Je trouve pas que ce soit un argument valable. Si on lit un livre sur un criminel (quel qu'il soit, meurtrier, dealer...) alors il faudrait dénoncer ce livre car le crime c'est mal ? L'art c'est pas toujours fait pour mettre en valeur ce qui est "bien" parfois ça peut servir de défouloir ou de boite à fantasmes (ce qui semble être le cas avec 50 nuances).
Mh. Je ne pense pas vraiment que ces deux types d'œuvre soient comparables. Dans un livre sur un criminel, on sait que c'est un criminel, quelqu'un qui fait de mauvaises choses. Et même si on apprécie le personnage, on peut souvent prendre du recul par rapport à ses actions. Le problème ici pour moi c'est que à aucun moment on dit que bon, là, il y a peut être quelque chose de mal et c'est pas parce qu'on apprécie un personnage qu'il est un model à suivre.
Et je trouve aussi que ça dépend du type de lecteurs. J'ai l'impression que beaucoup de ceux qui ont lu 50 nuances étaient des lecteurs novices. La prise de recul par rapport à une histoire n'est pas toujours un exercice facile, et ils sont surement plus susceptible de confondre fiction et réalité.