Je suis cette personne insupportable qui connaît la capitale de la Papouasie Nouvelle Guinée (Port Moresby) et gagne souvent au Trivial Poursuit (oui, j'adore ce jeu. Rapport que j'adore gagner).
Et bien, croyez-le ou non, ça ne me sert absolument à rien dans ma vie de tous les jours. En fait je crois qu'on a tous une mémoire qui fonctionne un peu différemment et la mienne a la drôle d'idée de très bien retenir tout un tas de truc inutiles (la succession des rois de France de Charles VII à Louis-Philippe : 3615 inutile, les paroles de chansons françaises (même celles que je hais, oui, même Cookie Dingler), la liste des départements français avec leurs numéros et leur préfecture...). On appelle ça la culture générale, mais en gros qu'est-ce que c'est ? S'intéresser un minimum à beaucoup de choses mais pas forcément intensément à plus que les autres (typiquement, toutes celles qui ont cité Star Trek, je vois bien que c'est tout un univers auquel je ne connais rien du tout...). On a chacun nos petits dadas, nos petites passions. C'est plutôt bien de porter un œil curieux à ce qu'on ne connaît pas, mais quand on comprend qu'on n'adhère pas à quelque chose, c'est juste normal de ne pas dépenser du temps à s'y intéresser.
J'aime pas l'opéra. J'en ai vu trois et je me suis emmerdée à chaque fois. C'est pas un problème de musique classique, c'est un problème de rythme, de mise en scène... Alors je ne suis pas fermée à l'écoute d'un opéra en CD, mais je crois que je n'achèterai plus une place pour aller en voir un : j'ai mieux à faire de mes soirées.
Après, on n'a pas beaucoup parlé de l'accessibilité de la culture... Peut-être que grâce à internet on a maintenant accès à beaucoup plus de choses, mais il y a des performances qui exigent le réel (installations d'art contemporain, théâtre, musique même dans une certaine mesure) et là clairement selon là où on vit on n'est pas logés à la même enseigne. Je crois que je n'aurais jamais pu adhérer à Shakespeare si je n'avais pas vu de merveilleuses mises en scènes à Ivry pleines de rythme et de fantaisie. Ni à l'art contemporain s'il n'y avait pas eu dans ma ville natale un centre d'art exposant des trucs inconnus mais pointus qui m'ont donné l'opportunité d'affiner mon goût sans crainte du jugement (quand tu dis que tu hais Picasso en général c'est perçu comme de l'ignorance. Alors que non, vraiment, je hais Picasso en toute connaissance. ^^).
Et bien, croyez-le ou non, ça ne me sert absolument à rien dans ma vie de tous les jours. En fait je crois qu'on a tous une mémoire qui fonctionne un peu différemment et la mienne a la drôle d'idée de très bien retenir tout un tas de truc inutiles (la succession des rois de France de Charles VII à Louis-Philippe : 3615 inutile, les paroles de chansons françaises (même celles que je hais, oui, même Cookie Dingler), la liste des départements français avec leurs numéros et leur préfecture...). On appelle ça la culture générale, mais en gros qu'est-ce que c'est ? S'intéresser un minimum à beaucoup de choses mais pas forcément intensément à plus que les autres (typiquement, toutes celles qui ont cité Star Trek, je vois bien que c'est tout un univers auquel je ne connais rien du tout...). On a chacun nos petits dadas, nos petites passions. C'est plutôt bien de porter un œil curieux à ce qu'on ne connaît pas, mais quand on comprend qu'on n'adhère pas à quelque chose, c'est juste normal de ne pas dépenser du temps à s'y intéresser.
J'aime pas l'opéra. J'en ai vu trois et je me suis emmerdée à chaque fois. C'est pas un problème de musique classique, c'est un problème de rythme, de mise en scène... Alors je ne suis pas fermée à l'écoute d'un opéra en CD, mais je crois que je n'achèterai plus une place pour aller en voir un : j'ai mieux à faire de mes soirées.
Après, on n'a pas beaucoup parlé de l'accessibilité de la culture... Peut-être que grâce à internet on a maintenant accès à beaucoup plus de choses, mais il y a des performances qui exigent le réel (installations d'art contemporain, théâtre, musique même dans une certaine mesure) et là clairement selon là où on vit on n'est pas logés à la même enseigne. Je crois que je n'aurais jamais pu adhérer à Shakespeare si je n'avais pas vu de merveilleuses mises en scènes à Ivry pleines de rythme et de fantaisie. Ni à l'art contemporain s'il n'y avait pas eu dans ma ville natale un centre d'art exposant des trucs inconnus mais pointus qui m'ont donné l'opportunité d'affiner mon goût sans crainte du jugement (quand tu dis que tu hais Picasso en général c'est perçu comme de l'ignorance. Alors que non, vraiment, je hais Picasso en toute connaissance. ^^).