Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Comment j’ai compris que j’étais introvertie et pourquoi je le vis bien
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Comment j’ai compris que j’étais introvertie et pourquoi je le vis bien
- Initiateur de la discussion Caroline Arénas
- Date de début
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Le SMalL TalK mon dieu 
J'ai passé mon adolescence à essayer de combler les silences après une jolie réflexion d'une amie qui m'a comparée à une tombe parce que je n'avais pas eu de relance immédiate dans une conversation
Ce qui fait que j'ai été terrorisée de me retrouver seule avec une personne pendant longtemps par peur de ne pas savoir quoi dire
Aujourd'hui je m'en bats allègrement les reins, et j'hésite pas à dire "non Didier si je ne te relance pas dans la minute qui suit c'est pas parce que j'ai rien à dire c'est parce que tu m'apportes autant d'enthousiasme qu'un jour férié qui tombe un dimanche"
Merci pour cette article
J'ai passé mon adolescence à essayer de combler les silences après une jolie réflexion d'une amie qui m'a comparée à une tombe parce que je n'avais pas eu de relance immédiate dans une conversation
Ce qui fait que j'ai été terrorisée de me retrouver seule avec une personne pendant longtemps par peur de ne pas savoir quoi dire
Aujourd'hui je m'en bats allègrement les reins, et j'hésite pas à dire "non Didier si je ne te relance pas dans la minute qui suit c'est pas parce que j'ai rien à dire c'est parce que tu m'apportes autant d'enthousiasme qu'un jour férié qui tombe un dimanche"
Merci pour cette article
M
Membre supprimé 348079
Guest
Super article ! Je me suis reconnue beaucoup dedans. L'idée du drainage d’énergie dû à une interaction sociale trop longue, c’est carrément moi, ça m’est d’ailleurs arrivée il n’y a pas si longtemps que ça : au moment de Noël qu’on a fêté en famille avec pas mal de tantes, oncles, cousins, que je ne vois pas souvent. J’étais comme physiquement présente mais mentalement absente, et quand on est reparti, je sentais mon corps se relâcher peu à peu de la tension. Ça fait pas mal réfléchir aussi ! Je suis souvent définie par mon entourage ou d’autres gens d’introvertie justement et j’avoues que je ne le prends en général très bien. C’est peut-être une interprétation de ma part mais la façon dont c’est dit m’apparaît comme très négatif, limite comme un reproche. Faut dire que je suis aussi assez timide donc pour moi, ils confondent avec cet aspect-là. J’espère pouvoir un jour l’accepter aussi comme tu l’as fais.
Oh oui je me rappelle des remarques dénigrantes sur mon introversion, surtout que sur une échelle de 1 à 10 de l'introversion, je suis à 24. Sauf qu'au lieu de me dire que j'étais timide, on me demandait si j'étais pas autiste ou attardée 
, oui parce qu'en plus je sourit jamais, je parle rarement et je suis antisociale. Du coup, a partir du collège j'ai développée une rancœur énorme pour les extravertis, les gens sociables,... Pour eux mon comportement était un "défaut" à corriger et eux étaient "l'exemple à suivre pour une vie sociale réussie". Non parce que je compte plus le nombre de fois où on me demandait d'un air désolé pourquoi j'aimais être seule, si j'avais vécu un traumatisme ou autre (oui, chaque fois que je vous vois pourquoi ? 
