappelle que j'ai survécu à bien pire que « ma clef cassée dans la serrure », pour reprendre un exemple. Ça m'aide parce que ça me rappelle que je suis costaud. Ça m'aide parce que ça me rappelle que je suis résiliente.
Et ça m'aide aussi parce que ça me rappelle que bien d'autres sont dans une position pire que la mienne, et non ça change rien au fait que merde, le serrurier ça va coûter une blinde, mais ça me permet de relativiser mon malheur. Parce qu'au fond, c'est pas SI grave. C'est chiant. C'est coûteux. Mais c'est pas SI grave. Je prends du recul, tout simplement.
Et quand on a tendance, comme moi, à paniquer dès que la situation devient imprévue, se rappeler qu'il y a pire, que ce n'est pas si grave, et qu'on a personnellement survécu à bien pire, ça peut rassurer.
Ça peut permettre de sortir la tête de la panique et de prendre des décisions rationnelles (« J'appelle mon proprio demain et je crèche chez une copine, au lieu d'appeler un serrurier inconnu qui va me claquer un tarif nuit prohibitif », par exemple).
Enfin tout ça pour dire que c'est pas la peine d'être aussi péremptoire en affirmant que ce genre de phrase ne sert à rien pour personne. En tant que mantra à se dire à soi-même, moi, avec ma sensibilité, eh bien je trouve qu'elle peut être utile (parce qu'évidemment je ne vais pas dire ça à quelqu'un qui me confie un malheur, j'ai une éducation quand même).