A mon tour de lâcher ce que j'ai sur le cœur. Quand j'ai vu ce post passer sur fb, j'ai tout de suite cliqué pour ouvrir. Je me suis donc rendu compte que je n'étais pas la seule à souffrir, à avoir un mal-être. J'ai constaté aussi que pour beaucoup d'entre nous, la fusion mère-fille était quasi inexistence, et que non, nous ne vivons pas dans les films US avec une relation mère/fille aussi lisse que nos brushing.
Ma relation avec ma mère à toujours été très compliqué et fusionnelle (par défaut). Ma mère nous as eu très jeune mon frère et moi. J'ai grandi dans une famille relativement uni, et sans problème particulier, sauf que ...
J'utilise rarement le nom féminin "maman" pour parler d'elle. Mes mots peuvent paraitre dur, mais ils sont sincères. En nous ayant eu jeune, le problème est que ma mère à vécu une seconde jeunesse en même temps que mon frère et moi. A l'époque c'était super sympa, d'avoir des parents qui autorisaient les soirées dans le garage, sauf que voilà, un soir, c'est ma mère que j'ai vu effondré par terre en pleurs un verre à la main à déballer ses problèmes, sauf que voilà ça n'était pas sa place. Et les remarques des copains comme quoi "la mère x était complètement bourrée" n'était pas facile et ne le sont toujours pas.
Ma mère c'est le genre de personne qui te dit qu'elle te remboursera ton piercing le jour où ton ventre sera plat ... qui achète les mêmes vêtements que moi, qui souhaite venir au restaurant avec mes amis et moi-même sauf que non ça n'est pas ta place, qui veut à tout prix être jeune. C'est aussi une personne, qui doit tout savoir sur tout, tout le temps, qui ne sait pas tenir sa langue, une personne qui passe son temps à se plaindre, qui ramène tout à elle, et qui prend sa fille pour sa copine à qui elle raconte ses problèmes de couple, sauf que non maman, je ne suis pas ta copine, je suis ta fille, je ne suis pas ta béquille, l'épaule sur qui te reposer, j'essaye de me construire d'avoir ma propre vie, je n'ai pas besoin de gérer la tienne.
Je pourrais vous en dire beaucoup sur elle, mais aujourd'hui j'ai fait le choix de vivre avec, j'ai pris conscience que malgré tout mes efforts, rien ne vas changer. J'ai décidé il y a quelques années de partir, loin, j'avais juste décidé à l'époque de fuir, mais fuir m'a fait grandir.
J'ai pensé, futilement, que pendant cette période, elle, elle aussi allait grandir, qu'elle allait peut-être comprendre, et le retour à la réalité à été très dur, il y a quelques mois, je suis rentré pour quelques semaines, et j'ai pris une belle claque en pleine figure, non elle n'avait pas grandi, non elle en attendait encore plus de moi, elle n'as pas supporté que je puisse passer du temps autre que avec elle ...
Aujourd'hui, je n'ai plus la force ni l'envie de sourire et de faire des efforts pour elle. Depuis maintenant presque 6 mois (sur les conseils d'une amie), toutes les semaines, je vais chez ma psy. J'ai enfin compris que je n'étais pas la cause du problème, que non je n'avais pas mal fait les choses et que le problème venait d'elle et que j'avais le droit de vivre ma vie sans culpabiliser. Je ne suis pas rentré dans les détails,(je pense que c'est un roman que je peux écrire), mais j'avais besoin de poser synthétiquement peut-être mes mots, mes maux ...
Ma relation avec ma mère à toujours été très compliqué et fusionnelle (par défaut). Ma mère nous as eu très jeune mon frère et moi. J'ai grandi dans une famille relativement uni, et sans problème particulier, sauf que ...
J'utilise rarement le nom féminin "maman" pour parler d'elle. Mes mots peuvent paraitre dur, mais ils sont sincères. En nous ayant eu jeune, le problème est que ma mère à vécu une seconde jeunesse en même temps que mon frère et moi. A l'époque c'était super sympa, d'avoir des parents qui autorisaient les soirées dans le garage, sauf que voilà, un soir, c'est ma mère que j'ai vu effondré par terre en pleurs un verre à la main à déballer ses problèmes, sauf que voilà ça n'était pas sa place. Et les remarques des copains comme quoi "la mère x était complètement bourrée" n'était pas facile et ne le sont toujours pas.
Ma mère c'est le genre de personne qui te dit qu'elle te remboursera ton piercing le jour où ton ventre sera plat ... qui achète les mêmes vêtements que moi, qui souhaite venir au restaurant avec mes amis et moi-même sauf que non ça n'est pas ta place, qui veut à tout prix être jeune. C'est aussi une personne, qui doit tout savoir sur tout, tout le temps, qui ne sait pas tenir sa langue, une personne qui passe son temps à se plaindre, qui ramène tout à elle, et qui prend sa fille pour sa copine à qui elle raconte ses problèmes de couple, sauf que non maman, je ne suis pas ta copine, je suis ta fille, je ne suis pas ta béquille, l'épaule sur qui te reposer, j'essaye de me construire d'avoir ma propre vie, je n'ai pas besoin de gérer la tienne.
Je pourrais vous en dire beaucoup sur elle, mais aujourd'hui j'ai fait le choix de vivre avec, j'ai pris conscience que malgré tout mes efforts, rien ne vas changer. J'ai décidé il y a quelques années de partir, loin, j'avais juste décidé à l'époque de fuir, mais fuir m'a fait grandir.
J'ai pensé, futilement, que pendant cette période, elle, elle aussi allait grandir, qu'elle allait peut-être comprendre, et le retour à la réalité à été très dur, il y a quelques mois, je suis rentré pour quelques semaines, et j'ai pris une belle claque en pleine figure, non elle n'avait pas grandi, non elle en attendait encore plus de moi, elle n'as pas supporté que je puisse passer du temps autre que avec elle ...
Aujourd'hui, je n'ai plus la force ni l'envie de sourire et de faire des efforts pour elle. Depuis maintenant presque 6 mois (sur les conseils d'une amie), toutes les semaines, je vais chez ma psy. J'ai enfin compris que je n'étais pas la cause du problème, que non je n'avais pas mal fait les choses et que le problème venait d'elle et que j'avais le droit de vivre ma vie sans culpabiliser. Je ne suis pas rentré dans les détails,(je pense que c'est un roman que je peux écrire), mais j'avais besoin de poser synthétiquement peut-être mes mots, mes maux ...