) et "pourquoi tu fais pas comme nous ?". Vous la sentez bien la pitié là ? Je crois que le pire c'est qu'il y en a certains qui disaient pas ca méchamment pour se foutre de ma gueule. Sauf que du coup c'était encore plus vexant, ceux là j'avais l'impression qu'ils me voyaient comme une petite chose fragile et triste a sauver de sa propre existence morne. Heureusement depuis la fin du lycée, on me lâche ENFIN la grappe
, oui parce qu'en plus je sourit jamais, je parle rarement et je suis antisociale. Du coup, a partir du collège j'ai développée une rancœur énorme pour les extravertis, les gens sociables,... Pour eux mon comportement était un "défaut" à corriger et eux étaient "l'exemple à suivre pour une vie sociale réussie". Non parce que je compte plus le nombre de fois où on me demandait d'un air désolé pourquoi j'aimais être seule, si j'avais vécu un traumatisme ou autre (oui, chaque fois que je vous vois pourquoi ? ) et "pourquoi tu fais pas comme nous ?". Vous la sentez bien la pitié là ? Je crois que le pire c'est qu'il y en a certains qui disaient pas ca méchamment pour se foutre de ma gueule. Sauf que du coup c'était encore plus vexant, ceux là j'avais l'impression qu'ils me voyaient comme une petite chose fragile et triste a sauver de sa propre existence morne. Heureusement depuis la fin du lycée, on me lâche ENFIN la grappe
Dernière édition :
Vos témoignages sont tous très intéressants ! Personnellement j'ai vécu plutôt la trajectoire inverse, j'ai longtemps cru que j'étais introvertie à cause d'une anxiété sociale qui effectivement me fatiguait beaucoup en société, et me conduisait à me réfugier dans la fiction... J'ai appris récemment que je suis probablement extravertie : les interactions augmentent généralement mon bien-être et mon niveau d'énergie et quand je reste seule disons un après-midi j'ai tendance à me sentir triste et fatiguée. Cela étant dit je suis aussi souvent maladroite et nerveuse avec les gens que je connais mal même si ça commence à s'arranger.
Le jour où j'ai compris que j'étais introvertie et pas timide ça a été un choc.. mais dans un sens positif !
Ça m'a permis de mieux me connaitre et de comprendre mes propres réactions.
Effectivement les interactions sociales sont fatiguantes et je ne comble jamais les blancs d'une conversation avec du small talk ! Dans une discussion de groupe intéressante si je ne prends pas la parole c'est parce que j'ai besoin de réfléchir à mes arguments dans ma tête avant de parler et que les discussions de groupe vont trop vite pour ça.
Par contre je m'entends très bien avec les extravertis en général
Ça m'a permis de mieux me connaitre et de comprendre mes propres réactions.
Effectivement les interactions sociales sont fatiguantes et je ne comble jamais les blancs d'une conversation avec du small talk ! Dans une discussion de groupe intéressante si je ne prends pas la parole c'est parce que j'ai besoin de réfléchir à mes arguments dans ma tête avant de parler et que les discussions de groupe vont trop vite pour ça.
Par contre je m'entends très bien avec les extravertis en général
Très joli sujet ! Je suis une introvertie que tout le monde pense extravertie 
Petite, j'étais un peu sauvage, je n'aimais pas beaucoup les interactions avec les autres, surtout les adultes. En grandissant, et surtout à l'adolescence, j'ai acquis tous les codes sociaux qui étaient attendus de moi, et je me suis énormément ouverte aux autres. Je suis devenue le genre de personne hyper sociable qui connait tout le monde et qui a un petit mot pour chacun ! Le small talk était ma spécialité, et j'aimais vraiment être cette personne extravertie. Sauf qu'en fait, cela drainait mon énergie et m'empêchait de m'épanouir à 100% au quotidien...
Un jour, dans le cadre de mes études, j'ai découvert le MBTI : un test de personnalité qui "classe" les individus sur 4 grands axes, dont l'axe introverti-extraverti. Et là, ce fut la révélation : après de nombreux échanges avec mes camarades et mon encadrante, j'ai réalisé que j'étais une vraie introvertie. Tous ces moments que je passais en société à entretenir les conversations, toutes ces sorties de groupe... Cela m'épuisait et allait contre ma nature, ma zone de confort. Mais je ne m'en rendais pas compte car j'avais complètement intégré cet effort au quotidien !
Bref, aujourd'hui j'arrive à lâcher prise et je m'autorise à garder des moments pour moi et à respecter mes envies naturelles. Même si j'ai toujours ce côté très sociable et ouvert, je suis beaucoup plus épanouie car je sais au fond de moi ce dont j'ai besoin pour récupérer et recharger mes batteries.
