Coincée du colon, je vis une constipation forcée

[Elis]

C'est un peu l'histoire de ma vie ce truc (par contre j'ai remarqué que beaucoup de meufs étaient touchées par ce syndrome mais pas trop les mecs) (ça doit être parce que le mythe des arcs-en-ciel-papillons qui nous sortent du trou d'balle risque de s'effondrer).
Par contre, j'ai une petite astuce : quand on est "bloqué", faut se concentrer sur ses petites toilettes chéries et s'imaginer l'endroit, comme lors d'une relaxation, ben avec un peu d'entrainement ça marche

 

[Sugart]

Attendez, vous êtes en train de me dire que c'est pas normal d'être comme ça ? J'étais persuadée que les gens pas normaux c'était justement ceux qui étaient capable de le faire n'importe où, qu'ils étaient décomplexés puissance 10000  (oui, je suis on ne peut plus sérieuse)
Je n'envisage même pas d'aller faire mon caca dans des toilettes publics, ça me paraît juste inconcevable, comme si c'était carrément interdit (sauf si t'as la gastro), JAMAIS de ma vie je ne suis allée faire ma grosse commission à l'école / au taf (ou alors j'étais trop petite pour m'en souvenir). Chez des amis je ne le fais jamais non plus et ça a du m'arriver quoi, trois ou quatre fois chez mon copain et à chaque fois en mode super discret opération ninja... Et là, bam, j'apprends que c'est un comportement "anormal", je suis sur le cul quoi.
D'ailleurs, l'an prochain, j'emménage avec mon copain et si on se retrouve avec un appart avec les toilettes au pallier... J'ose même pas y penser.

 

[Mych]

J'avais exactement le même problème que toi. Quand j'étais petite, je n'allais même pas au toilette chez moi, j'ai fais des constipations de malade (je vous épargne les détails.)
Plus tard au lycée j'ai été contrainte de faire caca dans les toilettes de la cabine d'un bateau, sauf que voilà mon bronze ne passait pas le trou, la situation était tellement pathétique que ça à mourir de rire la fille bloqué avec moi dans cette petite cabine ... Bref tout c'est bien passé ...
C'était mon premier pas vers la guérison. La deuxième étape a été cette fille de ma classe qui faisait caca dans les toilettes du lycée. Mon héroïne !!

Et enfin, un soir de beuverie, mes intestins n'ont pas supporté et j'ai été obligée de faire ça dans les toilettes d'un bar. Je ne suis plus retourné dans le bar, mais ça m'a guérie. Je me suis dis qu'après tout les toilettes sont faites pour ça et puis merde je m'en fou! On est tous fais pareil!!

Maintenant je fais caca partout (enfin dans n'importe quels toilettes)

moralité: La guérison n'est peut être pas si loin !!!

 

[Wanderer]

Ahaha j'adore ! Perso c'est vrai que je préfère mes toilettes, mais souvent quand j'ai envie je peux pas me retenir et j'ai tellement l'impression que sinon je vais me faire dessus, que du coup ben… J'ai pas tellement le choix !
Mais c'est plus facile quand je suis avec des gens qui parle de caca librement ! C'est un peu pareil qu'avec des personnes pudiques. Si elles le sont, je vais l'être aussi, alors que si je suis avec quelqu'un qui s'en fout ben allez tous à poils et en avant guinguan 

 

[Herrmione]

Big Up la team "euuuuuuh jdois rentrer chez moi j'ai un truc à faire!"

Je me retrouve tellement dans cette description! surtout le syndrome de la serrure inversée!!!

Perso, l'angoisse d'aller aux toilettes hors de chez moi a déclencher une véritable peur panique de sortir! Impossible de prévoir une sortie, un resto sans se dire " mais si j'ai une "envie pressante" en plein diner comment je vais faire?!" et refuser au final de quitter mon petit nid douillé alimenté en eau courante et en canard Wc!
Et comme le disent tous les gastro-entérologues, le ventre, c'est le deuxième cerveau de l'homme!
Du coup, ce triturage de neurone/boyau me rendait malade de stress...et donc malade tout court!
Ca a duré des mois...et puis c'est passé d'un coup, quand mon cerveau-bidou a trouvé d'autres soucis plus intéressants que l'appel du trône!

Donc courage a celles qui sont dans la tourmente de la défécation extérieure, ca passe (un peu), promis!

 

[Pinceau_]

J'étais comme ça aussi, maintenant ça va beaucoup mieux.
J'étais incapable de faire caca dans d'autres toilettes que les miennes ou en présence de personnes qui ne sont pas ma famille. Ça a donné des situations rigolotes du genre "euh ça te dirait d'aller attendre devant l'immeuble là ? Parce que j'ai un truc à faire... ".

Pendant plus d'un an, je n'ai pas pu aller aux toilettes chez mon copain car ses toilettes donnaient directement sur la cour, cour dans laquelle il y avait des gens, genre tout le temps.  Du coup j'allais dans un hôtel-resto en matinée, quand il n'y avait personne, pour me soulager, genre 2 fois par semaine. A l'époque je tenais un "journal de mon caca" () où je notais "#caca n°1 : VICTOIRE ! J'ai réussi à faire à tel endroit". "#caca n°2 : ouf, j'étais à 2 doigts d'exploser, heureusement il n'y avait personne à tel endroit, du coup j'ai pu me lacher, c'était chaud !"....

