@grenouilleau ton message me serre le cœur. courage à toi et j'espère que l'histoire avec ton supérieur s'est finie aussi bien que possible pour toi
(quant à lui, il mérite plein de sales trucs, non mais)
sinon tu as très bien résumé la situation dont je parlais: il s'agissait bien d'une personne ayant plusieurs ascendants sur moi et tentant d'imposer sa masculinité toxique par le biais de la pression financière.
faire des propositions (pas forcément sexuelles, de la "simple drague" ça marche aussi) à quelqu'un qui n'est pas là pour ça et sur qui vous avez un ascendant quel qu'il soit, c'est abusif. point. surtout lorsque l'on cumule plusieurs facteurs de domination (homme vs femme, âge, client / hiérarchie vs employée etc).
j'ai conscience aussi que j'ai la chance de pouvoir dire "fuck l'argent" si nécessaire et d'être soutenue par mes employeurs. d'ailleurs, ceux qui sont les plus surpris sont les clients que j'ai envoyés chier et qui tentent de me coller un coup de pression supplémentaire en mode "ho là nous n'êtes pas gentille, moi qui voulais vous faire une vente mais vous le méritez pas finalement… va falloir vous rattraper... "
si ce genre de sortie n'est pas une technique d'humiliation et de manipulation supplémentaire, je ne sais pas ce que c'est.
je réponds invariablement: "ça vous plaît pas? je vais aller chercher le management et vous verrez quand je raconterai les propositions que vous m'avez faites. si vous voulez annuler la vente, je vous en prie; 1- j'ai pas besoin de cette commission, j'ai 2 autres boulots et 1 business et 2- mon patron est assez riche pour ne pas tolérer qu'on maltraite ses employé-es. nos clients fidèles et respectueux nous suffisent amplement".
pour conclure, aussi surprenant que cela puisse paraître, ces boulets ont toujours finalisé les ventes même après une remise en place aussi massive.
c'est ignoble ce les hommes font subir aux femmes en général et même à des gamines.
je me rappelle que la 1ère fois qu'on m'a sifflée dans la rue, j'avais 11 ans.
ma cousine, à un moment ma tante ne la laissait plus rentrer seule de l'école à pied et pourtant c'était dans un tranquille et très bourgeois village de l'ouest parisien (sur le papier, pas franchement l'endroit où tu as peur qu'il arrive un truc à tes gamins dehors, c'est ce que je veux dire).
dès ses 10 ou 11 ans elle se faisait siffler dans la rue et pire SUIVRE EN CAMIONNETTE PAR LES PUT*** d'ouvriers du bâtiment qui bossaient dans le coin. en plus elle était loin d'avoir l'air d'une jeune femme, même à présent qu'elle est adulte elle a une petite bouille ronde et un corps filiforme (pas que ça aurait été une excuse si elle avait eu d'énormes seins et l'air de faire 18 ou 20 ans, la description est là pour souligner le côté pédophile du harcèlement sexiste).
non mais. SUIVRE. EN. CAMIONNETTE. UN. ENFANT. WTF.
au passage, ces histoires ont conditionné l'achat de logement de ma tante: elle a dû galérer avec son budget de mère célibataire pour trouver une maison qui soit à la fois dans ses prix ET pas isolée à l'orée de la forêt avec les voisins les plus proches à 300m et zéro éclairage public. pas une mince affaire, je vous le dis. tout ça à cause d'hommes pervers, abusifs et effrayants!
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sinon tu as très bien résumé la situation dont je parlais: il s'agissait bien d'une personne ayant plusieurs ascendants sur moi et tentant d'imposer sa masculinité toxique par le biais de la pression financière.
faire des propositions (pas forcément sexuelles, de la "simple drague" ça marche aussi) à quelqu'un qui n'est pas là pour ça et sur qui vous avez un ascendant quel qu'il soit, c'est abusif. point. surtout lorsque l'on cumule plusieurs facteurs de domination (homme vs femme, âge, client / hiérarchie vs employée etc).
j'ai conscience aussi que j'ai la chance de pouvoir dire "fuck l'argent" si nécessaire et d'être soutenue par mes employeurs. d'ailleurs, ceux qui sont les plus surpris sont les clients que j'ai envoyés chier et qui tentent de me coller un coup de pression supplémentaire en mode "ho là nous n'êtes pas gentille, moi qui voulais vous faire une vente mais vous le méritez pas finalement… va falloir vous rattraper... "
si ce genre de sortie n'est pas une technique d'humiliation et de manipulation supplémentaire, je ne sais pas ce que c'est.
je réponds invariablement: "ça vous plaît pas? je vais aller chercher le management et vous verrez quand je raconterai les propositions que vous m'avez faites. si vous voulez annuler la vente, je vous en prie; 1- j'ai pas besoin de cette commission, j'ai 2 autres boulots et 1 business et 2- mon patron est assez riche pour ne pas tolérer qu'on maltraite ses employé-es. nos clients fidèles et respectueux nous suffisent amplement".
pour conclure, aussi surprenant que cela puisse paraître, ces boulets ont toujours finalisé les ventes même après une remise en place aussi massive.
c'est ignoble ce les hommes font subir aux femmes en général et même à des gamines.
je me rappelle que la 1ère fois qu'on m'a sifflée dans la rue, j'avais 11 ans.
ma cousine, à un moment ma tante ne la laissait plus rentrer seule de l'école à pied et pourtant c'était dans un tranquille et très bourgeois village de l'ouest parisien (sur le papier, pas franchement l'endroit où tu as peur qu'il arrive un truc à tes gamins dehors, c'est ce que je veux dire).
dès ses 10 ou 11 ans elle se faisait siffler dans la rue et pire SUIVRE EN CAMIONNETTE PAR LES PUT*** d'ouvriers du bâtiment qui bossaient dans le coin. en plus elle était loin d'avoir l'air d'une jeune femme, même à présent qu'elle est adulte elle a une petite bouille ronde et un corps filiforme (pas que ça aurait été une excuse si elle avait eu d'énormes seins et l'air de faire 18 ou 20 ans, la description est là pour souligner le côté pédophile du harcèlement sexiste).
non mais. SUIVRE. EN. CAMIONNETTE. UN. ENFANT. WTF.
au passage, ces histoires ont conditionné l'achat de logement de ma tante: elle a dû galérer avec son budget de mère célibataire pour trouver une maison qui soit à la fois dans ses prix ET pas isolée à l'orée de la forêt avec les voisins les plus proches à 300m et zéro éclairage public. pas une mince affaire, je vous le dis. tout ça à cause d'hommes pervers, abusifs et effrayants!