Petite, j'étais un peu sauvage, je n'aimais pas beaucoup les interactions avec les autres, surtout les adultes. En grandissant, et surtout à l'adolescence, j'ai acquis tous les codes sociaux qui étaient attendus de moi, et je me suis énormément ouverte aux autres. Je suis devenue le genre de personne hyper sociable qui connait tout le monde et qui a un petit mot pour chacun ! Le small talk était ma spécialité, et j'aimais vraiment être cette personne extravertie. Sauf qu'en fait, cela drainait mon énergie et m'empêchait de m'épanouir à 100% au quotidien...
Un jour, dans le cadre de mes études, j'ai découvert le MBTI : un test de personnalité qui "classe" les individus sur 4 grands axes, dont l'axe introverti-extraverti. Et là, ce fut la révélation : après de nombreux échanges avec mes camarades et mon encadrante, j'ai réalisé que j'étais une vraie introvertie. Tous ces moments que je passais en société à entretenir les conversations, toutes ces sorties de groupe... Cela m'épuisait et allait contre ma nature, ma zone de confort. Mais je ne m'en rendais pas compte car j'avais complètement intégré cet effort au quotidien !
Bref, aujourd'hui j'arrive à lâcher prise et je m'autorise à garder des moments pour moi et à respecter mes envies naturelles. Même si j'ai toujours ce côté très sociable et ouvert, je suis beaucoup plus épanouie car je sais au fond de moi ce dont j'ai besoin pour récupérer et recharger mes batteries.
Sujet très intéressant ! Mais j'ai un peu un problème avec le fait de se placer dans une des deux cases.
Parce que dans mon adolescence je suis passée pour la timide introvertie qui parlait pas beaucoup(du tout) etc... Mais pourtant j'ai toujours détesté être seule, et je trouve de l'énergie à faire la fête être avec des gens et je vivais super mal de ne pas arriver à me faire une vie sociale et paraître toujours pour la bizarre de service !
Puis le temps est passé j'ai une vie sociale mais qui correspond plus à mes attentes et j'ai remarqué (surtout durant ma période d'un an à l'étranger ou ma vie sociale était développée) qu'il m'arrivait d'avoir un trop plein et que j'avais besoin de me retrouver seule pendant 1jour de temps en temps. Comme si je fait d'avoir le choix me rendait plus introvertie.
Puis de retour dans une ville ou ma vie sociale est bof je me retrouve à redouter de me retrouver seule et ai donc l'impression d'être olus extravertie. Je pense donc que je suis un mix des deux et que ça alterne en fonction des periodes.
Parce que dans mon adolescence je suis passée pour la timide introvertie qui parlait pas beaucoup(du tout) etc... Mais pourtant j'ai toujours détesté être seule, et je trouve de l'énergie à faire la fête être avec des gens et je vivais super mal de ne pas arriver à me faire une vie sociale et paraître toujours pour la bizarre de service !
Puis le temps est passé j'ai une vie sociale mais qui correspond plus à mes attentes et j'ai remarqué (surtout durant ma période d'un an à l'étranger ou ma vie sociale était développée) qu'il m'arrivait d'avoir un trop plein et que j'avais besoin de me retrouver seule pendant 1jour de temps en temps. Comme si je fait d'avoir le choix me rendait plus introvertie.
Puis de retour dans une ville ou ma vie sociale est bof je me retrouve à redouter de me retrouver seule et ai donc l'impression d'être olus extravertie. Je pense donc que je suis un mix des deux et que ça alterne en fonction des periodes.
Le pire : les gens, qui, en pleine conversation, se tournent vers toi, disent “mais pourquoi tu parles pas ?? PARLE vas y, dis quelque chose, VA Y’’ puis te coupent quand tu commences à parler plus de 3 minutes consécutives. Et peut être que j’attendais que tu finisses de parler avant d’en placer une sans t’interrompre, car oui, il y a des gens comme moi qui ont pas été élevés chez les margoulins ! 
Merci pour cet article, qui fait beaucoup de bien à l'introvertie que je suis
#wearecoquille
#wearecoquille
J'ai découvert que j'étais introvertie sur le tard, grâce à une intervention d'un prof "manager" sur les différentes personnalités (autant dire que j'étais au début septique sur l'intérêt de ce cours).