Bien heureusement ça a fini par s'arranger. En fait on a installé d'autres toilettes dans la salle de bain, loin des regards ennemis, et à partir de là je me suis détendue à fond !! Maintenant mon copain peut entrer dans les toilettes quand je suis sur le trône, ça ne me dérange pas ! \o/ Et allez savoir pourquoi, ça m'a décomplexée pour les autres toilettes. Maintenant si j'ai envie (et si les toilettes sont décentes), je me lâche presque partout.

Bref, ça PEUT s'arranger, courage à toutes !!!!

 

[Moteur]

HUM HUM

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[Aribeth]

Je suis à l'opposé de toi, je peux y aller absolument n'importe où, mais j'ai une MICI donc pas le choix, quand faut y aller, faut y aller, maintenant.
On pourrait croire que ça pourrit ma vie, mais pas tant que ça car ces crises de "faut y aller" ont lieu uniquement quand il y a des toilettes accessibles.
J'ai développé un terrible syndrôme de clé dans la serrure.

Je me demande comment les gens comme toi qui développent ma maladie le vivent. Parce que forcément, ils sont obligés de ne plus être trop regardants.

 

[Pink-Tarama]

@andshesaid  J'avais le même problème que toi, toute ma scolarité et ma vie sociale a été un calvaire jusqu'à ce que je découvre que c'était dû à une forte sensibilité au gluten (liée à un syndrôme du "colon irritable" (oui oui ça ne s'invente pas! ^^) Bref... depuis que je ne mange plus de gluten, adieux médicaments, chiasse, gaz, crampes, etc... ça a changé ma vie! 
Donc tu peux toujours tester pour voir s'il y a une amélioration.

Ohhh, le gluten...  Comment tu as su que c'était ça ? C'est quoi les "indices" pour savoir si c'est le cas pour moi aussi ? (on sait jamais) 

 

[LibertyValance]

Ah, je croyais que cet article allait me parler, et tout et tout... et en fait, non.

Parce qu'il est tellement rare que ça daigne sortir que quand je ressens le besoin d'y aller, je fonce. Où que je sois. Boulot, resto, bar, chez des gens, où que je sois, si je sens que c'est ENFIN le putain de moment pour y aller, rien ne m'arrête. Et je te raconte pas la galère quand il n'y a pas de toilettes à l'horizon (oui parce que ma limite c'est les chiottes payantes. Je refuse de payer pour me soulager, sans déconner !). Parce que la fenêtre de tir n'est pas éternelle. Si j'attends trop, il se peut que l'envie passe, jusqu'à la prochaine fois. Et là, je te raconte pas les ballonnements de la mort et les pets qui puent, en attendant...

Là, tu vois, j'ai mangé des choux de Bruxelles dimanche, des lentilles hier, mais genre, plein, et rien. Nada. Et il est hors de question de forcer parce que cela risque de déclencher un autre problème, encore plus douloureux : les hémorroïdes. Et non, je n'irai pas plus loin dans l'évocation de ces petits salopiauds.

Donc j'attends. Je suis la fille qui met quatre jours à chier avec des laxatifs. Donc bon. Quand ça vient... je n'attends pas.

 

[Ilya June]

@Pink-Tarama
Mon histoire avec le "sans gluten" a commencé complètement par hasard (ma mère voulait tester ça à la maison (suite à la lecture d'un article) pour les problèmes articulaires de mon père). Moi je trouvais ça complètement loufoque mais c'était les vacances et je mangeais donc ce que faisait ma mère. En quelques jours, tous mes symptomes ont disparu... Je suis ensuite allée voir le médecin pour lui parler de tout ça et il en a conclu un syndrome du colon irritable qui était largement aggravé avec la consommation de gluten.
En ce qui conserne "l'intolérance" au gluten, pour être prouvée, il faut faire des tests médicaux (prise de sang et biopsie). Il parait qu'une personne sur 500 en serait atteinte sans forcément le savoir...
Je n'ai pas encore fait les tests car j'avoue que la biopsie me fait un peu peur (même si c'est apparemment indolore). Mais je le ferai peut être un jour, parce que c'est vrai que ça permet d'être sûre à 100%.

 

[Mia_Wallace]

Je suis à l'opposé de toi, je peux y aller absolument n'importe où, mais j'ai une MICI donc pas le choix, quand faut y aller, faut y aller, maintenant.
On pourrait croire que ça pourrit ma vie, mais pas tant que ça car ces crises de "faut y aller" ont lieu uniquement quand il y a des toilettes accessibles.
J'ai développé un terrible syndrôme de clé dans la serrure.

Je me demande comment les gens comme toi qui développent ma maladie le vivent. Parce que forcément, ils sont obligés de ne plus être trop regardants.

Tout pareil, le problème est complètement inversé pour moi. Quand ça arrive, ça ne peut pas attendre, je ne peux pas me retenir (je peux retenir nr1, mais pas nr2 ). J'ai une retenue de vraiment une ou 2 minutes avant de me sentir très mal, c'est vraiment l'expulsion, et dans ces cas-là tu cherches d'urgence une solution, tu envisages tout... le bar, le mcdo, même si tu sais que ce sera payant, même si tu sais que ce sera plus ou moins propre...
Moi j'ai eu des crises de "faut y aller" pas forcément quand des toilettes étaient accessibles... Dans ces cas-là tu sais que t'as pas le choix de toutes manières, tu dois trouver qqc, le chronomètre est lancé.
(copine de MICI )