Ça fait beaucoup de bien de le comprendre. J'ai verbalisé mon introversion auprès de mes amis qui comprennent que non, je ne veux pas enchaîner la journée shopping avec les courses et le before chez Étienne. J'acheterai une bouteille moi meme et je viendrais plus tard, pour que je puisse recharger mes batteries avant merci.
Ça m'a surtout aide avec une amie (que j'adore) extrêmement extravertie. Elle me demandait de passer le week end chez moi, j'acceptait. Sauf qu'elle arrivait le vendredi à 17h pour repartir le dimanche à 23h
Et elle ne supporte pas le silence en mode extravertie qu'elle est. J'ai pu lui expliquer que a quelques moments dans la journee, j'avais besoin de repos, c'est à dire à être seule dans ma tête.
Sinon j'ai un autre ami introverti, et j'adore. On peut rester assis sur mon canap toute une aprem à lire chacun de notre côté, travailler, revasser, sans se sentir mal à l'aise. Quand on part en voiture, parfois on parlent, et parfois on laisse France inter et on peut ne pas parler du voyage ( les blablacars, l'horreur des introverti ! ). Et c'est cool car parodaxelement, j'aime la compagnie, C'est juste que l'interaction permanente me pompe mon énergie.
Ça fait beaucoup de bien de le comprendre. J'ai verbalisé mon introversion auprès de mes amis qui comprennent que non, je ne veux pas enchaîner la journée shopping avec les courses et le before chez Étienne. J'acheterai une bouteille moi meme et je viendrais plus tard, pour que je puisse recharger mes batteries avant merci.
Ça m'a surtout aide avec une amie (que j'adore) extrêmement extravertie. Elle me demandait de passer le week end chez moi, j'acceptait. Sauf qu'elle arrivait le vendredi à 17h pour repartir le dimanche à 23h
Et elle ne supporte pas le silence en mode extravertie qu'elle est. J'ai pu lui expliquer que a quelques moments dans la journee, j'avais besoin de repos, c'est à dire à être seule dans ma tête. Sinon j'ai un autre ami introverti, et j'adore. On peut rester assis sur mon canap toute une aprem à lire chacun de notre côté, travailler, revasser, sans se sentir mal à l'aise. Quand on part en voiture, parfois on parlent, et parfois on laisse France inter et on peut ne pas parler du voyage ( les blablacars, l'horreur des introverti ! ). Et c'est cool car parodaxelement, j'aime la compagnie, C'est juste que l'interaction permanente me pompe mon énergie.
Je suis sociable, pas timide mais introvertie. C'est-à-dire que je vais aller facilement vers des gens, je n'ai pas peur et ca me crée pas spécialement d'angoisse, je peux parler à plein de gens mais à petite dose car ca me fatigue et que très très vite j'ai besoin d'être seule. Inviter une pote à passer un aprem à l'appart c'est un exemple typique. Avant qu'elle arrive j'suis super contente et quand elle est là, je ressens assez vite le besoin vital d'être seule. Je deviens extravertie quand j'suis alcoolisée mais c'est tout !
Et je préfère de loin, très loin, passer une soirée en intimité avec des gens que je connais bien et que j'apprécie plutôt que d'aller dans des grosses soirées ou je connais personne. Dans ce dernier cas de figure, j'ai qu'une envie, c'est de foutre le camp et le plus vite possible. Ne pas pouvoir le faire me rend morose, je suis vraiment obligée de prendre sur moi.
Et quand j'suis seule j'ai envie de faire plein de choses, je tolère très bien ma propre présence alors que quand j'suis avec un pote, rien que le fait d'être avec me pompe toute mon énergie et je n'ai plus rien envie de faire.
Et je préfère de loin, très loin, passer une soirée en intimité avec des gens que je connais bien et que j'apprécie plutôt que d'aller dans des grosses soirées ou je connais personne. Dans ce dernier cas de figure, j'ai qu'une envie, c'est de foutre le camp et le plus vite possible. Ne pas pouvoir le faire me rend morose, je suis vraiment obligée de prendre sur moi.
Et quand j'suis seule j'ai envie de faire plein de choses, je tolère très bien ma propre présence alors que quand j'suis avec un pote, rien que le fait d'être avec me pompe toute mon énergie et je n'ai plus rien envie de faire.
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